mercredi 23 septembre 2015

Daredevil – Sous l'aile du Diable (Panini Comics – Septembre 2012)


Matt Murdock est Daredevil, le justicier protecteur nocturne de Hell's Kitchen, à New York. Après avoir affronté bien des dangers et des situations complexes et périlleuses, il peut enfin goûter à une rare période de paix. Mais peut-être était-ce encore trop demander, car voici bientôt qu'on lui confie une nouvelle mission : protéger, ou tuer, un bébé venant de naître et que tous les signes présentent comme l'Antéchrist lui-même ! Le Diable Rouge va devoir se fortifier contre les nouvelles menaces qui apparaissent autour de cet enfant, mais également affronter le retour d'anciennes connaissances bien décidées à ne pas lui faciliter les choses. Tout semble lié et monté contre lui, tous présentent un double-visage à l'Homme Sans Peur, qui bien vite ne pourra plus compter que sur lui-même pour survivre au milieu de cette tourmente. Les attaques contre le justicier se font de plus en plus violentes, de plus en plus intimes, au point qu'il en vienne à se demander si un traître ne fait pas partie de son entourage... et dans ce climat de doute et de paranoïa constante, il ne faudra pas longtemps avant que la situation ne devienne incontrôlable et que l'irréparable ne soit commis !

C'est la toute première histoire que j'ai pu lire sur le personnage de Daredevil, il y a bien des années maintenant et pour mon plus grand bonheur. Sortie tout d'abord en ''100% Marvel'' (aux origines de la collection, d'ailleurs), puis en format ''Deluxe'' et désormais sous la collection ''Marvel Select'' de rééditions à petit prix. C'est un vrai plaisir de retrouver cette histoire fondatrice de la seconde série historique du héros aux cornes rouges, un récit qui fonctionne un peu comme Batman – Silence ou Marvel Knights : Spider-Man en présentant un aperçu le plus complet possible de l'univers du héros et de ses vilains. Le lecteur se trouve lui aussi en plein doute, vivant avec le héros les troubles qui se présentent et les manipulations qu'on lui fait subir, jusqu'à la révélation finale. Le dessin de Joe Quesada est énergique, vivant, et tout à la fois sombre et lumineux, à l'image du défenseur de Hell's Kitchen. La narration de Kevin Smith est fluide et relativement aisée à comprendre et à suivre tout en conservant une certaine complexité sur plusieurs niveaux, ce qui fait donc de cette grande histoire un point d'entrée confortable pour tout nouveau lecteur, comme pour les plus anciens. Une histoire à conseiller !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

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