Dans
ce sixième tome de la série Batman sous
l'ère DC Rebirth, trois histoires en une lecture !
Tout
d'abord, Batman et Wonder Woman se rendent dans un monde parallèle
assiégé en permanence par une armée de démons affamés et
sanguinaires, qui se renouvellent constamment. Pourquoi me
direz-vous ? Tout simplement parce que le gardien de ce monde,
celui que l'on nomme le Gentil Homme, le leur a demandé comme une
faveur, le temps pour lui de se rendre dans notre monde afin de
profiter de son mariage ne serait-ce qu'un peu. Mais quelques heures
dans le monde mortel valent des dizaines d'années dans la faille
entre les dimensions, et Sélina (Catwoman, la fiancée de Batman si
vous avez tout suivi) se rend vite compte que le marché est truqué !
Tentant le tout pour le tout afin de faire revenir son amant et sa
partenaire au plus vite, Catwoman parvient à convaincre le Gentil
Homme de reprendre son rôle dans le combat éternel qui est le sien.
Diana et Bruce regagnent donc le monde mortel, après avoir passé
près d'une trentaine d'années ensemble à lutter et à se confier.
Cette expérience, bien que sans conséquences, leur aura permis de
se rapprocher comme jamais auparavant.
Mais
ensuite, plus rien ne va : Poison Ivy a réussi l'impossible,
elle a pris le contrôle de tous les esprits de la planète. Plus de
7,5 milliards de personnalités, toutes réunies sous la coupe d'Ivy
et partageant toutes son esprit collectif, dans un seul et unique
but, la sauvegarde du monde quoi qu'il en coûte. Grâce à sa
perspicacité et à sa rapidité de réaction, Batman a réussi à se
mettre hors de portée de ce contrôle total, ainsi que Catwoman.
Mais que peuvent-ils à deux contre l'ensemble de l'humanité ??
Sans compter les super-héros et super-vilains qu'Ivy contrôle
également, bien entendu. Ce monde idéal est-il donc inévitable, un
piège se refermant sans possibilité de libération ? Ivy clame
haut et fort que tout cela n'est que pour le plus grand bien de la
planète, de tout son équilibre, son écosystème. Qu'à elle seule,
elle peut résoudre tous les problèmes engendrés par l'humanité au
fil de son développement et ce sans tuer qui que ce soit. Mais ça
n'est pas vraiment un monde idéal malgré tout, et des sacrifices
sont malheureusement nécessaires pour assurer le maintient de
l'illusion... des sacrifices que Batman et Catwoman sont également
prêts à faire de leur côté pour faire revenir Ivy à la raison,
et lui révéler enfin la vérité sur ses tous premiers crimes
qu'elle pensait impardonnables et inévitables. Libérant tout le
monde, traumatisée par cette expérience, Ivy est emmenée en
sécurité au sein du Sanctuaire, refuge pour les surhumains
fragilisés, afin d'y être soignée en paix. Mais, une fois encore,
son action fera réfléchir plus d'une personne...
Enfin,
dans la troisième et dernière partie de l'album, nous nous
retrouvons dans un nouveau monde idéal où Bruce Wayne n'a jamais eu
à affronter le deuil de ses parents, car Booster Gold le voyageur
temporel a fait en sorte que le crime ne se produise jamais. Un monde
où les Wayne règnent sur Gotham et la haute société, un monde où
le virus du Joker se répand comme une trainée de poudre, un monde
de violence et d'inégalités... un monde que Booster Gold va devoir
réparer avant qu'il ne soit définitivement trop tard ! Comme
cadeau de mariage, on peut rêver mieux. Mais le Bruce Wayne de cette
nouvelle réalité acceptera-t-il de tout perdre à nouveau ?
Grosse
sortie du mois de Janvier dernier, trois histoires réunies en un
seul album qui se lit quasiment d'une traite sans faire de pause
tellement il est passionnant. L'histoire qui m'a le plus touché est
celle qui donne son titre à ce sixième tome, avec Poison Ivy et la
théorie de l'intelligence collective plus forte que l'individu, mais
il est vrai que chacune est assez touchante et prenante à sa façon.
Difficile de dire ce qui ressort le plus, je pense qu'il s'agit d'un
tout que notre éditeur Urban a su réunir et mettre en valeur de la
meilleure des façons une fois encore. Au scénario bien sûr on
retrouve Tom King qui n'en finit plus de faire des merveilles, tandis
que le dessin cette fois-ci sera signé par de nombreux artistes
invités comme Joëlle Jones, Mikel Janin, Hugo Petrus et bien sûr
Tony S. Daniel. Graphiquement le passage avec Ivy est une vraie
tuerie, des détails dans tous les coins et une façon très innovatrice de concevoir le découpage des scènes et de la narration,
mais tout le reste de l'album est également bon à prendre alors
n'en perdez pas une miette ! La route de l'autel est encore
longue pour nos deux tourtereaux, mais patience nous y arrivons...
Sur
ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite
une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un
nouvel article !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire