samedi 31 décembre 2016

Bonne Année 2017 et Joyeuses Fêtes !

Cette année 2016 qui s'achève a été passablement lourde et pénible pour plusieurs raisons, mais sur Radiophogeek nous avons tenté de nouvelles expériences afin de vous faire partager toujours plus de passions et de lectures. L'année 2017 verra, si l'on y parvient, le retour des émissions sous un probable nouveau format, et bien sûr entre chaque il y aura toujours les articles hebdomadaires. D'ailleurs, pour d'évidentes raisons de budget liées aux fêtes récentes, le mois de Janvier qui arrive sera consacré à de la bonne vieille littérature romancée, et à des films aussi pour combler les trous. Mais par la suite les comics et les mangas reviendront, ne craignez rien.

Alors de la part de toute l'équipe de Radiophogeek, nous vous souhaitons un bien chaleureux Réveillon et par avance une Bonne Année et surtout bonne santé toujours !


vendredi 30 décembre 2016

La V.O. du vendredi n°52 : Vampirella tome 6 - The Final Curtain (Dynamite - Juillet 2014)


Alors qu'elle se relève à peine de ses précédents combats, Vampirella est appelée en urgence sur l'île de Côte du Soleil pour venir à bout d'une malédiction vaudou qui frappe son dirigeant. Une fois cette affaire réglée, elle entreprend de mettre en place son grand projet : fonder un havre de paix pour ceux que l'on appelle des ''monstres'', celles et ceux qui sont rejetés par la société humaine et mortelle. Mais pour cela, il lui faudra choisir entre cette nouvelle vie et son grand amour, qui dans un avenir proche pourrait devenir un terrible tyran s'il ne fait pas les bons choix ou s'il n'est pas convenablement accompagné et guidé. Plus que tout, il faudra à Vampirella le courage d'affronter ses propres démons et faire des concessions, mais également faire face aux mensonges de sa mère, Lilith, qui lui cache une terrible révélation...

Cette fin de série est assez étrange, précipitée et les histoires s'enchaînent à un rythme effréné sans une certaine clarté dont le lecteur aurait besoin pour tout comprendre correctement. Le personnage de Vampirella connaît plusieurs évolutions successives qui modifient son caractère et ses relations en profondeur, et il nous manque un petit temps de pause pour apprécier pleinement ces nouvelles données. De plus, la réutilisation des éléments du précédent arc scénaristique est assez maladroite, tout cela pour un final assez décevant en définitive. The Final Curtain, que l'on pourrait traduire par ''le tomber de rideau'' chez nous, c'est tout simplement un point final inachevé et maladroit, assez dommage en fin de compte, la série n'aura pas su rester cohérente entre son début et sa fin, la faute au changement d'auteur sûrement. Heureusement il existe encore d'autres histoires de Vampirella en parallèle que l'on peut lire sans liens directs avec cette première série. Et bien sûr Vampirella connaît par la suite une seconde saison chez Dynamite, pourquoi ne pas se laisser tenter ?

mercredi 28 décembre 2016

Le Bestiaire de l'Epouvanteur (Joseph Delaney - Bayard jeunesse - Juin 2013)


Cette semaine j'ai décidé de compléter ma collection et j'ai lu pour vous Le Bestiaire de l'Epouvanteur, signé Joseph Delaney comme le reste de la saga, qui se poursuit toujours (mais nous y reviendrons plus tard). Dans ce livre, vous trouverez des textes rédigés par John Gregory, l'Epouvanteur en titre au moment où se déroulent les faits des romans, annotés par ses différents apprentis au fur et à mesure du temps et de l'apprentissage.

Mages noirs, sorcières de tous types, créatures infernales, divinités oubliées, démons et revenants ; ce beau grimoire vous présente nombre de créatures de l'Obscur auxquelles les Epouvanteurs sont régulièrement confrontés. Si les chapitres les plus épais concernent surtout les sorcières et les gobelins, créatures très répandues dans le Comté, il y a également de nombreuses remarques et illustrations d'entités maléfiques appartenant à d'autres espèces et pratiquant différents types de magie, bonne ou mauvaise. Parfois alliées, parfois ennemies, toutes ces créatures sont listées ici avec sérieux et application par le vieux John Gregory, fort de son expérience personnelle et de ses réussites comme de ses échecs. Vous retrouverez ainsi plusieurs allusions aux faits se déroulants dans les romans, qu'il s'agisse du passé récent comme plus ancien, des précisions sur des zones encore sombres de l'histoire, et bien sûr des témoignages de la part de Tom, l'apprenti dont nous suivons les études et combats surnaturels.

Magnifiquement illustré par Julek Heller, Le Bestiaire de l'Epouvanteur se lit assez rapidement et confortablement, offrant à la fois images et récits des plus captivants. C'est un livre bonus indispensable à toute collection zyeutant sur le surnaturel et la magie, qui se recoupe très bien avec d'autres ouvrages connus du même genre, preuve d'une solide base commune qui ne fait que s'étoffer de tomes en tomes. A lire absolument, et comme toujours avec précaution !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

mardi 27 décembre 2016

Carrie Fisher n'est plus.


L'année 2016 restera dans les mémoires pour son lot de décès iconiques. Elle s'achève pratiquement à présent, mais en emportant une nouvelle étoile : Carrie Fisher n'est plus. Décédée suite à une crise cardiaque, l'actrice qui est surtout retenue pour avoir joué le rôle emblématique de la Princesse Leia dans la saga Star Wars au cinéma nous manquera énormément, aux fans comme aux autres, à l'heure où l'ancienne génération rencontre la nouvelle dans les films les plus récents. Adieu donc Carrie Fisher, et merci pour votre énorme contribution au monde de la science-fiction et du divertissement. Nous ne vous oublierons jamais !

lundi 26 décembre 2016

La question du lundi n°25 : Où se faire plaisir pour Noël et les fêtes ?


Les fêtes de Noël viennent de passer, et en général on arrive toujours à se faire bien plaisir avec les cadeaux et la famille. Il arrive aussi que certains reçoivent de l'argent de la part de leurs proches, et ne sachent pas encore où le dépenser pour se faire un gros cadeau. Je vais vous lister ici quelques sites intéressants et complètement ancrés dans ce qu'on appelle la ''culture geek''.

Pour bien commencer, si vous êtes fans des films de super-héros de la Warner (DC donc) ou si vous voulez un objet bien précis lié à un film que vous avez adoré, le site Noble Collection est fait pour vous (https://www.noblecollection.fr/index.php) ! Ici vous trouverez des tas d'articles sur le monde de Harry Potter, de Superman, Batman, Bilbo ou encore Le Seigneur des Anneaux. De la baguette magique à la statuette de vos rêves, rien ne semble impossible sur ce site très réputé et qui, vous le noterez peut-être, fourni en exclusivité pas mal de boutiques qui vendent la même chose.

Si vous êtes d'un naturel romantique, même désespérément, si vous aimez la fantasy et que vous voulez absolument un accessoire illustrant cette passion au quotidien, le site Anneaux Elfiques (https://www.anneaux-elfiques.com/) sera l'idéal s'il s'agit d'offrir un magnifique bijou à l'être aimé ou bien de se faire plaisir avec une belle cape, des accessoires précieux et personnalisés, le tout de très bonne qualité. Il se recoupe avec Noble Collection, vous ne serez donc pas perdus en visitant les deux.

Enfin, un dernier site et non des moindres pour se faire un vrai gros plaisir de fin d'année, celui du fabricant américain Sideshow (https://www.sideshowtoy.com/) qui propose de magnifiques statuettes en édition limitée, qui valent certes très cher mais qui bénéficient de plans de paiements arrangeants pour devenir plus accessibles. Attention toutefois aux frais de douane en les recevant, ça peut arriver, prévoir une certaine somme en conséquence. Vous y trouverez des tas de licences représentées fièrement par des pièces parfois extrêmement rares, et pour les fans de poupées réalistes avec de vrais habits il y a la célèbre marque Hot Toys qui est bien placée sur le site.

Voilà qui devrait vous permettre de dépenser votre argent en trop après les fêtes et de vous offrir un dernier énorme cadeau, ou plusieurs plus modestes suivant votre envie. Avant de vous laisser savourer la dernière semaine de 2016, un dernier site, celui de Thomas Rivière, Original Comics (http://www.originalcomics.fr/). Vous y trouverez un large choix de comics tant en VF qu'en VO, ce qui s'avère très intéressant. Une très belle galerie d'éditeurs indépendants offrant de magnifiques albums parfois très rares, et un beau rayon consacré aux artbooks, sketchbooks et autres recueils d'illustrations magistrales. Voilà, je n'en dis pas plus et je vous laisse faire votre marché de dernière heure ! A bientôt sur Radiophogeek, et passez de bonnes fêtes de fin d'année !

samedi 24 décembre 2016

Alice in Murderland tome 3 (Pika - Novembre 2016)


Piégée par Maré, Stella se retrouve accusée du meurtre sauvage de Subaru, le petit-ami de sa grande sœur Miser. Maré, qui a passé un pacte avec ce qui reste de Zeno, entreprend de monter les deux sœurs l'une contre l'autre en faisant accuser Stella et en l'obligeant à combattre Miser pour survivre à une nuit d'horreur dans un hôpital infesté de morts-vivants, résultats des expériences de Miser et de la famille Kuonji. Pour s'en sortir, Stella n'aura d'autre choix que de libérer sa seconde personnalité assassine, Bloody Alice, et tenter le tout pour le tout afin de sauver Miser plutôt de la tuer. Et bien sûr, il faudra faire vite, car les manigances de Maré ne s'arrêtent pas là et d'autres personnes sont en danger...

Troisième tome pour cette nouvelle série de Kaori Yuki, sur le ton d'un récit de zombies cette fois-ci, du survival horror avec un zeste d'humour. La recette fonctionne plutôt bien, mais on a surtout hâte d'en venir au combat entre Alice et Maré qui s'annonce assez énorme. Toujours une belle édition de la part de Pika, vivement la suite !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un prochain article !

vendredi 23 décembre 2016

La V.O. du vendredi n°51 : Red Sonja - She-devil with a sword Omnibus 4 (Dynamite - Septembre 2013)


Nous revenons désormais aux sources de la légende de Red Sonja, la diablesse à l'épée. Enfant d'Hyrkanie, fille des steppes et seule rescapée du massacre de sa famille, bénie par la déesse Scàthach et dotée de compétences hors-pair dans l'art du combat, n'ayant dans son cœur de place que pour la vengeance et la justice, Sonja nous est ici présentée sous sa première incarnation, celle qui forgea peu à peu sa légende de part le vaste monde. Un monde en proie à la guerre, où les nations se tiennent les unes face aux autres, un monde où le sang coule à flots et où Sonja, en tant que mercenaire, essaie de sauver sa vie ainsi que celles de ses compagnons d'arme. De l'antique malédiction frappant une cité-état assiégée, à la perte de tous les êtres qui lui sont chers, jusqu'au renouveau de son existence, Sonja fait face à tous les dangers. Entre intrigues politiques et vastes complots à double-tranchant, elle sera de tous les combats. Dans le désert, en Stygie, terre des mythes et de la sorcellerie, la guerrière rousse trouvera la force de compter sur de nouveaux amis, et d'affronter de nouveaux obstacles ensemble. Et pour sauver l'âme d'une jeune enfant jadis placée sous sa protection, rien ne la fera reculer, pas même les malédictions d'anciennes divinités et les menaces de sorciers et sorcières impitoyables. Elle ira jusqu'à affronter les parts les plus obscures de sa personne, pour sauver les siens et accomplir son destin. Voici la légende en marche de Red Sonja, la diablesse à l'épée !

Dans ce tome nous revenons en arrière par rapport aux trois précédents, aux sources de la légende de Red Sonja sous la première incarnation qui nous a été présentée. Des aventures dont la morale et le mot d'ordre sont la confiance et l'amitié, si dures à trouver et à préserver dans un monde aussi brutal et cruel. Mais plus encore, il s'agit d'une quête sur sa propre personnalité que Sonja accomplit sous nos yeux, une quête qui la mènera par de profonds abysses de tristesse et de solitude mais qui lui permettra également d'ouvrir les yeux sur sa véritable nature et sur sa capacité à protéger ceux qui lui sont chers. Rendez-vous prochainement pour un dernier voyage...

mercredi 21 décembre 2016

L'Homme au pistolet d'or (Guy Hamilton - EON Productions - 1974)


James Bond est envoyé en mission en pleine crise pétrolière pour récupérer un engin capable de stocker et de convertir l'énergie solaire, l'Agitateur Sol-X, quand il est soudain rappelé de toute urgence au siège du MI6 à Londres : une balle de pistolet, entièrement en or, leur est parvenue avec le chiffre 007 gravé dessus. Un message on ne peut plus clair du tristement célèbre tueur à gages Francisco Scaramanga, l'un des meilleurs au monde, qui a désormais fait de l'agent Britannique sa nouvelle cible. Bond mène alors de front deux missions : retrouver le Sol-X, et remonter la piste de Scaramanga avant que ce dernier ne l'atteigne. Mais en cours de route, l'agent secret va très vite comprendre que les deux affaires n'en font qu'une, et que pour accomplir sa mission, il devra affronter Scaramanga sur son territoire. Un duel à mort entre deux des meilleurs tireurs de leur époque, avec comme enjeu le sort de l'économie mondiale.

L'un des rôles majeurs du très regretté Christopher Lee, qui tient ici une performance inoubliable dans la peau du tueur Scaramanga armé de son énigmatique pistolet d'or. Roger Moore reprend pour la seconde fois le rôle de James Bond, et il aura fort à faire dans ce nouveau volet des plus intenses ! Un grand classique qu'il convient d'avoir vu, que l'on aime la saga 007 ou non.

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne séance, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

lundi 19 décembre 2016

La question du lundi n°24 : Que retenir des jeux récents sur Batman ?


Alors que le dernier épisode du Batman de Telltale est sortie, il me semblait intéressant de revenir sur la série Batman Arkham de Rocksteady Studios et de WB Games Montreal.
Quel bilan peut on tirer de cette série?
C'est ce que nous allons voir, en faisant une petite rétrospective des 4 épisodes constituant cette saga et de parler également un peu de celui de Telltale.
(Il y a des épisodes annexes mais je me focaliserai sur les épisodes sortis sur console de salon)


Batman Arkham Asylum

Le 1er épisode à avoir été développé (mais 2ème dans la chronologie).
Après avoir (une nouvelle fois) arrêté le Joker, notre brave Batman le ramène dans l'asile d'Arkham.
cependant, ce coquin de Joker s'évade et organise une rébellion au sein même de l'asile.
Batman doit ainsi rétablir l'ordre et mener l'enquête sur ce que complote le Joker.
Cet épisode est remarquable par bien des aspects : tout d'abord, l'action se déroule dans un lieu hautement symbolique de l'univers de Batman, l'asile d'Arkham mais qui paradoxalement n'est pas vraiment développé.
Par ailleurs, en progressant dans l'aventure au gré des rencontres, et en résolvant certaines des énigmes de l'Homme Mystère, elle permet au joueur de (re)découvrir l'univers de Batman dont je pense une bonne partie d'entre nous a été marquée par l'excellente et cultissime série des années 90 faisant preuve d'une étonnante maturité.

La mécanique de gameplay reste la même dans chacun des épisodes, avec le système de combo, d'élimination, etc.
Il est à souligner la fluidité des combats permettant une action dynamique.
On retrouve les emblématiques gadgets de son arsenal, le batarang, la bat-griffe, etc.
Au fur et à mesure de l'aventure, Batman récupérera de nouveaux gadgets afin d'accéder à de nouvelles zones ou bien s'impliquer dans la résolution de nouvelles énigmes.

A noter que la tétralogie reste fidèle à l'univers de Batman. Celui-ci, en dépit d'un entraînement intense et d'une armure high-tech, reste un être humain normal : il est préférable d'utiliser la furtivité dans les salles afin de neutraliser les ennemis armés d'armes à feu qui peuvent vous faire passer très vite de vie à trépas. La vision de détective dont est équipé Batman s'avère alors bien utile afin de pouvoir agir de la manière la plus efficace en visualisant les divers ennemis.

On regrettera l'absence de quêtes secondaires dans l'histoire principale, la seule étant la découverte des trophées de l'Homme-Mystère.

Des défis de combat et de prédateur se débloqueront au fur et à mesure du jeu, mettant à l'épreuve vos réflexes et vos méninges.
Ces défis seront également présents dans les épisodes suivants.

Cet épisode s'avère une excellente entrée en matière avec un gameplay facile à prendre en main et avec une histoire qui se suit sans déplaisir malgré un final un peu décevant.


Batman Arkham City

1 an et demi après les événements d'Asylum, la ville de Gotham se retrouve une nouvelle fois dans la tourmente.
Une partie de la ville a été fermée, l'Arkham City, dans lequel tous les criminels ont été enfermés, sous la surveillance du Docteur Hugo Strange.
Batman doit alors enquêter sur ce qui se trame ainsi qu'un mystérieux protocole 10 devant être mis en place.

L'ambiance est similaire à celle du premier opus, on y retrouve un casting un peu plus étoffé ainsi que l'ajout de nombreuses missions secondaires et le retour encore des trophées/énigmes du facétieux/casse-couilles (je vous laisse décider du terme le plus approprié) Homme-Mystère.

On y retrouve les mêmes mécanismes avec quelques petites améliorations.

A noter la fin assez inattendue de cette épisode qui donne une tonalité plus sombre à l'aventure.


Batman Arkham Origins

Techniquement, c'est le 3ème opus à avoir été développé mais dans la chronologie de la saga, il correspond au commencement (ben oui, c'est les origines ;-)). L'action se déroule la veille de Noël, une émeute éclate à Black Gate, orchestrée par Black Mask.
Batman apprendra rapidement que celui-ci a engagé 8 assassins afin de le tuer pour la modique somme de cinquante millions de dollars.
Le joueur dirige un Batman plus jeune, moins expérimenté, dans certains quartiers de Gotham.
L'interface a un look rétro afin de souligner le contraste avec les autres épisodes.
On notera en ajout l'analyse de certaines scènes de crimes par le biais d'hologrammes pour reconstituer les événements et trouver des indices afin d'avoir des pistes ou arrêter le coupable.

Au final, cet épisode permet de développer la première rencontre de Batman avec certains de ses ennemis (dont son plus emblématique) et le début de la coopération entre Gordon et Batman. La fin de l'opus marque la réouverture de l'asile d'Arkham où de nombreux ennemis de Batman viennent
faire une cure de repos après chaque plan déjoué par Batman.

Cet épisode s'avère dispensable mais permet de fouiller un peu plus cet univers et notamment de voir la fameuse Bat-Cave.
A noter, l'ajout de mini-défis à réaliser (comme planer sur une certaine distance sans se poser, etc.). Idée intéressante mais mal construite puisque ces différents défis doivent être effectués dans l'ordre afin d'être validés.
Il y a plusieurs quêtes secondaires et encore à s'occuper, une fois de plus, (soupir) d'E. Nigma.


Batman Arkham Knight

Dernier volet de cette tétralogie. 9 mois après les événements d'Arkham City, la criminalité a diminué et un semblant de calme semble revenir mais c'est sans compter l'Epouvantail qui après avoir fait démonstration de sa nouvelle toxine, engendre l'évacuation de la ville par la police.
Batman doit reprendre du service pour le jour d'Halloween afin de contrecarrer les plans de l'Epouvantail ainsi que ceux de nombreux autres vilains dont un énigmatique nouveau méchant se faisant appeler le Chevalier d'Arkham et qui voue une haine profonde au Chevalier Noir.
Cet ultime épisode conclut donc les péripéties du justicier de Gotham en faisant vivre à Batman l'une des plus éprouvantes aventures qu'il ait vécu.

La mécanique du gameplay évolue encore un peu légèrement avec la possibilité d'utiliser des gadgets en planant.

Une des nouveautés est la présence et la jouabilité de la Batmobile qui loin d'être un simple accessoire et devra être utilisée à de maintes reprises aussi bien que pour les besoins du scénario mais aussi dans les énigmes de l'Homme-Mystère. Cette utilisation assez intempestive du
véhicule pourra en irrité certain.

Dans cet ultime opus, vous avez la possibilité de vous balader dans tout Gotham avec ces 3 îles (Bleake Island, Miagani Island et Founders' Island).
Une très vaste étendue de terrain à explorer afin de conclure dignement la saga.

A noter que si vous souhaitez voir la vraie fin du jeu, il vous faudra finir le jeu à 100%, autrement dit finir la quête principale ainsi que toutes les quêtes secondaires dont l'infatigable Homme-Mystère.

Au final, la saga des Batman Arkham aura su évoluer et s'affiner au cours des différents volets et permet d'incarner avec panache l'un des plus emblématiques héros de comics.


Batman Telltale

La mécanique de ce jeu reprend celle des autres Telltale (Walking Dead, The wolf among us, Borderlands,etc.) avec les éternelles QTE tout en y intégrant les éléments spécifiques propres à l'univers de Batman (analyse de scènes de crime, gadgets, etc.).
Il y a toujours le système de 4 réponses, avec 5-6 grandes décisions par épisode laissant 2 choix souvent cornéliens (exemple : aider A ou aider B).

Une des caractéristiques de cet opus est la possibilité d'incarner Bruce Wayne et de pouvoir choisir de s'occuper de certaines situations en tant que Bruce ou Batman.
Parmi les choix moraux, on a la possibilité de faire preuve de violence/torture gratuite envers certains criminels, ce qui modifie ainsi la perception des alliés de Batman envers lui ainsi que de la population de Gotham. (Perso, je suis un sadique)

Le scénario fait preuve d'originalité notamment concernant les parents de Bruce et la modification de certains ennemis de Batman tel que Oswald Cobblepot qui se révèle être un ami d'enfance de Bruce, dont les destins s'avéreront le reflet l'un de l'autre.

A noter lors des épisodes 3,4 et 5, la présence de nombreuses lignes non traduites, pouvant s'avérer embêtant pour les personnes ne comprenant pas la langue de Shakespeare ainsi que quelques petits bugs mineurs. Des défauts anodins mais qui cassent un peu le rythme du jeu.
Un futur patch pourra sans doute se débarrasser de ces inconvénients.

Enfin, la conclusion de ce Batman laisse présager une suite avec sans doute la Nemesis de Batman comme ennemi principal.
Cependant, vu le nombre de projets sur lesquels travaillent Telltale, cela ne sera pas dans l'immédiat.


En conclusion, ces jeux permettent une bonne immersion afin de connaître ou redécouvrir l'univers de Batman qui ont permis de remettre sur le devant de la scène un héros certes très connu mais dont la plupart des œuvres relatives ne permettaient pas de présenter de nombreux aspects de la dangereuse mais fascinante ville de Gotham City et de ses divers habitants.

La tétralogie de Batman Arkham est ainsi une valeur sûre pour tous les fans de jeu d'action.
Le Batman de Telltale quant à lui permet une approche originale de cet univers.
L'un de ces jeux-video peut être une idée de cadeau pour l'un de vos proches.

En vous souhaitant de bonnes fêtes de fin d'année à tous et à bientôt.

samedi 17 décembre 2016

Moriarty - Le Chien des d'Urberville (Kim Newman - Bragelonne - Novembre 2015)


Ce beau volume édité par Bragelonne il y a un an contient les écrits du colonel Sebastian Moran, le second du célèbre Professeur Moriarty, ennemi juré du grand Sherlock Holmes. Mais est-ce bien le cas ?

Dans ce livre, vous trouverez sept histoires écrites par le colonel Moran et relatant sa longue et fructueuse collaboration avec celui que l'on surnomme le ''Napoléon du Crime''. Comme par jeu de miroirs, tous les titres font écho à une nouvelle ou un roman des aventures de Sherlock Holmes :

  • Un volume en vermillon
  • Désordre à Belgravia
  • La Ligue de la Planète Rouge
  • Le Chien des dUrberville
  • L'Aventure des Six Malédictions
  • L'Invertébré grec
  • Le Problème de l'aventure finale

Chacun de ces récits présente sous un tout nouveau jour, un nouvel éclairage, le personnage du Professeur Moriarty, ce génie du crime implacable et inarrêtable, à travers le prisme de la narration de son plus proche collaborateur, Sebastian Moran, son John Watson à lui. Le lecteur se prendra au jeu et éprouvera plusieurs sentiments partagés pour ces deux crapules de la pire espèce, allant de la sympathie à l'horreur en passant par l'humour noir. D'un point de vue strictement littéraire, cet épais volume aux pages argentées contient énormément de références culturelles à d'autres œuvres de l'époque et d'autres personnages célèbres, tels que le Dr. Mabuse ou encore le Fantôme de l'Opéra. Plus que tout, Kim Newman fait preuve d'un très intense et pointilleux esprit de recherche et est allé fouiller au plus profond des écrits de Conan Doyle pour nous brosser un portrait de Moriarty le plus fidèle et le plus réaliste possible, allant même jusqu'à résoudre la fameuse controverse au sujet du prénom du Professeur avec un habile tour de langage. Personnages fouillés, travaillés, étudiés et maîtrisés, on trouve dans Moriarty – Le Chiens des d'Urberville un vibrant hommage aux ombres des récits de Sir Arthur Conan Doyle. La barre est placée très très haut, même si en enchaînant les histoires les unes après les autres on finit vite par constater qu'elles ne sont pas toutes de la même intensité ou du même intérêt, tout comme pour les récits de Watson.

Et bien sûr, on en arrive au chapitre final, au fameux Problème final, avec énormément d'envie et d'attentes à satisfaire. Et on ne ressort pas déçus de cette lecture, loin de là ! Newman manie avec brio les zones d'ombres et les éclairages savants, parvenant à donner toute une dimension concrète à une nouvelle qui à l'origine se voulait assez expéditive, Conan Doyle voulant tuer son personnage fétiche devenu trop encombrant. L'exploit réalisé ici est de reléguer Sherlock Holmes, le grand détective-conseille, au second voir au troisième plan, c'est à peine si un portrait exhaustif de lui est esquissé par Moran. La fin surprendra plus d'un lecteur fidèle et posera un sacré casse-tête à de nombreux experts, j'en suis le premier tout retourné !

C'est un magnifique ouvrage que voilà, qui traite d'un personnage méconnu du grand public ou du moins en dehors des cercles de connaisseurs, Bragelonne nous offre un très beau support pour ces sept histoires criminelles, dignes héritières des aventures de Sherlock Holmes et surtout donnant enfin, après toutes ces années, un rôle digne de ce nom au Professeur Moriarty et à son second. Comme le dit la petite réclame pour le roman Moriarty de Anthony Horowitz : ''Sherlock Holmes est mort. Vive Moriarty !''. Achetez ou louez d'urgence ce recueil si vous le trouvez encore sur les étalages et les rayons, et savourez-le comme il se doit ! Si à première vue certaines histoires paraîtront un peu lourdes, patientez et attendez le grand final, qui vaut largement ce léger manque d'équilibre.

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

vendredi 16 décembre 2016

La V.O. du vendredi n°50 : Vampirella tome 5 - Mothers, sons, and a holy ghost (Dynamite - Avril 2014)


Dans ce tome, une nouvelle histoire démarre ! Après sa victoire sur les troupes de Dracula et le bannissement de ce dernier, Vampirella est pourchassée par une escouade de tueurs à têtes d'animaux à la solde d'un mystérieux individu, quand elle est soudain sauvée in-extremis par Lilith en personne ! Celle-ci lui apprend alors qu'un nouveau danger menace, et qu'elle doit la suivre jusqu'au cœur de l'Enfer pour rencontrer un nouveau venu qui semble en connaître beaucoup sur l'avenir incertain qui s'annonce, et pour cause puisqu'il s'agit du propre fils de Vampirella, Lukas Van Helsing, venu d'il y a cent ans dans le futur pour prévenir une grave catastrophe au cœur de laquelle se trouvent ses parents. Et pendant ce temps l'autre camp forme ses troupes et s'apprête à frapper dans le présent pour modifier l'avenir, tandis que Vampirella et un nouvel allié se retrouvent dans le futur pour constater les graves conséquences des récents événements. La réunion de famille tourne court et chacun devra jouer son rôle dans cette grande comédie, quitte à ce qu'il y ait quelques sacrifices !

Un avant-dernier tome un peu particulier avec une histoire en one-shot, qui se tient en elle-même et qui nous propose un petit saut temporel permettant des retrouvailles émouvantes avec certains personnages perdus de vue depuis un moment. La guerre entre l'Ordre et le Chaos est toujours au cœur de l'actualité mais avec un troisième camp qui tente de changer les choses à son avantage. Pas franchement excellente comme aventure de Vampirella, mais au moins elle se lit facilement et rapidement, et elle est plutôt bien mise en images. Voyons maintenant ce que le prochain et dernier tome de la série nous réserve...

mercredi 14 décembre 2016

Superman / Wonder Woman tome 3 - Révélations (Urban Comics - Décembre 2016)


Dernier tome de la série.

Le secret de l'identité de Superman a été dévoilé, et désormais il n'est plus à l'abri dans aucune de ses deux vies. Poursuivi par des équipes spéciales du Gouvernement comme par les super-vilains intéressés par le trophée qu'il représente, l'Homme d' Acier n'a plus un seul instant de paix. Sa relation avec Wonder Woman était son seul îlot de tranquillité, mais il semble désormais que cela soit également de l'ordre du passé. La confiance brisée entre les deux amants, ils poursuivent leur combat pour la justice et la sécurité de leurs proches, soudainement enlevés par une mystérieuse organisation intéressée par leurs liens et surtout par la double-vie de Superman. Mais ce n'est pas tout, il faut aussi régler une sombre affaire d'enlèvements de super-vilains producteurs d'énergie dans un but énigmatique, et pour cela faire équipe avec le Parasite contre toute attente ! La relation entre Diana et Clark résistera-t-elle aux récents chamboulements et dernières révélations ?

Un dernier tome riche en action mais surtout en discussion à cœur ouvert entre les deux protagonistes, qui vivent ici ce qui pourrait devenir la fin de leur belle histoire commune. De nombreux auteurs et dessinateurs se penchent ainsi sur le chant du cygne de cet amour jusque là sans limite, soudain dévoré et envahi par les secrets et les non-dits. Un ''cadeau'' d'anniversaire dont Wonder Woman se serait sans doute bien passée à l'aube de ses 75 ans, mais qui marque surtout une nouvelle étape franchie vers le point final, à venir prochainement et qui s'annonce apocalyptique.

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

lundi 12 décembre 2016

La question du lundi n°23 : Que valent les arlésiennes "Final Fantasy XV" et "The Last Guardian" ?


Que valent les arlésiennes Final Fantasy XV et The Last Guardian ?


Moment historique dans le milieu du jeu-vidéo. Récemment sont sortis deux grosses arlésiennes à seulement 8 jours d’intervalle : mardi 29 Novembre dernier sortait Final Fantasy XV, projet tumultueux de l’éditeur japonais Square Enix annoncé sous le nom Final Fantasy Versus XIII il y a de cela plus de dix ans, lors de l’E3 2006. The Last Guardian est quant à lui sorti mercredi dernier, le 7 Décembre. Produit en interne par Sony avec le talentueux Fumito Ueda (dont nous avons déjà parlé lors d’une émission consacrée à ses deux œuvres précédentes Ico et Shadow of the Colossus) ce jeu fut pour la première fois dévoilé à l’E3 2009.

Il n’est pas rare que des projets prennent du retard dans le monde fou du jeu-vidéo, mais que des délais aussi longs se passent entre l’annonce et la sortie effective est quand même assez exceptionnel. Qui plus est pour deux parangons du jeu japonais, témoins vivants des déboires de cette industrie, qui suscitaient énormément d’attentes auprès des fans et connaisseurs de tous poils.

Alors ? Verdicts ?

S'il est bien sur encore un peu tôt pour mesurer l’impact de ces jeux avec suffisamment de recul, les critiques à vif nous donnent déjà un bon aperçu.
Final Fantasy XV a été globalement acclamé pour son retour aux sources après le controversé Final Fantasy XIII, mais il accuse aussi un développement chaotique qui le rend incohérent dans son contenu, avec notamment de gros manquements dans l’intrigue rendant celle-ci peu claire. Pour un jeu de rôle c’est hélas un comble. Mais le système de jeu addictif et les personnages principaux attachants encouragent les joueurs à s’accrocher. Et celui-ci s’avère suffisamment généreux sans tomber dans le fan-service pour combler les fans. Quant à savoir si il réussira à glaner de nouveaux joueurs en dehors du cercle d’afficionados, il est encore difficile de le savoir.

Dans un tout autre genre, celui de la plate-forme/énigme, The Last Guardian est un jeu beaucoup plus de niche, mais extrêmement attendu des hardcore gamers. N'y allons pas par quatre chemin : il s’agit d’un véritable jeu de Ueda, dans la droite lignée de ses ancêtres. Des jeux épurés qui laissent beaucoup à l’interprétation du joueur et à son affect. Et si ceux-ci ont toujours eu des tares techniques plus ou moins gênantes, ils sont si uniques en leur genre, ils ont tellement inspiré de créateurs de l’industrie, tellement marqué les esprits des joueurs et des journalistes qu’il y a souvent consensus autour de ce que d’aucun nomme les premières œuvres du jeu-vidéo.

The Last Guardian et Final Fantasy XV, à bien des égards, portent les stigmates de leur développement fleuve. Mais au-delà du plaisir ludique qu’ils peuvent apporter, ce sont avant tout des œuvres fascinantes dans ce qu’elles représentent de la difficulté aujourd’hui d’accoucher d’un projet d’envergure ambitieux et singulier comme seuls les japonais arrivent encore à nous émerveiller avec.
Pour peu que l’on s’intéresse au jeu-vidéo et à son histoire, ce sont indubitablement deux médiums auxquels il faut un jour s’essayer.

samedi 10 décembre 2016

Vaiana - La Légende du bout du monde (Walt Disney Pictures - Novembre 2016)


Vaiana est la future chef de son village. Depuis toute petite, elle surfe entre les responsabilités dont elle doit hériter de son père et son amour pour l'océan, son désir de découverte et d'exploration. Finalement résignée à devenir chef à son tour et à rester sur son île auprès des siens, c'est lorsqu'une étrange maladie se répand sur l'île qu'elle prend la décision de partir au large pour accomplir une ancienne prophétie, qui raconte que le demi-dieu Maui devra être conduit par un être courageux jusqu'au bout de l'océan et rendre le cœur sacré de la terre et de la vie, qu'il a autrefois dérobé. Vaiana, aidée par l'esprit de l'océan, fait donc la rencontre de Maui et entreprend de le convaincre de l'accompagner durant son périple, ce qui n'est pas chose aisée car le demi-dieu métamorphe est un être espiègle et surtout très imbu de lui-même. Ensemble ils devront apprendre à dépasser leurs différents et à faire équipe pour échanger leurs connaissances et leur savoir, progresser vers leur destination et rendre la vie à la terre sacrée.

C'est donc le Disney de cette fin d'année, qui s'inspire de légendes et de la mythologie polynésienne, réalisé par Ron Clements et John Musker, les mêmes messieurs à qui l'on doit déjà Aladdin, Hercule ou encore La Planète au Trésor, que des grands succès de notre enfance. Ils reviennent donc aux commandes avec Vaiana, une histoire profondément centrée sur le respect de la nature et l'esprit d'aventure, ainsi que sur la quête de soi et de ses propres racines. L'animation est fantastiquement belle et lumineuse, le film fourmille de détails amusants et impressionnants, bref c'est une belle perle que nous pond-là Disney encore une fois, dans la logique de leur nouvelle inclination et leurs nouvelles valeurs. A voir d'urgence et à faire partager autour de soi !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

vendredi 9 décembre 2016

La V.O. du vendredi n°49 : Red Sonja - She-devil with a sword Omnibus 3 (Dynamite - Juin 2012)


Réincarnée à nouveau, Red Sonja n'est désormais plus que Lady Sonja de Dorn, épouse aimante du seigneur de la ville. Du moins jusqu'à ce que le seigneur rival n'engage un bataillon de pirates et de soudards pour raser la cité et perpétrer un véritable massacre. Seule, privée de son amour et de sa seule famille, Sonja fait la rencontre d'un voyageur d'un certain âge, Osin, qui dit la connaître depuis bien longtemps. Car il s'agit effectivement du compagnon d'arme de la précédente incarnation de la légendaire Red Sonja, le fléau vivant du mal sous toutes ses formes. Osin se propose d'aider Sonja à redevenir celle qu'elle était autrefois, dans sa vie antérieure, et de l'assister dans sa quête de vengeance. Lancés à la poursuite de Lucan Matur, le perfide seigneur ennemi, Sonja et Osin vont devoir faire preuve de force et de courage pour venir à bout des nombreuses épreuves qui les attendent, nécessaires afin que Red Sonja puisse naître à nouveau. En chemin, ils se retrouveront mêlés à la quête de Lucan, celle d'un artefact aussi ancien que l'Homme et une arme redoutable : la Lignée de Sang. Pour d'étranges raisons, Sonja se sent liée à cette relique qui semble détenir de terribles pouvoirs. Mais est-ce vraiment ce que la légende raconte ? Pourquoi ce lien est-il aussi fort ? Et surtout, quelle est la vraie nature de cette nouvelle Red Sonja et sera-t-elle à la hauteur pour affronter ce qui l'attend ? La déesse oubliée refait surface et étend son influence sur le monde, et il ne faudra pas moins que la guerrière ultime pour arrêter cette folie avant qu'il ne soit trop tard, avant le point de non-retour...

Troisième omnibus de la série She-devil with a sword, et seconde incarnation de la belle guerrière aux cheveux flamboyants. Sous cette nouvelle vie elle va connaître de nouvelles épreuves ainsi que de nouvelles pertes mais également de belles rencontres qui la changeront et lui permettront de réaliser son plein potentiel. Est-ce enfin l'heure pour celle qui fut toujours l'agent du Bien sur Terre de se libérer de son cycle infernal de réincarnations et de son destin impitoyable ? Le jeu des dieux prendra fin bientôt, et alors une toute nouvelle existence s'offrira à notre belle héroïne. Cet imposant volume regroupe donc les chapitres 35 à 49 de la série, ainsi que le n°50 qui raconte plusieurs petites histoires séparées et bien sûr la galerie complète des couvertures. Le thème principal de cette partie de l'histoire est bien entendu la quête identitaire de Sonja, coincée entre deux vies, celle qu'elle menait en tant que citoyenne et épouse du seigneur de Dorn et celle qu'elle doit à présent apprendre à connaître et à affronter pour devenir qui elle est réellement. En a-t-elle réellement envie, ou le peut-elle vraiment, là est toute la question et je vous invite à lire pour connaître le fin mot de tout ceci, sachant qu'il reste encore deux omnibus à venir prochainement !

jeudi 8 décembre 2016

Fullmetal Knights Chevalion tome 4 (Akata - Novembre 2016)


Dernier tome de la série.

L'arme ultime des Death Universe vient de s'activer, avec à l'intérieur l'ensemble des amis de Retto, qui pour sa part est devenu géant sans comprendre pourquoi ! La bataille décisive est sur le point de commencer, et la ville toute entière tremble et craint pour la vie du Chevalion Red encore sous le choc de la perte récente de ses pouvoirs et de l'apparition de son nouveau corps gigantesque. Robot géant contre Chevalion géant, qui l'emportera ? Si Red ne se décide pas à tout donner pour ce coup final, il risque bien de perdre ses amis les plus chers... mais ses amis le soutiennent, justement, et l'encouragent de toutes leurs forces ! Allez, Chevalion Red, sauve la ville une nouvelle fois ! Courage !
Et bien sûr après le combat, il faudra partir à la recherche du corps de Red, porté disparu dans l'affrontement. Est-ce que Retto a enfin pu réussir à sortir de son armure et à retrouver son corps humain ? Qu'adviendra-t-il de ses amis et de la ville sans lui ? Les réponses dans ce tome final très rythmé !

Eh oui, déjà le quatrième et dernier tome de cette petite série déjantée trouvée pour nous par Akata dans son label ''WTF?!''. Que dire sinon que ça fait énormément de bien de lire une série comme ça de nos jours, avec tout l'engouement derrière les super-héros qu'ils soient Américains ou Japonais, avec autant d'humour et de simplicité, jouant sur les codes des séries Sentaï de notre enfance. Un grand merci à Akata pour avoir déniché cette série et l'avoir publié chez nous, et un grand merci à Sawako Arashida pour nous avoir transporté dans un univers de compassion et d'amour, de valeurs fortes telles que l'amitié ou le sacrifice, bref les codes du genre qui sont très bien respectés ici.

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

mercredi 7 décembre 2016

Moriarty (Anthony Horowitz - Calmann-lévy - Novembre 2014)


L'Angleterre est en émoi depuis la tragique et soudaine disparition de son plus brillant détective, Sherlock Holmes, présumé mort en Suisse dans les chutes du Reichenbach en compagnie de son plus dangereux et mortel ennemi, le Professeur Moriarty, chef d'un immense réseau criminel. Mais si le corps de Holmes demeure introuvable, celui de Moriarty est repêché et offre aux inspecteurs locaux une nouvelle énigme à résoudre : il semblerait que celui que Holmes surnommait le Napoléon du Crime ait été, peu avant sa mort, sur le point de prendre contact avec un autre criminel notoire venu des États-Unis d'Amérique, un certain Clarence Devereux. Pour quelle raison les deux malfrats se seraient-ils entretenus, sinon pour fusionner leurs territoires ? L'inspecteur Athelney Jones de Scotland Yard et le détective Américain Frederick Chase, de l'agence Pinkerton, décident d'enquêter sur cette rencontre mystérieuse qui n'a pu se faire, en se faisant tout d'abord passer pour Moriarty afin de tendre un piège à Devereux. Mais malheureusement cette tactique n'aboutit pas et les laisse avec une terrible énigme à résoudre. Il semblerait en effet que le réseau criminel et très violent de Clarence Devereux essaie par tous les moyens de se supplanter à celui du défunt Professeur Moriarty, faisant de Londres le théâtre de crimes sordides et de sinistres exécutions. Durant leur longue enquête, les deux hommes de loi seront confrontés à bien des questions en apparences insolubles. Leurs suspects sont assassinés, Devereux reste caché et, plus grave encore, certains indices tendent à prouver que Moriarty n'est pas aussi mort qu'on l'espérait, son ombre planant en effet à chaque nouvelle étape de l'enquête. Inspirés par le savoir-faire et les techniques du grand Sherlock Holmes, l'inspecteur Jones et le détective privé Chase vont tout entreprendre pour démasquer le seigneur du crime Américain avant qu'il ne mette ses sombres projets à exécution, tout en tâchant de résoudre l'impossible mystère de la présence oppressante du Professeur Moriarty...

Anthony Horowitz nous offre une seconde histoire venue de l'univers de Sherlock Holmes, depuis la célèbre Maison de Soie, mais cette fois-ci sans le grand détective-conseil ! En effet, cette histoire se situe juste après son apparent décès dans les chutes du Reichenbach en compagnie de son pire ennemi, tandis que Londres pleure cette perte tragique et que le Dr. Watson se détourne peu à peu de ses anciennes aventures. Ici le narrateur est donc le détective Américain Frederick Chase, de la fameuse agence Pinkerton, qui nous relate pas à pas son enquête en compagnie de l'inspecteur Athelney Jones de Scotland Yard comme l'aurait fait Watson avec Holmes. On retrouve les éléments de narration et de déduction logique par analyse et observation à froid qui ont fait le succès du célèbre détective Londonien, repris ici par d'autres personnages inspirés par son exemple. Mais Horowitz n'est pas simplement un bon auteur, c'est également un très talentueux mystificateur et les apparences seront souvent trompeuses au cours du récit, jusqu'à la conclusion qui en surprendra plus d'un ! Une très bonne histoire de Sherlock Holmes sans Sherlock Holmes, très détaillée et prouvant à plusieurs reprises un fantastique travail de recherche de la part de l'auteur dans les aventures originales du personnage de Conan Doyle. Petit bémol toutefois car malgré tout ce travail personnel, Horowitz tombe lui aussi dans le piège très commun d'appeler Moriarty par le prénom James, qui n'a en réalité jamais été le sien mais celui de son frère, comme on peut le lire sur la première page de la nouvelle Le Dernier Problème au cours de laquelle le personnage apparaît pour la première fois au lecteur. Le Professeur Moriarty n'a pas de prénom connu, en réalité, mais il faut être grand connaisseur pour le savoir. Une petite erreur très vite oubliée et pardonnable, d'autant que tout le monde la commet, et qui ne remet absolument pas en question le travail de l'auteur pour écrire cette histoire menée tambours battants du début à la fin.

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

lundi 5 décembre 2016

La question du lundi n°22 : Qui est Richard Raynis ?


Le nom ne vous dit peut-être rien ou pas grand chose, pourtant il s'agit d'une personnalité presque omniprésente de notre enfance. Si je vous dis Men In Black, Extrem Ghostbusters, Godzilla ou encore Les Simpsons, peut-être que le nom vous reviendra en mémoire. En effet, il s'agit ni plus ni moins que de l'homme derrière tous ces dessins-animés adaptés de films à succès. Malheureusement le net est assez pauvre en informations sur ce grand homme, il vous faudra donc vous contenter de cette petite liste de dessins-animés qu'il a pu produire. Je vous invite à rechercher par vous-mêmes plus d'informations sur lui, sachant qu'il est toujours en activité et qu'il continue notamment à produire les saisons des Simpsons année après année. C'est bien simple, dans les années '90 dès qu'un film à succès voulait se trouver une part de marché à la télévision auprès des plus jeunes, Richard Raynis était là où il fallait quand il le fallait. Grand nom de l'ombre, producteur méconnu mais tout-puissant, à qui nous devons des heures et des heures de glandage devant la télé le week-end. Donc, merci à vous Mr. Raynis, et on espère que la génération actuelle ne vous oubliera pas !

samedi 3 décembre 2016

Wolverine - Old Man Logan (Panini Comics - Septembre 2011)


Bien des années ont passé. Les super-vilains se sont unis sous la bannière des plus charismatiques et dangereux d'entre eux et sont parvenus à presque totalement exterminer leurs ennemis d'autrefois, ces héros en qui tant de gens croyaient. Sous la présidence de Crâne Rouge, les États-Unis sont divisés et les frontières redéfinies entre les vainqueurs. Wolverine vit désormais en humble fermier, quelque part au cœur de la Californie, domaine de la famille Hulk dégénérée. S'étant juré des années plus tôt lors de la grande catastrophe que plus jamais il ne se battrait ni ne sortirait ses griffes, celui que l'on appelle désormais simplement Logan mène une vie tranquille, avec sa famille, son foyer. Mais lorsque le temps de payer le loyer est venu et que les Hulks menacent de s'en prendre à ses proches, Logan prend alors la route en compagnie d'un vieil allié pour une livraison mystérieuse à l'autre bout du pays. Commence alors un long voyage à travers le territoire désolé et dévasté qui fut autrefois la plus grande nation du monde, au cours duquel Logan verra de ses yeux ce que sont devenus les rêves et les espoirs des gens du commun sous le règne des super-vilains. Brisé par ce qu'ils lui ont fait subir dans le passé, anéanti pourrait-on dire, il devra bientôt décidé de qui il est réellement. Est-il Logan, simple fermier... ou bien Wolverine, le plus terrible tueur qui soit ?

Mark Millar fait fort et nous donne ici une histoire devenue légendaire sur le personnage vieillissant et traumatisé de Wolverine, l'un des mutants les plus populaires de Marvel. Magnifiquement accompagné aux dessins par Steve McNiven, l'auteur nous livre un portrait sans aucune concession d'une nation tombée aux mains de ses pires ennemis et surtout d'un homme qui fait tout son possible pour maintenir sa famille en vie, ainsi qu'affronter ses vieux démons. Old Man Logan est une histoire violente, à ne pas mettre entre toutes les mains, et qui se lit rapidement contrairement à ce que son format Deluxe laisserait à penser. L'album se dévore tout seul, on savoure l'écriture autant que le dessin et on passe un excellent moment à suivre les tourments et derniers pas d'un personnage aussi populaire. A l'aube d'une sortie cinéma fortement inspirée de cette histoire, c'est peut-être bientôt l'occasion pour Panini de nous la ressortir sous un autre format, peut-être ''Marvel Select'' la collection à prix moyens qui réédite beaucoup de vieux Deluxe. Dans tous les cas si vous avez les moyens de mettre la main sur un exemplaire de cette histoire, faites-le et profitez-en à fond, on se retrouve d'ici quelques mois pour le dernier film sur Wolverine !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

vendredi 2 décembre 2016

La V.O. du vendredi n°48 : Vampirella tome 4 - Inquisition (Dynamite - Septembre 2013)


Quelques temps après les événements du tome précédent, nous retrouvons Vampirella en pleine chasse pour retrouver Sofia et la libérer de l'influence de Von Kreist avant qu'il ne soit trop tard. Mais malheureusement la belle vampire n'est pas seule sur les traces de la possédée, et l'armée du Vatican entend bien éliminer la menace une fois pour toutes, même si cela veut dire trahir son agent vampirique. Acculée, Vampirella est alors enlevée par le grand tribunal de la Balance cosmique pour répondre de ses actes en tant qu'agent de l'Ordre face au Chaos qui se renforce chaque jour davantage. Au point que Dracula en personne soit choisi par les forces du Chaos comme général de leurs armées, et que ce dernier ne nomme Von Kreist comme lieutenant ! Une guerre terrible va bientôt avoir lieu, qui risque bien d'embraser le monde entier, et cette fois-ci il faudra bel et bien en finir avec la menace que représente Dracula, qu'importe le prix à payer. Vampirella sera-t-elle apte à faire face à cette guerre sans merci, et sera-t-elle seule sur le front ?
En fin d'album, un petit chapitre supplémentaire sur une histoire de fantômes pas comme les autres, un ancien établissement scolaire hanté par les esprits des victimes d'un homme aux mœurs douteuses. Une affaire dans laquelle Vampirella se trouve embarquée malgré elle, simple spectatrice d'événements qu'elle ne peut arrêter. Cruelle leçon pour la belle vampire.

Un tome mené à un rythme assez rapide par Brandon Jerwa et dessiné avec assez d'attention par Heubert Khan Michael, qui change des trois précédents en concluant cet arc commencé avec Couronne de vers. Inquisition voit Vampirella être jugée pour ses actes et mise en confrontation avec ses fautes mais aussi ses réussites, afin de déterminer si oui ou non elle sera prête à affronter ce qui arrive. Après le final de cette guerre entre les forces de l'Ordre et celles du Chaos, nul ne sait encore ce qu'il adviendra du monde, mais cela risque en tout cas d'être bien différent de ce à quoi on était habitué jusque là, changement d'auteurs oblige.

jeudi 1 décembre 2016

Saint Seiya - The Lost Canvas Chronicles (Kurokawa - Novembre 2016)


Shion termine son combat contre l'alter-ego du dieu Kairos, quelques années avant le début de la grande Guerre Sainte qui coûta tant de vie. Désormais en possession de l'armure d'or du Bélier, Shion s'en va au Sanctuaire pour servir durant cette guerre.
Des années plus tard, alors que la Guerre Sainte est terminée et qu'il ne reste que des ruines à rebâtir au Sanctuaire, Kairos parvient à se matérialiser à nouveau et à retrouver une partie de ses pouvoirs. Il se rend alors au Sanctuaire d'Athéna, bien décidé à tout faire disparaître et à ramener l'âme de Tenma de Pégase dans le monde mortel, afin de l'utiliser contre les autres dieux sur l'Olympe. Alors que tout n'est plus que poussière et que même les plus vaillants guerriers tombent sous les attaques du dieu maudit, Shion, alors Grand Pope et vétéran, revêt une fois de plus son armure du Bélier et entreprend de détruire une fois pour toute le reliquat qu'est devenu Kairos, malgré sa puissance toujours bien présente. Une bataille acharnée dont le Grand Pope sortira vainqueur, grâce à l'aide de ses anciens amis et compagnons d'arme, tandis que le jugement final sera porté par Athéna et Tenma. Kairos, le dieu maudit, retourne au néant dont il n'aurait jamais du s'échapper, et paie enfin pour toutes ses manigances durant la Guerre Sainte. Justice est faite.

En bonus dans ce volume, deux histoires : la première se déroule peu avant le début de la Guerre Sainte et voit Shion, nouveau Chevalier d'Or du Bélier, revenir à Jamir pour y affronter une étoile démoniaque d'Hadès ayant pris possession de l'un de ses anciens camarades, le frère de Yuzuriha. La seconde histoire est davantage un petit clin d’œil à Shion et à son avenir durant la dernière Guerre Sainte, celle de notre époque, et au rôle ambigu qu'il sera amené à y jouer. Mais jamais il ne sera seul, toujours épaulé par les esprits de ses anciens compagnons.

Excellente série qui touche bientôt à son terme, encore un ou deux volumes je dirai puisqu'il faut encore raconter l'histoire des deux jumeaux Sage et Hakurei. Shiori Teshirogi, malgré quelques ennuis de santé et un déménagement qui n'en fini pas, est bien en grande forme et continue à nous émerveiller de son dessin si beau et clair, certaines couvertures font baver d'envie. Kurumada a bien fait de parier sur elle et de la laisser raconter les origines, les chroniques, des Chevaliers d'Or de The Lost Canvas, là c'est utile et vraiment bien exécuté, au contraire de ce qu'est vite devenue Episode G et sa descendance.

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

mercredi 30 novembre 2016

Spider-Man - Au nom du fils (Panini Comics - Septembre 2016)


La vie n'est décidément pas rose pour Peter Parker, alias Spider-Man. Non seulement son plus grand détracteur est devenu maire de New York, mais en plus voilà que Norman Osborn obtient quasiment les pleins pouvoirs sur la législation entourant les super-héros et fait régner sa loi avec son équipe de Dark Avengers. Mais le Tisseur n'est pas la seule cible d'Osborn : l'homme a également des plans pour son propre fils, Harry, meilleur ami de Peter... les choses sont donc loin d'être simples, alors que Harry peine à se faire accepter par son père et cherche tous les signes d'appréciation possibles, quitte à sacrifier pour lui plaire sa nouvelle vie. Peter, infiltré dans les rangs des Dark Avengers, va tenter de percer le secret qui entoure le grand projet de Norman pour son fils, à ses risques et périls. La vérité sera peut-être dure à accepter, et il y aura certainement de gros enjeux dans cette histoire de famille qui menace de devenir une tragédie à tout moment.

Ce cinquième tome de la saga Un jour nouveau dans la collection ''Marvel Deluxe'' de Panini nous présente une partie très intéressante de la vie de notre héros préféré, quand il est pourchassé publiquement par les forces de l'ordre et qu'il doit tout tenter pour sauver son meilleur ami de son diabolique paternel et de ses secrets. Une bonne lecture, qui nous rappelle ce qui fait le sel d'une bonne histoire sur Spider-Man et nous présente un affrontement très longtemps attendu, mais pas forcément celui auquel on pense...

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

lundi 28 novembre 2016

La question du lundi n°21 : Quelles sont les différentes fins ?


Au cours de cette année 2016, de nombreux mangas, plus ou moins emblématiques, se sont achevés au Japon : Nisekoi, Bleach, Kochikame, Toriko…
Plutôt que de juger la fin de ces œuvres, il est intéressant de regarder les différents types de fins que l’on peut trouver dans la littérature, cinéma, etc.

Quelles sont les différentes fins existantes et leurs caractéristiques ?

Le Happy End/Fin heureuse : Le mal est vaincu, le héros et l’héroïne se marient, ils vécurent heureux et eurent de nombreux enfants. Fin. C’est l’une des fins les plus utilisées dans les contes de fées et probablement la fin la plus employée tous médias confondus. Il n’y a plus de problème et tout va pour le monde ainsi que pour les différents héros. Cependant, cette fin à tendance à être de moins en moins employée, trop propre, trop lisse et qui renvoie pour certains à cette image idéalisée issue de notre enfance. Il n’est ainsi pas rare de trouver de plus en plus de fins dite douce-amère ou bien voir même déprimante.

La Bittersweet ending/Fin douce-amère : Le héros a triomphé du mal mais cela ne s’est pas fait sans mal (haha). Il y a eu de la casse, des compagnons du héros ont succombé à leurs blessures, même si le conflit est résolu, la situation est loin d’être idyllique, avec même parfois des signes annonciateurs d’une nouvelle menace. Cette fin est plus réaliste que le happy end, où la présence d’éléments négatifs est plus soulignée. Plutôt que d’avoir un tableau tout blanc ou tout noir, la fin douce amère est plus contrastée, en faisant l’une de ses forces.

La Fin déprimante/mauvaise : Le méchant triomphe et le mal règne en maître sur la Terre et toutes les personnes susceptibles d’y mettre un terme sont mortes ou bien vaincues. C’est la fin opposée au happy end. On peut y trouver de manière récurrente des morts, des situations désespérées, de la tristesse, un univers délabré, etc.

La Fin WTF (what the fuck) : Ce terme regroupe les fins non conventionnelles et où l’enchaînement des événements se retrouve quelque peu en décalage avec la conclusion laissant le spectateur, le lecteur dubitatif. Il est possible de citer la fin des films de Monty Pythons, Sacré Graal ou bien la vie de Brian. L’un des exemples les plus célèbres est la fin de la série animée Neon Genesis Evangelion dont les 2 derniers épisodes, 25 et 26, sont en décalage avec le reste de la série.
La Fin XZY : Ce n’est pas une fin à proprement parler mais dont la structure narrative est intéressante à souligner. Il s’agit de fins dont la conclusion ne suit pas un modèle temporel classique. Parmi les films célèbres, il peut être cité Pulp Fiction (la fin du film n’est pas la fin chronologique de l’histoire).

La Fin ouverte : Pareillement n’est pas une fin à proprement parler. La fin ouverte laisse au spectateur/lecteur, la possibilité d’imaginer une suite à l’intrigue par le biais de multiples indices sur lesquels s’appuyer. Il peut également laisser le choix d’interprétation au spectateur par rapport à la situation finale, c’est le cas notamment des films fantastiques qui laissent le choix entre une explication surnaturelle ou rationnelle.

La Fin différente de l’original : Sont regroupées les œuvres ayant été adaptées dans plusieurs formats (film, livre, jeu vidéo, etc.) et dont les fins sont différentes du modèle de base. Plusieurs raisons peuvent expliquées cela : L’œuvre originale n’étant pas achevée, il a fallu donc inventer une fin nouvelle. Autrement, il est possible que la fin originale ne convenait pas au public visé et donc à dû être remaniée en conséquence. On peut citer comme exemple la fin de la première série Full Metal Alchemist, le manga était encore loin de sa conclusion à l’époque.

La Fin sans fin : Parce qu’une fin sans fin est une fin en soi. Plusieurs raisons peuvent expliquer cela. Par exemple, la série n’a pas véritablement d’intrigue principale et peut donc être achevé sans nuire pour autant à l’ensemble de l’œuvre. Autre explication, par manque d’audience, la série peut être annulée purement et simplement ne laissant ainsi pas le temps de donner une fin à l’œuvre. Dernier cas de figure, l’auteur de l’œuvre décède avant d’avoir pu achever celle-ci.

La Fin harem : Dans certaines œuvres, le protagoniste principal peut avoir plusieurs personnes ayant des sentiments pour celui-ci et au terme de l’histoire, ceux-ci finissent tous ensemble ! C’est beau la fiction ! On peut citer comme œuvre s’achevant ainsi Sayonara zetsubo sensei (au revoir professeur désespoir) et probablement bien qu’encore en publication To Love Darkness semble s’acheminer vers cette conclusion.

La Fin en rêve/efface tout : L’un des protagonistes doté de pouvoirs, ou bien un artefact déclenche un phénomène qui va avoir pour conséquence d’annuler tous les événements ayant eu lieu et de recommencer à zéro. Cela peut être également réalisé par le biais d’un personnage qui a rêvé ce qui s’est passé et dont le réveil provoque cette annulation ou bien sert de prédiction pour éviter que le malheur frappe. La fin du premier Wishmaster peut être comptée dans cette catégorie de fin.

La Fin boucle temporelle : L’action conduit un ou plusieurs protagonistes à être enfermé dans une sorte de boucle répétitive, où les événements se répètent inlassablement. C’est le synopsis de départ notamment du film Le jour de la marmotte.

La Fin qui revient au départ : La scène de fin fait écho à une scène ayant été vue au début de l’aventure. Elle peut permettre de montrer une évolution de la situation, être un clin d’œil ou encore servir de fin ouverte ouvrant la porte à un développement ultérieur.

En espérant que cela vous ait permis de vous donner quelques informations, ceci est le mot de la fin !