L'enquête
d'Ice Pig et de ses agents touche à sa fin en ce qui concerne le
laboratoire de drogues de synthèse. Le principal responsable est
puni de la manière appropriée par la jeune justicière, après
avoir confessé ses crimes dans un élan d'honnêteté. Mais cela
réussira-t-il à entraver les actions de FARM ?
Pour
le moment, les choses sont loin d'être simples. Le commanditaire et
financier d'Ice Pig est toujours sous surveillance à défaut d'avoir
véritablement été démasqué par l'organisation, et il faut donc
trouver d'autres moyens d'entrer en contact avec lui car il est tout
bonnement hors de question de stopper les opérations.
Yamada
va d'ailleurs bientôt devoir enquêter sur une de ses vieilles
connaissances du Lycée, la fille populaire qui l'avait livré à
Clown précédemment. Noriha est dans les ennuis jusqu'au coup
maintenant que sa situation familiale et financière véritable vient
d'être dévoilée au grand jour par la police. Obligée de demander
de l'aide aux agences sociales, elle est contactée par un foyer pour
sans-abris et défavorisés qui lui propose de prendre tous ses frais
en charge dans l'attente de toucher ses premières allocations.
Mais
très vite, il s'avère que ce nouvel organisme social est en fait
une autre filiale de FARM, qui opère pratiquement en toute lumière
grâce à la complicité de certains agents des services sociaux
officiels. Cependant, grâce à Vespa et Yamada, Noriha sera tirée
d'affaire avant qu'il ne lui arrive des ennuis trop sérieux.
Désormais en fuite, Noriha sait ce qu'elle doit à son ancienne
ennemie... sans parvenir à la remercier sincèrement pour autant.
Et,
alors que notre duo enquête à présent dans une convention de
cosplay autour des jeux-vidéo afin de protéger la fille d'un haut
dignitaire de l'administration pénitentiaire ayant reçu des
menaces, probablement venant de FARM, une nouvelle surprise de taille
les attend ! L'organisation criminelle a en effet fait des
investissements très importants pour l'occasion, faisant appel aux
services d'un hacker et terroriste professionnel pour se faire passer
pour Ice Pig et commettre des atrocités en son nom pour ternir pour
de bon sa réputation. Car on ne s'oppose pas impunément à FARM !
Yamada
va être obligée de faire un choix déchirant et se retrouvera
première manipulée dans ce grand jeu morbide et sadique, qui
réveillera chez elle les pires souvenirs de ses années d'esclavage.
Totalement impuissant pour le moment Vespa est incapable de l'aider
et doit la laisser se mettre la police à dos tandis que le faux Ice
Pig organise une véritable chasse à l'homme dans toute la ville,
avec à la clé la menace de faire exploser plusieurs bâtiments de
Tokyo si ses exigences ne sont pas satisfaites !
FARM
tente de dissimuler ses traces maintenant que l'organisation a été
repérée par les autorités, du moins les agents non-corrompus, et
elle entend bien faire payer à Yamada ses actions et dénonciations
précédentes. FARM ne reculera devant rien à présent, tous les
moyens sont bons pour parvenir à éliminer cette menace constituée
par une simple Lycéenne douée en informatique. La démesure de
cette nouvelle aventure est à la hauteur de la haine que FARM et
Yamada se portent ! Qui parviendra à vaincre au bout du
compte ? Plus que jamais, Ice Pig risque désormais sa propre
vie !
---
Eh
bien voilà c'était attendu mais avec ce troisième tome la petite
série Ice Pig conforte son
succès auprès du lectorat et monte de plusieurs crans dans
l'intensité de l'intrigue ! Le face à face final n'est pas
loin, je l'imagine même très bien mais il peut y avoir beaucoup de
rebondissements d'ici-là comme nous l'ont prouvé les premiers
tomes. Yukai Asada mène sa barque et fait de ce seinen en seulement
cinq tomes une vraie bonne surprise, je me régale à chaque nouvelle
lecture !
Et
pour finir, c'était le dernier article de 2020 ! Je vous
souhaite donc un très bon Réveillon
du 31 Décembre, et je
vous souhaite de démarrer les premières heures de la nouvelle année
de meilleure façon que celles de l'année écoulée ! On se
retrouve très bientôt sur Radiophogeek pour la suite de la semaine
et le début de 2021 !
Sur
ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite
une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un
nouvel article !
Alicia
et Peter Wolf sont frère et sœur, mais pratiquement devenus des
étrangers l'un pour l'autre depuis le divorce de leurs parents bien
des années plus tôt. Alors qu'elle est étudiante à l'Université
dans sa ville natale de Québec, Alicia décide un jour de reprendre
contact avec son frère, qui vit désormais à Vancouver à l'autre
bout du continent.
Dans
sa vie privée, Alicia travaille pour un restaurateur qui a des
demandes assez particulières de la part de ses clients, demandes
auxquelles Alicia accepte de répondre afin de se faire davantage
d'argent et de sortir la tête de l'eau. Elle rencontre aussi
Juliette, sa voisine de palier, et les deux jeunes femmes nouent
bientôt une relation très fusionnelle bien qu'elles soient très
différentes l'une de l'autre.
Mais
soudain, c'est le coup de tonnerre : Alicia est retrouvée morte
pratiquement nue et seule sur la route, les spécialistes concluant à
une overdose de drogue en vogue chez la jeunesse locale. Quand Peter
l'apprend, il se décide aussitôt à se rendre jusqu'à Québec pour
mener sa propre enquête et remonter la piste de celui qui est
responsable de cette mort. Car à ses yeux, il n'en doute pas, Alicia
n'a pas fait une simple overdose : quelqu'un l'a assassiné et a
maquillé ça de cette façon. Il est en persuadé, et son instinct
ne le trompe que très rarement en la matière.
Et
pour cause : Peter est tueur à gages. Sa sœur, c'est
pratiquement tout ce qu'il avait de bien dans sa vie tortueuse, et il
ne fallait pas la lui arracher ainsi. Commence alors une traque sans
merci à travers les milieux les plus sombres de la ville de Québec,
où Peter se mêlera rapidement à une véritable histoire d'horreur.
Cadavres qui s'accumulent, disparitions inquiétantes, étrange
société secrète qui se réunit tard le soir et mange des mets
douteux, et surtout trois hommes aux profils bien louches qui
trempent dans encore plus d'atrocités... cette fois, le prédateur
en Peter a carte blanche pour satisfaire sa soif de sang et de
vengeance ! Mais le Loup n'est peut-être pas celui que l'on
croit...
---
Ça
faisait bien quelques années depuis mon dernier article sur un Conte
Interdit de chez ADA, cette sympathique maison d'éditions de la
Belle Province. J'avoue avoir été refroidi pas mal par ma lecture
de leur version de Peter Pan,
mais je n'aime pas les blocages et il étant grand temps de replonger
dans les ténèbres pour leur faire face. Quoi de mieux dans ce cas
qu'un récit très glauque à propos de moult sévices sexuelles et
de cannibalisme, entre autres ?
Une
version horrifique vraiment tordue du conte des Trois
Petits Cochons,
où personne n'est vraiment innocent et où tout le monde peut mourir
à n'importe quel moment, de façon atroce de préférence. L'auteur,
Christian Boivin, s'amuse à nous emmener toujours plus loin dans la
violence décrite de façon très crue, qu'elle soit physique ou
sentimentale. Les multiples références qui parsèment ce court
roman sont toutes expliquées, même les plus évidentes, ce qui rend
ce récit très accessible. Il faut parler un peu anglais pour
comprendre certaines répliques ou paroles de chansons exploitées
dans le texte, mais à part ça c'est un niveau très -trop-
abordable.
Si
vous n'avez pas peur des ténèbres, de la violence, du sang et de la
rage pure, alors sautez le pas vous aussi et plongez la tête la
première dans les tréfonds de la noirceur humaine, pour voir tout
ce dont notre espèce est capable quand elle décide de faire le Mal.
Un conte loin d'être destiné aux enfants vous l'aurez compris, et
ce n'est que le troisième de la collection que je lis ! Ayez le
cœur bien accroché et mettez votre sensibilité de côté car elle
sera rudement mise à l'épreuve autrement.
Sur
ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite
une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un
nouvel article !
Je
fais un petit tour dans mes archives non-lues durant ces vacances de
Noël, et devinez sur quoi je tombe ?
Difficile
de résumer un album de Rick & Morty.
Non, vraiment, j'ai retourné le problème dans tous les sens et ce
serait préjudiciable au bas mot de vous parler de ce qui se passe
dans ce premier tome de la série publiée chez nous par HiComics, le
label de Bragelonne. Non pas parce que l'histoire est incroyablement
complexe avec un retournement de situation à vous faire vriller le
cerveau, mais simplement parce qu'il se passe bien trop de choses et
que c'est bien plus marrant de les découvrir sans spoil !
Si
vous aimez la série d'animation du même nom qui a débuté en 2013,
œuvre géniale de Dan Harmon et Justin Roiland, le comic-book
devrait vous ravir autant que moi ! Humour noir, voir absurde la
plupart du temps, des répliques qui tuent et qui s'enchaînent à un
rythme endiablé, des personnages attachants mais surtout déconnants,
bref la formule idéale signée Zac Gorman et CJ Cannon, avec en
bonus des petits interludes de Marc Ellerby. Vous ne les connaissez
pas ? Normal. Mais ils valent le coup !
Alors
si vous vous attendiez à une fiche bien résumée et présentée en
bonne et due forme, désolé de vous décevoir mais -buurp-
il faudra vous faire une idée par vous-mêmes pour une fois !
Seul petit bémol selon moi, le graphisme qui est vraiment... disons
que sans l'animation fluide de la série d'Adultswim, c'est beaucoup
moins attirant tout de suite. On peut rapprocher le style de celui de
la ligne-claire qui nous est si chère, mais ça serait insultant
pour elle.
Prenez-le
juste comme ça vient et comme c'est, pas de prise de tête. Un bon
comic-book peut-être mal dessiné mais avec tout ce qu'il faut pour
vous offrir un délire non-stop et vous donner envie de revoir la
série animée depuis le début, surtout maintenant que la tant
attendue quatrième saison est sortie ! Une chose est sûre,
vous ne verrez plus jamais les deux personnages-titres comme avant...
ou pas.
Sur
ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite
une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un
nouvel article !
Le
multivers est vaste, presque infini disent certains. Et où que l'on
aille, on y trouve de nombreuses merveilles... mais aussi de
nombreuses sources de souffrance. Chandra, la célèbre Planeswalker,
fait partie des rares individus capables de voyager d'un plan à
l'autre de l'existence, et de visiter les mondes qui composent le
multivers. Sa magie de feu est renommée dans bien des mondes, ainsi
que sa fougue et sa puissance au combat.
Mais
depuis la défaite des Sentinelles sur Ravnica, Chandra n'est plus
vraiment elle-même. Elle cherche sans répit ni repos un moyen de
racheter ses fautes, elle s'attribue une défaite qui est loin d'être
la sienne, et la culpabilité lui fait prendre des risques
inconsidérés. Se lançant à corps perdu dans une série de
sauvetages sur les différents mondes qu'elle visite, Chandra se perd
un peu plus chaque jour et évite soigneusement d'explorer sa propre
souffrance.
Mais
lorsque Tibalt, un autre Planeswalker, la prend pour cible après un
cuisant échec, c'est la goutte de trop pour Chandra qui manque de
craquer. Elle décide alors de revenir à la source de tout, là où
tout a commencé pour elle, aux sources de sa légende et de celle de
Nicol Bolas le terrible. L'introspection la mène sur la bonne voie,
mais quand ses proches sont à leur tour pris pour cibles par Tibalt
pour l'atteindre, elle ne peut plus rester silencieuse. Chandra se
déchaîne alors comme jamais, pour prouver à son adversaire mais
surtout à elle-même qu'elle est encore loin d'être brisée !
---
J'abats
tout de suite mon jeu : je ne connais pratiquement rien de
l'univers de Magic – The Gathering.
Mais j'ai sélectionné cette première lecture pour ce qu'elle est,
une porte d'entrée qui, sans nous prendre par la main non plus,
permet à des néophytes comme moi de découvrir et de suivre les
aventures de personnages majeurs de ce jeu de cartes si célèbre,
sans déclencher pour autant l'envie d'y jouer durant des heures.
Les
auteurs, Vita Ayala pour le scénario et Harvey Tolibao pour le
dessin (assisté de Tristan Jurolan), donnent leur meilleur pour
faire vivre la légende de Chandra et la rendre passionnante de bout
en bout, qu'importe si l'on n'y connaît pas grand chose au final !
C'est une histoire intemporelle et qui n'a pas de frontières, une
histoire de quête de rédemption, de quête de vérité, de quête
de soi-même surtout. Une histoire sincère que l'on peut tous
comprendre, avec un niveau de langage assez moderne en plus ce qui ne
gâche rien.
Je
reconnais que je pensais trouver des dessins un brin plus soignés de
la part de Harvey Tolibao mais il donne ici dans un style énergique
qui, s'il n'est pas tout en finesse, reste efficace et visuellement
attractif et évidemment assez varié pour bien retranscrire toutes
les subtilités de l'univers Magic. Partant de là, que demander de
plus ? Une suite, évidemment !
Un
grand merci à toute l'équipe de chez HiComics qui s'est donnée le
mal de faire paraître ce comic-book un brin particulier, c'est une
découverte très intéressante et un bon point à mettre au crédit
de leur catalogue qui s'étoffe de plus en plus mine de rien.
Rendez-vous dès demain pour un autre plongeon !
Sur
ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite
une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un
nouvel article !
Tout
allait pour le mieux pour le trio d'amis de toujours formé par
Brett, Dawn et Emma. Mêmes études, mêmes ambitions, mêmes goûts,
tout les rassemble ! Alors, avant de démarrer leur cabinet
d'avocats, ils décident de faire un dernier voyage jusqu'en Grèce,
terre de mystères et d'antiques légendes.
C'est
la dernière fois que Brett et Dawn virent Emma. Ils rentrent au pays
sans plus avoir la moindre nouvelle d'elle, comme si elle avait tout
bonnement disparu de la surface de la Terre, à peine un simple mot
laissé derrière elle sans aucune signification. Les deux amis
restants digèrent mal cette histoire mais ne peuvent rien y faire.
La mort dans l'âme, ils acceptent de travailler pour le bureau du
procureur et de passer à autre chose.
Mais
contre toute attente, Emma Sonnet revient dans leur vie par la grande
porte en tant que remplaçante du procureur qui part à la retraite
sous peu ! Il aura fallu huit ans d'absence et de questions sans
réponses, mais Emma semble bel et bien de retour. Pourquoi cette si
longue disparition ? Que cache-t-elle ?
Peut-être
que la vérité n'est pas si simple à raconter. En réalité, Emma
Sonnet se retrouve au cœur d'un jeu complexe de résurrections et de
combats mythologiques, et elle est apparemment la Dixième Muse,
celle de la Justice ! Une Muse qui pourtant selon le Panthéon
Grec n'existe tout simplement pas... mais les pouvoirs d'Emma sont
bien réels, eux, et lui permettent de combattre le mal et ses
nombreux agents lancés à ses trousses !
Notre
héroïne doit donc mener deux vies de front, reconquérir ses
anciens amis tout en se battant contre des hordes de tueurs venus
pour mettre fin à sa vie avant même qu'elle ne réalise pleinement
ce qui lui arrive. Oui, Emma Sonnet est de retour, avec elle aussi
beaucoup de questions à poser... mais elle n'est pas la seule !
---
Je
vous fais un résumé presque complet de ce premier tome de la série
chez le petit éditeur indépendant Wanga Comics, et j'espère qu'il
vous plaira parce que c'est difficile de rester positif ! Pour
la faire courte, j'ai sauté sur cette parution dès que j'en ai eu
connaissance, avec beaucoup d'attentes et d'espoirs, en grande partie
à cause du dessin je le reconnais volontiers et du nom de l'auteur,
nul autre que Marv ''Teen Titans'' Wolfman s'il vous plaît !
Si
le scénario n'est pas exceptionnel en soi, le graphisme lui est
vraiment bon, plein d'énergie, ça a le parfum des années '90 qui
me séduit toujours tout particulièrement, bref tout était sur la
bonne voie pour me faire passer une super lecture. Mais voici les
défauts : album assez petit et mince, police d'écriture très
petite qui fait bien mal aux yeux au bout d'un moment, et absence
totale de bonus en fin de tome.
Je
ne vais pas jeter la pierre aux gars de chez Wanga qui ont
certainement fait de leur mieux avec ce qu'ils avaient, car il semble
que ce projet d'adaptation ait connu des tas de problèmes en cours
de route, ce qui peut expliquer la maigre qualité du produit fini.
C'est vraiment dommage parce que ça partait tellement bien
pourtant !
Ce
que je ne peux pas laisser passer, en revanche, c'est le manque total
et flagrant de relecture. Je comprends que les soucis accumulés pour
cette parution aient pu totalement fatiguer le personnel, mais là je
n'ai pas vu un seul chapitre, pas une seule page même, sans une
faute de syntaxe, de grammaire, d’orthographe et de conjugaison. La
totale ! Être une petite boîte et avoir connu des déboires
n'excusent en rien ce manquement de respect envers les lecteurs et
les fans, et je suis bien déçu je peux vous le dire.
J'avais
vraiment envie de parler de cette série en bons termes, et je suis
toujours attiré par certains des projets annoncés de Wanga encore
aujourd'hui, mais je suis un peu plus frileux maintenant que j'ai vu
ce que donne leur édition. Comme quoi, ça m'apprendra à trop
souvent juger un livre sur sa couverture... et encore une fois, c'est
vraiment dommage parce qu'à part ces défauts l'histoire est
prenante, le dessin encore plus, et je ne suis pas passé loin du
coup-de-cœur !
Wanga
Comics, si vous écoutez ou lisez cet article, sachez que je ne vous
en veux pas et que je compatis totalement aux embûches que vous avez
rencontré, mais la prochaine fois s'il vous plaît faites au moins
l'effort d'une relecture complète avant de publier le tome suivant.
D'après le site de l'éditeur V.O., Arcana, il y a au moins quatre
tomes déjà parus sur ce run de Marv Wolfman, et une dizaine au
total si on prend toute la série. J'aimerai vraiment beaucoup les
lire chez vous, qu'importe le format à la limite, pourvu que le
confort de lecture soit repensé ! D'avance merci, et bon
courage !
Sur
ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite
une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un
nouvel article !
Cathy
et Dan poursuivent leur expérience de relations entre plusieurs
couples consentants, mais ce ne sera pas sans anicroches ! Comme
par exemple, quand Dan apprend par l'un de leurs partenaires que
Cathy l'a rencontré hors du cadre de vie privée et sans le lui
dire. Dan en fait sans doute toute une histoire pour pas grand chose
puisque Cathy n'a aucun sentiment particulier pour Clint, mais il
prend néanmoins cette révélation comme une petite trahison et
prend ses distances pour réfléchir.
Les
choses pourraient être bien pires et bien plus mal tourner, surtout
quand Cathy manque une fois de plus un rendez-vous chez le thérapeute
conjugal à cause de son boulot très prenant ces temps-ci. Mais,
comme nos deux amoureux s'aiment sincèrement et sont véritablement
prêts à tout l'un pour l'autre, ils finissent par se réconcilier
tendrement et passent à autre chose. La vie reprend son fil, avec un
nouveau souffle bienvenu !
Lors
d'un séjour en Floride pour les vacances avec leurs enfants, Cathy
et Dan décident de fréquenter un club spécialisé dans les
relations à plusieurs et particulièrement les orgies, le tout en
sécurité bien entendu. Mais bien que le cadre soit des plus
agréables, Dan préfère s'abstenir, pas encore prêt pour sauter le
pas. Cathy comprend et le laisse aller à son rythme, profitant tous
les deux de leur soirée de libre.
Mais
sitôt de retour en Californie, les choses vont se pimenter quelque
peu. Cathy prépare une très bonne surprise à son mari pour son
anniversaire et fêter la vente de son premier roman à un éditeur,
et c'est un Dan on ne peut plus ravi qui a droit à trois belles
créatures n'attendant que son bon vouloir pour commencer les
réjouissances ! Alors, lorsque le moment vient de préparer
l'anniversaire de Cathy à son tour, Dan pense tout de suite lui
faire plaisir en lui organisant une relation d'un soir avec un homme
plus jeune, ce qu'elle accepte sans trop de mal. Mais la jeunesse va
également avec le manque d'expérience, et lorsqu'un accident se
produit malheureusement il est trop tard pour faire marche arrière.
Stressée
par cet accident et par l'évolution de sa carrière qui prend
vraiment son envol, lui laissant encore moins de temps libre, Cathy
tente de s'organiser et de faire la part des choses dans son esprit.
Mais quand elle reçoit les résultats de son test anti-MST, une
surprise de taille l'attend... elle est enceinte ! Que vont
décider nos deux amoureux aventureux au sujet de ce futur bébé ?
Vont-ils le garder, tout en sachant que ce n'est pas le bon moment et
que ce pourrait être aussi bien l'enfant de Dan que d'un amant
malchanceux ?
---
Eh
bien voilà de quoi terminer l'année en beauté, le troisième tome
de Swing la série éditée
par Top Cow/Image en V.O. et fruit de la collaboration de plusieurs
artistes renommés : Linda Sejic, Matt Hawkins, Jenni Cheung et
rejoints ici par Yishan Li, une dessinatrice très talentueuse qui a
su se mettre au diapason de cette histoire de romance un peu
particulière.
Que
dire sinon que j'ai encore une fois beaucoup aimé cette lecture, la
série prend de l'ampleur et nos deux héros de l'amour vont
connaître leurs premières vraies tensions au sujet de leur style de
vie, sans pour autant y renoncer, et la réconciliation sur
l'oreiller sera toujours le meilleur des remèdes avec un brin
d'honnêteté. Mais à la fin de ce tome la véritable épreuve
apparaît enfin, et nous ignorons totalement comment va réagir Dan
en apprenant à son tour cette nouvelle. La suite pour le tome 4,
déjà prévu et sûrement en cours d'écriture à l'heure actuelle !
Pour
patienter, l'auteur nous fournit beaucoup de renseignements sur sa
vie privée et sur sa propre expérience de swinger, ainsi et surtout
que les règles de base à respecter et à faire évoluer, règles
reprises mot pour mot par Cathy et Dan dès le début de leurs
aventures. En bonus, un preview vraiment sympa sur une nouvelle série
du Sejic-verse, First Print,
que je vous présenterai un jour prochain à n'en pas douter car ça
m'a réellement intrigué !
Voilà,
c'est tout pour cette fois ! N'hésitez pas à élargir vos
horizons vous aussi et à vous lancer dans de nouvelles aventures,
avec prudence et respect bien évidemment. Je vous souhaite un très
Joyeux Noël 2020,
en espérant sincèrement que l'année à venir sera bien meilleure
pour tout le monde que celle écoulée ! Soyez toujours au
rendez-vous comme vous l'êtes depuis pratiquement 7 ans maintenant,
le blog ne serait rien sans votre fréquentation assidue !
Yamada
a été enlevée par des camarades de classe qui veulent la vendre au
Clown, le proxénète et trafiquant d'esclaves qui offre ses services
à FARM. Les filles et leur meneur pensent que Yamada n'est autre
qu'Ice Pig, le fameux hacker qui cause tant de problèmes aux
opérations de FARM depuis un moment. Et ils ont raison... mais les
maigres indices sur lesquels ils se basent ne leur seront d'aucune
utilité une fois Vespa entré en jeu !
En
effet, l'esclave tout neuf de Yamada va faire équipe avec un nouveau
collègue du nom de Nirvana, et à eux deux sur les ordres du
commanditaire d'Ice Pig ils vont mettre une sacrée pagaille sur le
lieu de l'échange convenu avec Clown. Ce dernier finira d'ailleurs
par être démasqué et arrêté ainsi que ses complices, mais le
sort qui l'attend est bien pire que la prison... Clown finira
lui-même vendu par le réseau FARM comme esclave, à ces mêmes
personnes qui lui versaient des fortunes pour son trafic il n'y a pas
si longtemps ! Ce n'est que justice aux yeux de Yamada.
Mais
pas le temps de savourer ce petit succès, car un autre gros poisson
va bientôt mordre et une nouvelle affaire parvenir entre les mains
d'Ice Pig : un jeune étudiant en pharmacologie est porté
disparu depuis un moment et le commanditaire mystérieux de nos
jeunes enquêteurs leur demande de faire toute la lumière sur cette
situation problématique. Car les talents de cet étudiant pourraient
être utilisés, entre de mauvaises mains, pour créer de nouvelles
drogues de synthèse qui inonderaient le marché noir et feraient
d’innombrables victimes.
Cette
fois c'est Vespa qui s'y colle et qui fera l'appât pour que Yamada
puisse suivre sa progression en temps réel via ses logiciels de
surveillance et la puce implantée dans son cher esclave dévoué.
Mais alors qu'il rassemble des informations qui mènent tout droit à
une organisation caritative qui lutte contre le fléau de la drogue,
il est enlevé à son tour et durement interrogé puis torturé pour
livrer ses contacts.
Yamada
doit agir rapidement, elle prend les devants et se rend à l'endroit
où la puce GPS localise Vespa. Elle y découvre alors ce que son
esclave n'a pas eu le temps de lui dire : c'est l'ONG elle-même
qui organise le trafic de drogues de synthèse, en exploitant le
génie de Manaka, l'étudiant disparu ! Sachant que le temps lui
est précieux et que certaines personnes sont en train de remonter
jusqu'à lui, le meneur de cette ONG impie décide d'éliminer tous
les témoins et de déplacer son affaire ailleurs. Le temps est donc
compté pour Vespa et Manaka qui se retrouvent parmi les victimes
potentielles de ce nettoyage !
Et
pendant ce temps, le commanditaire d'Ice Pig est lui-aussi démasqué
par les agents de FARM, qui ne perdent pas leur temps de leur côté
et mènent bien sûr leur propre enquête. Le tueur envoyé pour
l'éliminer, cependant, fait partie de ses proches et la situation
risque de devenir incontrôlable... à moins que FARM ne soit
totalement certaine de l'allégeance de son agent malgré ses liens
de famille.
---
Second
tome du manga de Yukai Asada, publié chez nous par Delcourt/Tonkam
avec beaucoup de soin ! L'action accélère, sitôt un membre
majeur de FARM identifié et mis hors d'état de nuire un autre prend
sa place parmi les cibles d'Ice Pig, le lecteur n'a pratiquement pas
le temps de souffler et on entrevoit seulement maintenant à quel
point cette organisation criminelle peut être tentaculaire. Comment
une Lycéenne et son esclave dévoué pourront-ils s'en sortir face à
un monstre d'une telle ampleur ?
J'aime
toujours autant, le graphisme est très bon et l'action fluide et
claire, le scénario également, donc aucun vrai mauvais point pour
le coup à part peut-être le ton très sombre de ce seinen classé
''Borderline'' par l'éditeur lui-même. Des sujets sensibles y sont
abordés, les personnes fragiles sont donc invitées à ne pas se
faire souffrir inutilement.
Ice
Pig met en lumière les aspects
les plus noirs de la société contemporaine où l'argent est le
moteur de tout y compris du pouvoir et où tout est permis pour
certains des plus puissants, au détriment des basses classes dont
personne ne se soucie vraiment. Une vérité dure à avaler mais qui
reste plutôt tristement réaliste quand on regarde les dérives de
nos systèmes actuels. Ça fait réfléchir... et prendre conscience
encore une fois que bien souvent la réalité dépasse la fiction !
Sur
ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite
une bonne lecture et un bon Réveillon
de Noël 2020 surtout, en
espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !
Bonjour
à toutes et à tous, nouvelle dizaine d'articles écoulée et donc
nouvelle présentation d'un recueil d'illustrations ! Ce
mercredi, place à la beauté, la douceur et la pureté dirais-je
même, avec le second sketchbook de Stanley Lau, dit Artgerm pour les
intimes !
Vous
pouvez déjà le voir rien qu'avec la couverture choisie par
l'artiste (Spider-Gwen, personnage relativement récent à l'époque
et même encore aujourd'hui) il sera question une fois de plus de
personnages féminins, exclusivement, tirés de la pop-culture de
tous horizons.
J'ignore de qui il s'agit, mais quelle beauté !
C'est
l'occasion d'admirer le trait crayonné si doux de l'artiste, je
pense que l'on peut vraiment parler de douceur car c'est l'impression
première qui ressort quand on regarde un de ces dessins. C'est sans
doute également l'effet des couleurs choisies et des teintes, mais
je crois aussi que les traits du personnage donnent également cette
impression de douceur générale qui se dégage. Il n'y a qu'à
observer !
Korra en plein effort, l'air sereine et focalisée
Même
des personnages à la mine farouche ou concentrée par une tâche
surhumaine, comme Red Sonja ou bien encore Korra (Avatar – La
légende de Korra) ont tout de
même ce je-ne-sais-quoi de doux et pur qui émerge de leur prestance
et de leurs traits. C'est une caractéristique propre à Artgerm et
qui je l'espère reflète un trait de caractère présent chez
l'artiste au quotidien, ou du moins dans son idéalisation des corps
et visages féminins.
Red Sonja, tout simplement divine !
Notez
au passage le travail sur les proportions et les musculatures des
femmes représentées ici, comme Red Sonja encore ou bien Tifa
(Final Fantasy VII)
dont le ventre et les abdominaux si bien dévoilés par le crop-top
sont juste magnifiques. Ce n'est évidemment pas le seul argument de
ces belles jouant pour elles, mais pour ma part c'est un détail
agréable à l’œil et qui attire toujours l'attention !
Tifa nous fait rêver quoi qu'il arrive
Notez
comme elles resplendissent de charme, de cette pureté qui n'est pour
ainsi dire pas de ce monde, sans être hautaines ou mutines comme
peuvent l'être la plupart des filles dessinées par Jamie Tyndall
par exemple. La séduction est un thème primordial et tout un art,
où Artgerm et ses sublimes modèles excellent plus qu'avec n'importe
qui d'autre.
Joyeux Noël Spidey !
Vous
aurez remarqué sur la couverture que cet exemplaire est signé par
l'artiste, il ne vous en coûtera que 5$ supplémentaires si vous
souhaitez cette petite dédicace par rapport au prix de vente normal
de ce sketchbook sur les différents sites Internet, dont celui de
l'artiste lui-même où vous le trouverez à 30$ sans signature (et
sans les frais de port). Certaines boutiques en ligne comme Original
Comics (je sais que je vous parle beaucoup d'eux mais ils se bougent
vraiment beaucoup) peuvent vous les procurer et vous les livrer pour
le même prix en Euros.
Il
nous reste beaucoup d'autres recueils d'Artgerm à explorer, qu'il
s'agisse de ses travaux personnels et de ses hommages aux différentes
séries qu'il suit et admire ou bien ses commandes chez DC et Marvel,
pour lesquelles des portfolios entiers sont disponibles chez ces deux
éditeurs principalement. Je vous présenterai tout cela bien entendu
sur le blog au fur et à mesure et au même rythme que d'habitude,
n'hésitez pas à donner votre avis également dans les commentaires
si vous avez des crushs !
Sur
ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite
une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un
nouvel article !
Le
commando d'élite V-8 est affecté à une nouvelle mission de traque
et d'élimination : un groupe de Bloods particulièrement
sadiques et sanguinaires sévit dans un coin du désert Américain,
et a déjà massacré tous les clients d'un dinner au bord de la
route. Le commando suit les traces jusqu'à une mine désaffectée
censée n'être habitée que par des étudiants écologistes, mais
qui abrite en réalité tout un complexe souterrain comprenant des
laboratoires dernier-cri et attirant toutes les convoitises.
Luther
découvre alors, grâce à un nouvel agent très secret qui s'invite
dans son équipe, que le Gouvernement lui-même a subventionné une
partie de ces installations et des recherches qui y sont menées pour
créer une nouvelle espèce de super-vampires inarrêtables qui
pourraient bien faire pencher la balance en faveur du camp des Beats
dans cette guerre horrifiante. Mais très vite les choses se corsent
quand les super-soldats se rebiffent et tentent d'éliminer tout le
monde sur place, et de lourdes pertes seront à prévoir des deux
côtés.
Lashonda
et Taurus, quasiment les seuls survivants de V-8, sont ensuite
envoyés en mission à Paris pour mettre la main sur un détecteur de
gène vampirique actif dans l'ADN humain. Si elle existe, cette
technologique pourrait également renverser l'équilibre des forces
en présence, suivant le camp qui s'en emparera et pourra ainsi
assurer sa suprématie. De nombreuses puissances mondiales veulent à
tout prix cet appareil, mais il faut passer par une certaine Dame
Blanche pour négocier le tarif.
Nos
deux militaires tombent d'ailleurs, après une bonne échauffourée
dans les égouts, entre les mains de la Dame Blanche et sont
contraints par cette dernière à révéler leurs peurs les plus
profondes ainsi que leur réelle volonté s'ils entraient en
possession du détecteur. Pendant ce temps aux États-Unis Luther
entre en contact avec une nouvelle faction qui dit ne désirer que la
paix et l'harmonie équilibrée entre les deux espèces
belligérantes, et avoir besoin de son aide et de ses connaissances
pour cela. Tiraillé entre ses différents serments, Luther finit par
prendre une décision qui le mettra en grave danger quoi qu'il arrive
et où qu'il se tourne ensuite.
---
Je
ne vais pas y aller par quatre chemins : je n'ai pas vraiment
aimé cette lecture. Le premier tome ne m'avait déjà pas
franchement convaincu, mais là l'album m'est presque tombé des
mains tant j'ai eu de mal à m'y plonger. Les dessins de Marco Turini
et Alan Robinson n'aident pas, c'est sûr, et ce n'est vraiment pas
un style graphique que j'affectionne ou qui me séduit
particulièrement, on partait donc déjà sur une mauvaise base.
Mais
le scénario est d'un plat, c'est presque dommage car il y a du
potentiel mais cette adaptation graphique des romans de Jonathan
Maberry n'est clairement pas à la hauteur des ambitions. Je ne me
suis senti concerné à aucun moment par le sort des personnages ni
par les enjeux qui restent très généraux et génériques dans le
genre.
On
peut cependant noter la qualité de l'édition de Graph Zeppelin et
le travail derrière, mais ça ne suffit pas à sauver les meubles
malheureusement. Pas vraiment une lecture que je conseillerai, et
certainement pas inoubliable. Préférez-lui les romans ou bien la
série Netflix, je suppose que davantage de moyens et de soins y ont
été appliqués.
Sur
ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite
une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un
nouvel article !
Sortant
tout juste d'une rupture amoureuse difficile qui le force à se
remettre profondément en question, Hugo est ce que l'on pourrait
appeler un dépressif léger. Il cherche surtout un moyen d'oublier,
de refaire sa vie sans répéter les mêmes erreurs, et si possible
de se reconstruire en une meilleure version de lui-même.
Alors,
lorsqu'il tombe sur une annonce au détour d'un forum sur Internet,
il y prête toute son attention. Passer tout l'Été dans une station
de ski au fin fond des Alpes, coupé du reste du monde, avec quelques
autres saisonniers et locaux afin d'entretenir la station en
attendant l'arrivée de l'Hiver et de la haute saison. Des travaux
physiques essentiellement, le grand air, la convivialité. Que
demander de plus quand on vit à Paris et que l'on se sent paumé ?
Hugo accepte presque aussitôt.
S'embarquant
pour Val Quarios, Hugo ignore encore qu'il vient de se jeter dans la
gueule du loup et que son Été ne va ressembler à aucun autre.
Quelque part dans ces hauteurs, à l'abri du reste de la
civilisation, un mal rôde et fait ses proies des faibles d'esprit et
de ceux qui posent trop de questions. A peine quelques jours après
son arrivée les tragédies s'enchaînent autour de Hugo et bien vite
il lui apparaît qu'un épais mystère nimbe cette petite station de
ski perdue.
Qui
est son fondateur, l'illustre illusionniste Lucien Strafa, disparu de
la circulation en plein boum de sa carrière ? Pourquoi avoir
choisi de s'installer dans cette vallée et d'y construire cette
station, s'il désire la solitude plus que tout ? Et surtout,
pourquoi Hugo a-t-il partout l'impression que quelque chose se
dissimule sous la réalité, dans les ombres et les moindres recoins,
attendant son heure pour frapper ? Pour résoudre ce mystère,
Hugo devra apprendre à changer, à faire confiance à nouveau et se
préparer au pire, car il pourrait y perdre bien plus que la vie...
---
Eh
bien le voilà, le dernier-né de Maxime Chattam, un thriller du
meilleur effet que j'attendais avec impatience ! Je ne peux
malheureusement rien vous en dire de plus précis car, tout comme un
bon tour de magie, ce roman doit se lire sans idées préconçues et
surtout sans spoilers ! J'espère donc que mon léger synopsis
vous conviendra et convaincra de vous lancer dans cette lecture assez
éprouvante pour les nerfs je dois dire.
Ce
que je peux partager, en revanche, c'est mon plaisir d'avoir retrouvé
les fibres d'un Maxime Chattam désireux de revenir aux bases de son
écriture, en y mêlant son expérience acquise avec les années et
également en se jouant des comparaisons immédiates que le public
fera avec Stephen King et son célèbre Shining.
Tout du long le lecteur sera amené à se demander s'il n'est pas la
première victime du romancier avec cette histoire, au-delà du
personnage principal, et s'il ne s'agit pas là d'un retour aux
sources très bien orchestré et millimétré pour donner une fausse
impression de surnaturel. Ou pas si fausse que ça, au final...
Si
vous êtes curieux et pas trop pressés par le temps, je vous
conseille de faire un tour par certains des anciens écrits de
l'auteur, à commencer par La Conjuration primitive sortie
il y a quelques années déjà et qui devrait vous donner quelques
pistes pour résoudre, à votre tour, cet étrange mystère avant
qu'il ne soit trop tard pour votre esprit comme pour votre âme.
Sur
ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite
une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un
nouvel article !
C'est
désormais acté, Ben Reilly est le véritable Spider-Man, et Peter
Parker le clone qui vivait toutes ces aventures depuis cinq ans. La
sérénité s'installe dans l'esprit de nos héros, tandis que Peter
et M-J déménagent à Portland en laissant à Ben le soin de
reprendre sa vie en mains à New York et de redevenir le seul et
l'unique Spider-Man.
Pour
commencer, Ben va devoir se trouver un travail, se refaire des
contacts, oser mener une vie tout simplement. Si dans un premier
temps la chance semble lui sourire, dans l'autre partie de sa vie les
choses sont moins faciles : les combats s'enchaînent, entre
différents criminels infortunés qui mettent son sens moral à rude
épreuve et le retour de Mysterio disposant d'une technologie capable
de focaliser l'attention des gens sur leur écran de télévision
aussi longtemps que souhaité par le vilain.
Mais
la véritable épreuve est encore à venir. Kaine, le clone raté que
l'on pensait mort précédemment, est lui aussi de retour en ville et
est plongé jusqu'au cou dans un complot à grande échelle orchestré
par de richissimes hommes d'affaires qui organisent des combats entre
surhumains pour se distraire. Si Ben tend dans un premier temps à se
méfier, il réalise finalement que Kaine n'est pas maître de ses
agissements et décide de l'aider, à condition de ne plus le croiser
par la suite.
Mais
les affaires de clonage ne laisseront pas notre Spider-Man en titre
tranquille bien longtemps, car peu après une nouvelle fait grand
bruit : des ouvriers ont retrouvé un squelette vêtu d'un
costume d'homme-araignée dans une ancienne cheminée d'usine !
Ben se rend aussitôt à la morgue pour subtiliser le cadavre et
tenter de découvrir son identité, un affreux doute venant le saisir
au plus profond de son être... serait-ce encore un clone fabriqué
par le Chacal ? Et dans ce cas, qui est-il réellement ?
Les
événements s'accélèrent soudain, l'identité secrète de Ben
venant d'être percée à jour par celle qui allait devenir sa
petite-amie et qui, manque de chance, voue une haine féroce à
Spider-Man. Jessica menace même de dévoiler cette information dans
les pages du Daily Bugle, qui n'attend que ça pour entacher à
jamais la réputation du Tisseur alors embourbé dans cette triste
affaire de vol de cadavre. Se sentant pris au piège, Ben reçoit
l'aide inattendue de Peter, revenu en ville pour faire le point avec
lui et le tirer de ce mauvais pas si possible.
Mais
dans l'ombre la conjuration s'étend de plus en plus profondément,
sur plusieurs niveaux et fait intervenir bien trop de participants au
goût de nos héros. De vieux ennemis reviennent tout à coup les
hanter et faire de leur vie un véritable enfer, particulièrement
celle de Ben, qui perd en un court laps de temps son logement, son
travail et sa relation amoureuse ainsi que sa situation
administrative. Quelqu'un semble bien décidé à mettre en pièces
la vie de Ben Reilly, quelqu'un qui connaît le secret de sa double
identité ainsi que la vraie nature de Peter Parker !
Et
alors que les affrontements titanesques se succèdent à un rythme
fou, la vérité auparavant acceptée avec difficulté se retrouve
mise à mal elle aussi et les résultats des tests sur Ben et Peter
sont remis en cause. Qui est véritablement le clone ? L'ennemi
a plusieurs coups d'avance et s'amuse à jouer avec ses proies, les
orientant à chaque fois vers un nouvel adversaire, un nouveau
complot, une nouvelle impasse.
Le
moment est venu d'en finir et d'achever les araignées. Ben, qui n'a
plus aucune certitude ni aucun bien, affronte son destin avec l'aide
de Peter tandis que Mary-Jane, empoisonnée, est emmenée à
l'hôpital pour accoucher dans l'urgence, le bébé ne se présentant
pas bien. La tension est à son comble et le drame palpable, quelque
chose de vraiment ignoble est en train de se produire et le fou qui
orchestre tout dans l'ombre s'apprête enfin à se révéler au grand
jour et à savourer son triomphe, tous ses pions réunis entre ses
mains et prêts à être broyés définitivement.
L'affrontement
final, dantesque, embrasera les rues de la ville et mettra nos héros
face à la plus dure épreuve de leur existence. A la toute fin, il
n'en restera qu'un seul encore debout, avec sur la conscience le
poids de plusieurs pertes cruelles et tragiques. Pour sauver leurs
proches qui se trouvent en grand danger, Peter et Ben vont devoir
dépasser leurs limites et faire face jusqu'au bout, jusqu'à la mort
s'il le faut, et ne rien lâcher contre leur terrible adversaire.
Quoi qu'il arrive au bout de cette nuit d'Halloween fatidique, ils
seront deux à avoir l'étoffe d'un véritable héros.
---
Nous
y voilà donc, le troisième tome tant attendu de cette réédition
de La saga du clone dans
le nouveau format des ''Marvel Omnibus'' de Panini. C'est le chapitre
final, l'ultime révélation, le grand dénouement d'une intrigue
longue de plusieurs années et s'étalant sur plusieurs séries
arachnéennes, avec des hauts et des bas bien sûr mais toujours un
investissement total de la part des équipes créatives.
Pour
commencer je crois qu'il est bon de citer les noms de tous ces
auteurs sans qui tout cela n'aurait pas été possible à l'époque.
Au scénario : Dan Jurgens, Tom DeFalco, Todd DeZago et Howard
Mackie. Aux dessins : Dan Jurgens encore, Mark Bagley, Sal
Buscema, John Romita Jr., Tom Morgan, Luke Ross, Steve Skroce et le
regretté Mike Wieringo. C'est la combinaison de tous ces talents, de
toutes ces idées et de toutes leurs énergies qui a permis à une
histoire aussi longue et complexe d'être tissée, à une période où
Marvel n'était pas au mieux de sa forme et avait grand besoin de
suspendre ses lecteurs à chaque nouvelle parution. Merci à eux
tous.
Disons-le
tout net, ce grand final est justement ce qui a fait couler le plus
d'encre depuis lors, et à juste titre. Il est notoire que certains
auteurs auraient aimé faire autrement, diriger le récit vers
d'autres possibilités peut-être plus logiques, mais c'est au final
d'un commun accord que tout le monde s'est entendu pour écrire ces
ultimes chapitres en prenant en compte les impératifs éditoriaux.
Certains lecteurs ont été et seront toujours déçus par cette fin,
d'autres comme moi auront tendance à trouver qu'il manque quelque
chose pour que ce soit vraiment parfait, et d'autres encore se
satisferont pleinement de ce qu'on leur offre et je pense qu'au fond
ils ont bien raison. A quoi bon refaire le monde tant d'années après
les faits ?
La
vérité, c'est que La
saga du clone aura
été une œuvre difficile à accoucher et assez inégale, avec un
manque de constance qui aurait pu mettre tout l'ouvrage en danger à
un moment-clé de son développement. Mais grâce au génie des
auteurs et dessinateurs, le pire a été évité. Bien sûr, il y a
de nombreuses frustrations à la sortie de la lecture de ce troisième
et dernier omnibus : quid de Tante May ? Quid du Docteur
Octopus ? Qu'est devenue la fille de Peter et M-J ? Tant de
questions qui resteront ici sans réponses, car Panini a fait le
choix de ne pas intégrer certains chapitres qui auraient trop
rallongé cette rétrospective. Si l'espoir m'est permis j'ose
imaginer la parution un beau jour de ces suites manquantes dans une
belle collection, mais nous n'y sommes pas encore.
Alors
que penser de cette longue saga ? Trop longue au goût de
certains, trop évasive pour d'autres... vous avez sans doute
remarqué que depuis un moment j'évite de donner mon propre avis.
C'est avant tout parce que je ne veux pas influencer votre acte de
lecture et d'achat, c'est toujours à vous de vous faire votre propre
avis et j'y tiens plus que jamais avec cette histoire. Mais la vérité
c'est que je suis un brin déçu, j'en attendais davantage, la sauce
était tellement montée que j'espérais naïvement ne jamais la voir
retomber, ou du moins pas de cette façon-là. Éternel insatisfait,
je suis au regret de vous avouer que je n'ai pas trouvé mon compte
dans ces quelques chapitres décisif et que ce final me laisse
totalement sur ma faim.
Ça
reste une œuvre majeure des années '90 et de la carrière de
Spider-Man, c'est pratiquement un passage obligé pour tout lecteur
et fan de l'Homme-Araignée qui se respecte, mais il faut être prêt
à ne pas voir toutes les intrigues se résoudre avec cette seule
conclusion. Je suis déçu, certes, mais pas amer pour autant. J'ai
totalement apprécié ces longues heures de lecture fébrile, j'ai
bien profité et maintenant je me tourne vers d'autres récits,
d'autres univers. D'ici quelques mois je vous parlerai d'une des
conséquences possibles de cette grande saga, mais ce sera au sein
des articles V.O. du vendredi. Un peu de patience...
Pour
conclure, merci à Panini pour cette belle réédition qui permet
aujourd'hui à de nombreux nouveaux lecteurs de savourer cette longue
histoire, et surtout un grand merci à tous les artistes et
rédacteurs ayant participé à cette grande aventure. Que Spider-Man
continue à nous inspirer l'espoir et la force de ne jamais renoncer
quelles que soient les épreuves sur notre chemin, c'est tout ce que
l'on demande, et c'est le cas ici plus que jamais.
Sur
ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite
une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un
nouvel article !
Dernier
tome de la série signée Mike Costa, ces événements se déroulent
peu après ceux de Venom Inc.
Alors que notre bon vieux symbiote noir et blanc reprend
des forces après avoir affronté de nouveau un de ses anciens hôtes,
Lee Price, pour reprendre le contrôle de lui-même, son partenariat
avec Alchemax doit prendre fin dans les plus brefs délais. Avant de
le lâcher dans la nature, Liz Allan lui révèle que le symbiote est
enfin guéri et que le corps d'Eddie Brock n'est plus toxique pour
lui. Les beaux jours reviennent !
Venom en profite donc pour reprendre sa quête de
rédemption et faire le Bien autour de lui, à commencer par arrêter
un cambrioleur peu discret sur sa route. Mais il attire ainsi
l'attention de Spider-Woman, qui le considère toujours comme un
criminel et tente de l'arrêter. Après une bonne bagarre, les choses
retombent et l'héroïne laisse l'ancien vilain partir libre, mais
sous surveillance.
Cependant, tout n'est pas encore très clair pour Eddie.
Il a des absences, et les rares nuits où il se permet de dormir un
peu sont peuplées de cauchemars. Désirant des réponses à ses
questions, notre héros de l'ombre se fait capturer lors d'une
nouvelle intervention musclée par un groupe de para-commandos, menés
par une de ses anciennes victimes et également le Scorpion !
Gargan veut en effet quelque chose de bien précis et a passé un
pacte avec le groupe afin de les aider à capturer Venom pour s'en
emparer. Le Gouvernement récupère ainsi le symbiote, tandis que Mac
prend possession... de sa descendance !
En effet, le symbiote est enceint à nouveau, et en
pleine période de gestation ses propres angoisses se mêlent à
celles d'Eddie, ce qui provoque ses cauchemars jusque là
inexpliqués. Maintenant qu'il a appris ce que c'est que d'être un
héros et de faire le Bien, l'alien désire plus que tout éviter un
nouveau drame avec cette naissance à venir, ne surtout pas donner la
vie à un nouveau Carnage par exemple.
Parvenant à s'échapper, Venom retourne aux labos
Alchemax pour se mettre en sécurité le temps d'accoucher de son
rejeton, mais le Scorpion le suit à la trace et ne reculera devant
rien pour retrouver le contrôle d'un symbiote, quitte à en tuer le
père au passage ! La bataille qui s'en suit sera la preuve pour
le symbiote d'Eddie que son hôte se soucie beaucoup de lui et
surtout qu'il tient à lui, énormément, au point de risquer sa vie
pour le protéger.
Après une victoire à l'arrachée, Eddie passe un
accord avec Liz Allan : le symbiote nouveau-né restera dans les
laboratoires d'Alchemax mais ne subira aucune expérience invasive ou
traumatique, jusqu'au moment où Venom lui-même décidera d'un hôte
idéal pour l'accueillir dans ce monde plein de promesses. La Vie
trouve toujours un chemin !
---
En bonus, nous avons droit aux chapitres datés des 30
ans de la série Amazing Spider-Man originale, par David
Michelinie en personne, et qui voyaient le Tisseur faire appel à son
ennemi-juré pour vaincre Carnage avant qu'il ne devienne
véritablement incontrôlable. Une aventure qui marque le retour de
Venom sur le devant de la scène et surtout un nouveau poids sur le
moral de notre héros, obligé de trahir un serment pour protéger le
plus grand nombre. Pas facile tous les jours ! Ces épisodes
sont d'ailleurs signés déjà à l'époque par Mark Bagley, qui
officie aussi dans les chapitres du présent album pour les 30 ans de
Venom lui-même. La boucle est bouclée ! D'ailleurs, cet
anniversaire est l'occasion de retrouver les meilleures couvertures
variantes des séries Marvel d'alors qui font la part belle au
symbiote !
Concernant cette fin de série rien à redire de négatif
dessus, ça reste très cohérent avec ce que l'on nous a proposé
jusque là sous la période Mike Costa, et le plaisir à la lecture
est toujours présent. C'est vraiment un très bon run sur le
personnage si sombre et méconnu au fond qu'est Venom, je suis très
content d'avoir sauté le pas et de m'être procuré ces chapitres en
V.O., même si aujourd'hui ils existent en V.F. chez Panini il me
semble.
Niveau dessins, c'est très bon là encore, Marvel a su
mobiliser les bons talents pour que la série reste dans le haut du
panier graphiquement autant que dans l'écriture, avec Mark Bagley
donc et aussi Javier Garron pour le premier chapitre. Comme je le
disais, un vrai plaisir du début à la fin ! Restez connectés
car nous n'en avons pas encore terminé avec Venom sur Radiophogeek,
le run suivant a beaucoup fait parler de lui et je vous le
chroniquerai durant les V.O. du vendredi comme d'habitude. A très
vite !
Nous
commençons par un chapitre qui nous entraîne dans les longues nuits
de veille du symbiote, tandis que son hôte Eddie Brock se repose.
Une occasion unique de pénétrer les pensées de la créature et de
tenter de mieux la comprendre. Le symbiote est effrayé par sa propre
puissance et sa capacité à causer de nombreux ravages sur sa route,
surtout quand il ne se contrôle pas. Il doute de l'efficacité du
médicament que les laboratoires Alchemax fournissent à Eddie, mais
il a confiance en Eddie. Passant d'un hôte à l'autre pendant des
années, le symbiote a appris ce qui fait la bonté humaine et la
base d'une solide relation de confiance. Mais tant qu'il sera malade,
Eddie n'aura jamais pleinement confiance en lui comme autrefois...
Ensuite,
Venom doit se rendre dans les égouts et les souterrains de New York
afin d'y empêcher une guerre ouverte entre les hommes-dinosaures
qu'il a sauvé précédemment et juré de protéger, et les Moloïdes
dont ils se régalent ! Après avoir calmé les esprits et fait
un premier pas en direction d'une paix durable, Eddie pense que les
choses sont réglées et ne pourraient de toute façon pas être
pires. Il a tort.
Car
la nouvelle se répand assez rapidement : les hybrides de
dinosaures sont réels et vivent sous les rues de New York ! Si
les habitants sont habitués à l'excentricité des êtres étranges
qui peuplent depuis de nombreuses décennies leur cité, l'affaire
attire néanmoins l'attention et pose question. Il n'en fallait pas
davantage pour intéresser Sergei Kravinoff, alias Kraven le
Chasseur, bien décidé à faire un carton plein avec cette nouvelle
espèce !
Utilisant
tous les moyens mis à sa disposition par le maire Wilson Fisk,
Kraven va traquer et tenter de tuer le plus de dinosaures possibles,
en posant des pièges redoutables et en les acculant au bord de la
panique. Et dans leur effroi, ces pauvres créatures se tournent vers
le seul sauveur qu'elles connaissent... Venom ! Eddie doit donc
affronter Kraven, ce qui ne lui fait pas peur en soi mais qui risque
de poser un léger problème quand viendra le moment de la
confrontation : que faire du Chasseur ? Le laisser en vie,
ou bien s'en débarrasser, au risque de montrer un très mauvais
exemple à ses protégés ?
Le
temps passe et la chasse n'en devient que plus difficile et
sanglante. Venom se retrouve pris au piège par son adversaire qui
avait un coup d'avance et a fait appel à Shriek, l'ex de Carnage,
pour ses pouvoirs soniques qui constituent le plus gros point faible
du symbiote. Laissé pour mort dans un effondrement, Eddie doit tenir
coûte que coûte le temps que des secours arrivent sur place pour
l'aider. Dans quelques heures à peine, le médicament n'aura plus
d'effet sur lui et la folie du symbiote reviendra au galop, ainsi que
sa soif de sang. Mais pour une fois, Eddie l'appelle de ses vœux
afin de vaincre le terrible duo qui arpente les égouts !
Et
pendant que toute cette histoire se déroule, à quelques heures de
New York un autre homme attend lui aussi son heure avec une relative
impatience. Cet homme, c'est Lee Price, l'hôte précédent du
symbiote, et il vient de regagner sa liberté après avoir été
blanchi lors de son audience. Maintenant, il n'a qu'une idée en
tête : retrouver le symbiote et s'en emparer de nouveau pour
tout reprendre à zéro. Et cette fois, il entend bien ne laisser
personne lui barrer la route !
---
De
quel bois sont fait les vrais héros ? Assurément un bois
noble, mais les anti-héros peuvent eux-aussi faire preuve de
noblesse, et c'est le cas ici avec cette nouvelle version du Venom
historique dont on attendait tous le retour avec hâte ! Même
s'il est souffrant, même s'il doute de lui-même, c'est bel et bien
l'authentique Venom que nous voulions voir depuis tant d'années
maintenant. Violent certes, cruel parfois, mais toujours avec
l'intention d'aider les plus démunis et les innocents face à ceux
qui tentent de les opprimer. Le meilleur du mélange entre Eddie
Brock et les valeurs inculquées au symbiote par Flash Thompson !
Dans
ce troisième tome de la série datée de 2016 et toujours signée
Mike Costa au scénario, nous retrouvons des artistes de renom des
séries arachnéennes de Marvel, comme Mark Bagley par exemple qui
s'est déjà illustré avec brio sur les aventures de Spider-Man
versions Ultimate et normale. Le premier chapitre, consacré au
symbiote, est l’œuvre de Paulo Siqueira et je dois dire que c'est
assez bon, on sent que le niveau général de cette série remonte en
flèche et elle devient enfin vraiment agréable à suivre et à
regarder. Il était temps !
Si
le dessin est mieux que jamais, c'est aussi le cas du scénario
évidemment, l'auteur dépassant les attentes que l'on pouvait avoir
pour nous livrer une belle tranche de vie de ce Venom 2.0, et les
quelques erreurs et facilités des débuts sont corrigées ici pour
notre plus grand plaisir. Ne croyez toutefois pas ce que vous voyez
sur la couverture, vous ne verrez pas du tout Venom se coltiner les
ennemis les plus acharnés du Tisseur pour prouver sa supériorité
(petite déception). Ça reste cependant une très belle couverture,
qui met bien en valeur les personnages représentés même en
position de faiblesse face à notre anti-héros.
La
suite de l'histoire est à chercher dans l'album Venom Inc.,
que je vous ai déjà chroniqué il y a quelques temps maintenant en
V.F., pour savoir ce qu'il advient du nouveau plan de Lee Price après
sa libération. Pour le reste, encore un dernier tome avant la fin du
run de Mike Costa, soyez au rendez-vous en espérant tout comme moi
que ce sera aussi plaisant jusqu'au bout !