lundi 30 novembre 2020

Spider-Man - Big Time tome 2 : Le voyage fantastique (Panini Comics - Mars 2020)



Les Quatre Fantastiques sont en deuil, ils viennent de perdre l’un des leurs, Johnny Storm, alias La Torche Humaine. Spider-Man, pour qui Johnny était un ami et un frère de cœur, accepte la proposition qui lui est faite d’intégrer l’équipe à son tour. Le voilà désormais membre de la Fondation du Futur, une super-équipe menée par la famille Richards et dont le but est de former les grands cerveaux de demain mais aussi de trouver des solutions aux problèmes plus immédiats de notre monde. Autant dire que les défis ne manqueront pas et que l’occasion de faire briller son savoir scientifique sera grandement appréciée !

                                                                            

En parallèle, Spider-Man est toujours membre des Avengers et doit donc remplir certaines obligations là aussi. Quand Hank Pym lui demande d’être le nouveau professeur remplaçant d’un groupe de jeunes surhumains à l’équilibre moral précaire, notre Spidey se voit déjà revenu au temps où il enseignait avec plaisir à des lycéens paumés. Mais c’était sans compter la nature acerbe de son public, ainsi et surtout que l’intervention de Psycho-man qui achève de déstabiliser les jeunes recrues. Il faudra alors toute la force des convictions profondes de l’Homme-Araignée pour vaincre et faire comprendre le droit chemin à ses élèves !

 

Et comme si ça ne suffisait pas, voilà que les Sinister Six se sont reformés autour d’un Docteur Octopus encore plus machiavélique et calculateur que jamais ! Sa grande œuvre est toujours en construction, son plan parfait pour faire éclater à la face du monde tout entier son génie et sa supériorité… mais pour l’heure, il avance une étape à la fois, prenant bien soin de ne laisser aucune trace sur son chemin. Personne ne se doute encore de ce dont il est capable à présent que la vie lui échappe.

 

Pour couronner le tout, Spider-Man doit faire équipe involontairement avec l’Anti-Venom, ou Eddie Brock nouvelle formule, pour enfin démasquer le terrible seigneur du crime Mister Negative ! La révélation de son identité civile ne sera pas sans conséquences pour Peter et ses proches, d’autant que le vilain parvient à s’échapper une fois de plus malgré les forces en présence pour l’arrêter. Et encore, c’est sans compter sur le retour en catimini du Chacal avec un nouveau plan dément pour pourrir la vie du Tisseur. Non, décidément, ce n’est vraiment pas de tout repos d’être Peter Parker…

 

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Voilà ce que l’on peut dire en substance de ce second et normalement dernier tome de la gamme ‘’Marvel Deluxe’’ renouvelée consacré à la période Big Time qui voit Dan Slott récupérer les clés du domaine privé des séries estampillées Spider-Man. Un second tome qui m’a moins accroché que le précédent je dois bien l’avouer, peut-être parce que cette fois l’action est trop dispersée entre les différentes équipes dont fait partie Peter et les multiples facettes de sa vie. Ou peut-être tout simplement que c’est moins bon vers la fin ?

 

On sent surtout que tout n’est que préparation pour les grands événements à venir, le dernier plan du Docteur Octopus par exemple dont j’ai vraiment hâte d’avoir la possibilité de le lire dans ce format. Dans un avenir plus proche toutefois, c’est l’arc Spider-Island qui occupe la plus grande partie des prévisions et des introductions présentes dans ce tome. C’est bien simple, je crois que Panini a réussi à caser tous les préludes nécessaires (ou pas, j’ai lu Spider-Island bien avant de pouvoir lire Big Time et j’estime avoir bien compris et apprécié l’histoire malgré tout). Un tome de transition donc, qui permet aussi à Dan Slott de commencer à poser les bases de ce qu’il exploitera plus tard sur la série Fantastic Four récente !

 

Pour ce qui est des dessins, c’est du tout bon quand on parle de Spider-Man : il y a du classique, référence plus ou moins directe au trait de Jack Kirby, mais aussi du moderne avec la présence remarquée de Humberto Ramos, Stefano Caselli, Giuseppe Camuncoli et Ryan Stegman. Dan Slott lui-même est toujours aidé pour l’écriture par Fred Van Lente et Christos N. Gage, une équipe qui fonctionne plutôt bien depuis ses débuts.

 

Bref, un final en demi-teinte pour cet arc Big Time, pas forcément à la hauteur de la fanfare déclenchée dans le premier tome et servant surtout d’amorce pour la suite et les premiers grands events du Tisseur version Dan Slott. Je ne vous chroniquerai pas Spider-Island quand bien même sa sortie prochaine dans cette collection est déjà annoncée dans l’édito, je vous laisse le soin de faire votre propre recherche. Mais comptez sur moi pour être présent quand Otto Octavius révèlera enfin son chef-d’œuvre !

 

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

samedi 28 novembre 2020

Shahrazad (Alayone Comics - Novembre 2020)


Un navire anachronique fait route au cœur de la Mer du Diable, un territoire maudit où plus d’un y a perdu la vie, et parfois davantage. A bord du Cyclope, un équipage uni et un officier tenace, dont on ne connaît que le nom : Shahrazad. Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Quelle est son histoire ?

 

Tout cela, nous ne le saurons pas aujourd’hui. Aujourd’hui est consacré à l’aventure présente, la découverte d’une île mystérieuse au cœur d’une tempête déchaînée, des pertes tragiques et des rencontres sauvages venues d’un autre temps. Shahrazad échoue dans l’arène du terrible dieu Janus, seigneur des commencements et des dénouements, et elle devra défendre chèrement sa vie face au maître des destinées et à ses hordes de combattants.

 

Tandis que ce qu’il reste de son équipage fait route pour la sauver, elle lutte sans merci et prend bien des vies. Et, quelque part dans son esprit aussi insondable que le passé et l’avenir de cette créature qui le fascine, Janus éprouve un sentiment nouveau, inconnu lui aussi : le doute. Comment cette femme ayant traversé bien des époques, survécu à bien des âges, affronté bien des périples, peut-elle lui tenir tête ? Pourquoi son avenir n’est-il pas aussi clair que son lointain passé ? Se pourrait-il que celle qui dit se nommer Shahrazad soit bien plus qu’elle ne le paraisse ?

 

Le dieu dédoublé déteste les surprises, même s’il en a longtemps attendu. Son propre avenir est désormais en jeu, en danger, alors que même les éléments se retournent contre lui et que son pouvoir le trahi. La tourmente le gagne, et dans un ultime sursaut de rage il réalise qui se tient devant lui, qui est véritablement son adversaire… tour à tour esclave, princesse, reine, voyageuse, conteuse, amante, combattante… Shahrazad est un mystère vivant depuis bien trop longtemps. Et Janus ne peut le supporter. Qui aura raison de l’autre, au bout du compte ? Et saurons-nous jamais le fin mot de toute cette histoire qui va se perdre jusqu’à l’aube des temps ? Le récit de la vie de Shahrazad ne fait que commencer.

 

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On va tout de suite parler des points forts de cette histoire, de cet album, parce qu’il y en a des tas ! Déjà c’est une véritable petite pépite de l’univers indépendants des comics US, qu’Alayone Comics est parvenue à nous dénicher et à éditer chez nous pour mon plus grand plaisir je l’admets volontiers ! Les couvertures les plus connues sont de J. Scott Campbell, excusez du peu, et je dois dire que celle que j’ai choisi parmi les quatre disponibles à la vente est particulièrement séduisante, l’artiste ayant fait de gros gros efforts pour gommer ses propres tics et imperfections, nous livrant ainsi une illustration somptueuse dont la beauté est encore rehaussée d’un cran par les couleurs chaudes de Nei Ruffino.

 

A l’intérieur, le lecteur émerveillé découvrira un déluge de cases magnifiques et très détaillées, s’articulant autour d’un récit multiple qui couvre bien trop de terrain pour que l’on puisse se lancer dans un résumé exhaustif. Les auteurs, Tom et Kim Hutchinson, Kari et Aaron Castor et Brett Cate, nous régalent vraiment avec une histoire complexe, tissée sur plusieurs plans et défilant autant au rythme de l’action présente que des souvenirs épars de Shahrazad, un mystère vivant qui ne se dévoilera jamais vraiment. Pour le moment du moins. J’ai apprécié cette écriture toute particulière, et j’en redemande encore !

 

Venons-en à la vraie perle au milieu de cette coquille nacrée : les dessins. Signés Mike Krome, c’est un ravissement à chaque page, chaque case, chaque moment de lecture et de plongée dans ce style unique et si plein de sensualité et de charme tout comme de violence et de rage, et très détaillé. L’artiste livre une véritable performance que bien peu en vérité sauront rattraper ou même égaler, on est à un niveau frôlant la perfection et encore c’est peu de le dire !

 

Le point faible, c’est qu’il s’agit d’une histoire qui n’a ni début officiel ni fin, c’est un récit parmi bien d’autres à venir sur un personnage qui a vécu une très longue existence bien remplie. Cela pourrait décourager les lecteurs les plus frugaux, même si je pense que ça ne fait jamais de mal de se lancer sans filet parfois. Toujours est-il qu’au sein d’une industrie très calibrée, ça peut déstabiliser et je le comprends. De même, concernant plus particulièrement l’édition française d’Alayone, il eut été bon je pense d’augmenter un chouia la taille de la police d’écriture, mais c’est vraiment pour chipoter. Tout le reste est parfait ou peu s’en faut, on a même droit à une galerie complète de couvertures en fin d’album, de quoi s’émerveiller devant les magnifiques réalisations des différents dessinateurs ayant travaillé sur ce projet fou.

 

Si tout va bien, Shahrazad devrait connaître une suite, voire plusieurs je l’espère, et je compte bien qu’Alayone Comics soit au rendez-vous encore une fois avec le même souci de qualité que pour ce premier tome. Aucun regret de m’être lancé dans l’aventure, et je souhaite que ce soit un succès à la hauteur des attentes afin d’encourager ce petit éditeur qui se bouge ! A l’heure actuelle il reste peut-être un tiers des exemplaires imprimés à vendre et trois couvertures disponibles sur les quatre de départ, vous pouvez donc vous aussi rejoindre la partie quand ça vous chante, peut-être en vous faisant un très beau cadeau pour Noël qui sait ! C’est mon coup-de-cœur indépendant du mois de Novembre en tout cas, et je ne peux que vous conseiller de vous jeter dessus tant qu’il en reste, si vous n’avez pas peur de lire quelque chose d’atypique et sortant du lot !

 

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

 

vendredi 27 novembre 2020

La V.O. du vendredi n°161 : Venom tome 2 - The Land Before Crime (Marvel - Novembre 2017)


Eddie Brock est à nouveau réuni avec son symbiote fétiche, et ils forment à nouveau Venom à eux deux. Un Venom avec quelques troubles dépressifs cependant, car si pour le symbiote tout va à merveille, son hôte se pose beaucoup de questions quant à la nature de cette nouvelle union, ne voulant pas reproduire les erreurs du passé.

 

Aussi, quand l’Alien prend le contrôle et blesse un innocent, Eddie décide de réagir au plus vite. Après avoir tabassé le Scorpion bien comme il faut, il s’en va exiger de l’aide auprès de Liz Allan, la patronne des laboratoires Alchemax. Eddie a une autre raison de se trouver dans son bureau en pleine nuit : il enquête également sur la présence de créatures sanguinaires dans les égouts désaffectés en périphérie de la ville, des créatures reptiliennes qui portent la marque d’Alchemax… Liz lui propose alors un deal qu’il ne peut refuser : Venom va devoir retrouver et affronter Stregon, un homme-dinosaure qui s’est enfui des labos secrets de l’entreprise avec assez de sérum et de matériel pour déclencher une petite guerre inter-espèces. Si Eddie parvient à mener cette mission à bien, Liz accepte de mettre ses ressources à sa disposition pour trouver ce qui cloche avec le comportement du symbiote. Un marché simple… qui va vite se compliquer.

 

En effet, Stregon a déjà levé une petite armée d’hybrides humains/dinos qui lui obéissent aveuglément, et il projette d’empoisonner l’eau potable de New York avec son sérum pour poursuivre sa conquête génétique et sa soif de pouvoir. Si ça ne tenait qu’à lui, Venom règlerait vite l’affaire par un petit meurtre, mais il se trouve qu’une fillette appelée Moon Girl et son dinosaure de compagnie, un T-Rex écarlate répondant au doux nom de Devil-Dinosaur, sont de la partie eux aussi ! Et pour ne rien arranger, le fidèle carnivore est passé sous le contrôle mental de Stregon, qui n’allait pas laisser passer une telle aubaine ! Il va donc falloir jouer tout en finesse sur ce coup si notre justicier désire éviter un bain de sang abominable.

 

Une fois cette histoire réglée et Stregon mis hors d’état de nuire, Eddie retourne aux labos Alchemax pour apprendre que c’est son propre corps qui est responsable des crises de violence du symbiote ! La période qu’il a passé comme agent du F.B.I. et où on lui a inoculé diverses substances pour en faire un parfait Anti-Venom a laissé des séquelles… d’infimes traces du produit sont encore présentes, et elles attaquent le symbiote comme de bons petits anticorps. Prévoyante, Liz fournit à Eddie un médicament concocté tout spécialement pour lui, à la condition qu’il accepte de répondre présent quand elle aura besoin de ses services pour d’éventuelles sales besognes. N’ayant pas bien le choix une fois encore, c’est un Venom un brin amer qui reprend le cours de son existence solitaire. Mais ce n’est que le début…

 

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Eh bien pour tout vous avouer j’avais assez peur de ce que pourrait donner une histoire de ce type avec un Venom remis au goût du jour pour l’occasion et un nouveau lectorat… et au final j’ai adoré, c’est tout bonnement extra et ça rappelle les meilleures heures des premières aventures solos du personnage ! Mike Costa fait de l’excellent travail, normal avec un superviseur comme David Michelinie en amont. Car quitte à écrire du Venom, autant le faire avec la bénédiction du boss en personne !

 

Les dessins sont dynamiques, vifs, et étonnement assez peu brouillons dans l’ensemble contrairement à ce que le premier tome nous avait montré. On sent que les défauts majeurs ont été corrigés et que Marvel a voulu offrir un véritable retour aux sources à un personnage qui en avait bien besoin. Sans doute la sortie du film de Sony y était-elle également pour quelque chose à l’époque…

 

Pour la petite anecdote, le titre de ce tome est bien sûr une référence à The Land Before Time, un film d’animation de 1988 produit par Spielberg et Lucas en personnes  et mettant en scène le long voyage d’un petit groupe de jeunes dinosaures pour retrouver leurs parents dans un monde parsemé de dangers. Vous aurez reconnu, si vous êtes de ma génération environ, Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles ÉVIDEMMENT ! Et si vous ne connaissez pas, foncez, c’est une œuvre majeure de mon enfance, bouleversante à plus d’un titre, et que je ne peux que vous recommander. Bon, c’est sûr, rien à voir du coup avec Venom et Marvel. Mais ça fait toujours du bien de savoir d’où viennent les références des auteurs !

 

Et avant de nous quitter, un petit conseil : ne vous fiez pas à la couverture choisie pour ce second tome, Venom n’affrontera aucun autre justicier super-héroïque dans cette aventure de quelques chapitres. Préférez plutôt les couvertures signées Francisco Herrera, dont le style s’est vraiment affiné avec les années et reste l’un des meilleurs pour illustrer les péripéties de notre Mortel Protecteur, avec Clayton Crain bien entendu.

jeudi 26 novembre 2020

A Fantasy Lazy Life tome 6 (Delcourt/Tonkam - Septembre 2020)


Le prince Francesco révèle ses origines et le secret qui entoure sa pratique de la magie ! Une action téméraire mais nécessaire pour gagner la confiance d’Aura et de Zenshirô et les convaincre de le laisser soigner leur fils au plus vite avec ses propres dons. Mais qui pourrait prévoir quelles conséquences cette révélation de taille aura plus tard sur les relations entre les deux royaumes ?

 

A peine le temps de souffler que voici une nouvelle mission pour Zenshirô : un étrange navire venu du lointain continent du Nord vient d’accoster au port de Valentia, le domaine héréditaire d’Aura en plus d’être l’un des principaux ports du royaume de Capua. Aura devant s’occuper des affaires urgentes de la vie politique et militaire du pays, c’est donc le cœur lourd qu’elle demande à nouveau à son mari de prendre une part de ses responsabilités de monarque et d’aller à sa place rencontrer les étrangers. Zenshirô accepte sans hésiter car cela lui donnera enfin l’occasion de sortir du palais royal et de visiter ce pays qui est, désormais, le sien.

 

Mais à Valentia les choses ne sont pas aussi simples qu’elles ne le paraissaient à la capitale. Les étrangers du Nord sont en fait l’équipage de la princesse Frea, également capitaine du vaisseau La Feuille d’Or. Accompagnée par sa propre protectrice, l’imposante guerrière blonde Skadi, la jeune princesse demande de l’assistance pour procéder à des réparations sur son navire, qui a été détourné de sa route initiale par de fortes tempêtes. Une rencontre comme celle-ci n’avait pratiquement aucune chance de se produire, et il faut donc en profiter !

 

La mission de Zenshirô est simple mais délicate : il doit tout faire pour permettre aux artisans charpentiers de Capua de maîtriser le secret de la fabrication de ces immenses navires du Nord, un continent où l’avancée technologique est jugée plus importante que la maîtrise de la magie. Mais la princesse Frea de son côté entend bien elle aussi profiter de son séjour accidentel à Valentia pour nouer des relations avec le royaume de Capua, une contrée étrange du Sud pour elle et son peuple. Dans l’idéal, une nouvelle route commerciale pourrait même voir le jour entre les deux royaumes si éloignés et peut-être également des partenariats intéressants sur bien d’autres plans…

 

Mais Capua n’a malheureusement pas qu’un seul souci à gérer à la fois sur son territoire. Les attaques des dragons de meute coûtent une fortune au royaume, et Aura espère vraiment que son armée parviendra à en venir à bout avant que le budget de l’expédition n’explose. Et si en effet les membres de l’escadron spécial ont bien réussi à encercler le dragon alpha et ses rejetons dans une forêt où ils n’ont pourtant pas l’habitude de combattre et de manœuvrer, certaines créatures sont apparemment passées entre les mailles du filet et semblent se diriger tout droit… vers Valentia !

 

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Une fois encore, les auteurs nous livrent un tome assez riche et dense en informations à digérer, avec en plus ce coup-ci la découverte d’un nouveau continent et l’apparition de beaucoup de possibilités pour un avenir plus ou moins proche ! Décidément, la vie tranquille promise à Zenshirô en tout début d’aventure semble bien lointaine à présent, mais notre apprenti souverain ne paraît pas s’en plaindre au contraire !

 

Avec l’apparition de Frea et de sa garde du corps, ce sont aussi de nouveaux designs qui émergent entre les pages de ce manga vraiment bien construit et qui sait prendre son temps pour exposer calmement les enjeux, ainsi qu’introduire les nouveaux personnages sans trop en dire non plus. En prime, on a même de l’action avec un petit coup d’œil en fin de tome vers l’expédition anti-dragons de meute, un problème épineux qui va sûrement causer beaucoup de dommages dans pas longtemps… vivement le prochain tome !

 

Plus que jamais c’est aussi l’idée de mélange des cultures qui est au centre de cette histoire, le fait que plusieurs pays parfois très éloignés puissent se rencontrer et commencer à échanger, commercer, voir pactiser peut-être. La barrière des us et coutumes ne semble pas un problème, de même que celle du langage qui est pour ainsi dire inexistante. Seraient-ce là des signes que les différentes cultures de ce monde fantastique sont bien plus liées qu’on ne le pense ? Ce qui est sûr en tout cas, c’est qu’elles vont apprendre à se connaître dans les prochains chapitres !

 

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !