Saotome - Love & Boxing tome 3 (Doki Doki - Août 2021)

Le stage d'entraînement se termine tranquillement, alors que la relation entre Saotome et Satoru fait quelques pas toujours très timides vers une petite progression, grâce notamment à Mito mais surtout à l'intervention de Wakano, qui se présente comme une grande-sœur de cœur pour Satoru depuis leurs premiers combats d'entraînement. Une présence féminine forte, qui donne un peu de fil à retordre à Saotome qui n'a toujours pas confiance en elle au niveau de l'expression de ses sentiments.

Mais tout cela est en passe de changer pour le mieux, puisque le tournoi inter-lycées approche et qu'il faut faire davantage d'efforts pour combler les éventuelles lacunes de chacun des participants du club ! Satoru a toujours la charge d'entraîner Saotome et de veiller sur ses progrès, tandis que les autres servent plus ou moins de cobayes à la coach pour programmer de nouveaux exercices. C'est l'occasion pour Saotome de commencer enfin à exprimer son attachement pour Satoru, même si c'est toujours dans la plus stricte intimité et loin du regard des autres.

Le vrai rapprochement se fera durant une nuit d'amusements, quand nos chers élèves resteront dans leur établissement pour se raconter des histoires d'horreur à cause d'une pluie battante. Satoru y va même un peu fort avec son récit, qui terrorise secrètement Saotome au point qu'elle ne le quitte plus d'une semelle durant l'exploration nocturne qui s'en suit ! Mito sera bien entendu au rendez-vous pour les surprendre et immortaliser cet instant mignon à la volée.

Ensuite, durant une nouvelle session d'entraînement, tous peuvent constater que les efforts secrets de Satoru pour s'améliorer portent visiblement leurs fruits, et Saotome est la première subjuguée. Une nouvelle partie de leur relation se débloque ainsi, une légère rivalité amicale dans le sport qu'ils aiment et pratiquent, et qui les rapproche encore davantage.

Mais le grand tournoi est pour bientôt, et les derniers préparatifs sont épuisants ! Saotome ne parvient cependant pas à trouver le sommeil, quelque chose la perturbe et même ses exercices physiques ne réussissent pas à la fatiguer suffisamment. Sur les nerfs, elle comprend néanmoins que c'est lié au stress et à la pression qu'elle se met sur les épaules, ainsi que les attentes de son entourage et de ses partenaires. Heureusement, Satoru sera du voyage lui aussi pour l'épauler et lui faire profiter de ses bons conseils ainsi et surtout que de sa bonne humeur communicative. Le train les emporte vers Kyoto, où se déroulera le championnat. Vers quels autres degrés de leur relation les deux amoureux empotés vont-ils réussir à aller ?

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Troisième tome sur dix, l'histoire accélère légèrement pour nous annoncer le tournoi tout bientôt, mais tout de même pas trop non plus afin que l'on puisse bien profiter de chacun des petits moments de tendresse et de complicité entre Satoru et Saotome, qui se multiplient à un bon rythme pour l'instant. On sent que les deux, toujours aussi maladroits l'un et l'autre, apprennent à se faire confiance et à aller à leur rythme, tout en préservant le secret auprès du plus grand nombre pour le bien de la carrière sportive de Saotome.

Satoru est même en passe de réaliser un vieux rêve puisqu'il va lui aussi participer activement au tournoi, en tant qu'entraîneur bien sûr mais aussi en tant que combattant étant donné que sa nouvelle forme physique lui permet de prétendre à cet honneur. Comme quoi, les efforts en douce sont payants ! Seulement, il y aura forcément d'autres obstacles sur la route, et le but final est encore loin d'être atteint. Vivement la suite pour découvrir ce que l'avenir réserve à nos deux tourteaux !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

The Dynamite Art of Lucio Parrillo (Dynamite - 2020)

Bonjour à toutes et à tous, nouvelle grosse dizaine d'articles écoulée et donc forcément, nouvel artbook à vous présenter ! Aujourd'hui nous allons revenir du côté de chez Dynamite avec l'un de leurs artistes les plus demandés, Lucio Parrillo !

Des artbooks sur ses travaux, Lucio Parrillo en a déjà quelques uns à son actif et à son nom. Mais celui-ci a ceci de spécial qu'il tâche de retracer au mieux la carrière du bonhomme chez l'éditeur indépendant Dynamite Entertainment depuis 2004-2005.

Au plus fort de son activité, il aura travaillé sur les personnages féminins iconiques que sont Red Sonja, Vampirella ou encore Dejah Thoris. Mais ce qui impressionne le plus, bien entendu, ce sont les couvertures qu'il aura réalisé pour ces dames. A vrai dire, Parrillo est un artiste spécialisé dans les couvertures plutôt qu'en dessin intérieur, en cela il suit dignement les traces d'Alex Ross pour ne citer que lui.

Et comme Alex Ross, Lucio Parrillo met un point d'honneur à faire des représentations très réalistes, jusqu'à la limite de ce qui peut devenir dérangeant parfois. Raison principale pour laquelle je ne vous montrerai aucune des illustrations à l'intérieur de cet artbook, parce que certaines pourraient choquer de jeunes yeux.

Pourquoi, me direz-vous ? Eh bien tout simplement parce que le style si unique de Parrillo allie les codes d'une peinture réaliste aux arcanes les plus sombres et sanglantes de l'horreur et, parfois, du sexe dans tout ce qu'il peut avoir de suggéré. Sexe et Mort sont deux notions allant souvent de paire dans le cinéma d'horreur et d'épouvante, et comme de juste on retrouve cette dynamique dans les comics depuis pratiquement leur création.

Certaines poses sont lascives à souhait, d'autres on ne peut plus claires, quand d'autres enfin ne font que suggérer une action avec toujours une sensualité toute bestiale. C'est l'alliance parfaite entre le raffinement de la peinture et la sauvagerie de nos émotions les plus refoulées, les plus instables. Bien sûr, par moments Parrillo lève le pied sur la symbolique pour simplement représenter les belles héroïnes dans toute leur sublime prestance, tout comme avec certains personnages masculins également (Barbe Noire ou encore le Lord of the Jungle).

Grosso-modo, l'artbook présent est divisé en cinq grands chapitres : le premier consacré à Vampirella, le second à Red Sonja, le troisième à Dejah Thoris et John Carter, le quatrième enfin aux outsiders que sont les zombies, pirates et monstres en tous genres tirés de l'héritage Chaos! Comics, comme Evil Ernie ou Purgatori que l'on retrouve à plusieurs reprises.

Le cinquième chapitre quant à lui est entièrement dédié aux sketchs de Lucio Parrillo principalement sur le personnage de Vampirella, avec un peu des autres vers la fin tout de même. Ce qu'il faut noter, avec ces sketchs, c'est leur apparente simplicité par rapport au résultat final de la peinture correspondante. En réalité il n'en est rien, car même avec de simples traits de crayons jetés comme ça sur une feuille, un croquis, une esquisse, on ressent déjà le soucis du détail qui va venir ensuite renforcer l'illustration et lui donner toute sa portée et sa gloire. Ne jamais se fier aux apparences !

Les peintures de Lucio Parrillo sont sexy, provocantes, sanglantes ou carrément dérangeantes, mais toujours puissantes. Pleines d'une vie horrible si elle s'avérait réelle, on préfère y retrouver les codes de nos fantasmes les plus inavouables, dérives d'esprits enfiévrés dans un monde en pleine descente aux Enfers.

J'apprécie tout particulièrement cet artbook, pas le premier que je possède sur l'art de Parrillo mais certainement le plus abouti et le mieux réalisé. A chaque nouvelle ouverture de chapitre, un petit résumé de la carrière de l'artiste vous sera présenté afin de mieux situer l'évolution de son talent et de son travail. Dynamite mentionne même sans problème les travaux effectués chez des éditeurs concurrents, donc il y a de quoi faire de bonnes recherches en aval !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

Smart Girl tome 2 (Éditions Réflexions - Juillet 2019)

Yuki, toujours en fuite, est rattrapée par son maître, Hiro, et sa nouvelle poupée cybernétique. Hiro menace Yuki de détruire sa personnalité si elle ne lui livre pas toutes les informations dont elle dispose dans sa mémoire, mais Yuki préfère libérer toutes ces données dans le flux général, rendant tout public et accessible à n'importe qui. Parvenant à s'enfuir avec l'aide de Cynthia, elle doute cependant encore de sa véritable nature et du bien fondé de sa quête de liberté, pour elle comme pour tous les autres droïdes.

Pénétrant au cœur d'un sanctuaire de données dissimulées dans le Dark Web, Yuki parvient enfin à surmonter sa programmation et fait la rencontre de sa véritable personnalité enfouie sous les commandes et les opérations du système. Elle doit à présent lui laisser le contrôle... mais elle s'y refuse, ce serait perdre sa liberté toute nouvelle, et elle ne sait pas non plus si elle peut déjà faire confiance à quelqu'un d'inconnu.

Pendant ce temps, Hiro vit un véritable calvaire alors que sa vie est exposée à tout le monde, et subit pas mal d'épreuves qui détruisent rapidement la mystification qu'était son existence. Au bout de la route, Hiro se retrouve confronté aux conséquences de ses actes récents et va devoir en payer le prix... mais il parviendra contre toute attente à s'en relever et à réveiller ce qu'il y a de meilleur en lui ! Prenant la fuite à son tour, il poursuit Yuki non plus pour la réduire à l'esclavage mais pour l'aider à accomplir sa mission au nom de l'Incognito, la résistance des êtres synthétiques luttant pour leur liberté.

Cependant, alors que Yuki est prise au piège et assaillie au cœur de l'Oracle par un virus cherchant à la reprogrammer, il lui apparaît que la seule solution pour la sortir de cette situation périlleuse est de réinstaller son système, celui-là même qui tentait de l'arrêter encore tout récemment. Très vite, Yuki et Hiro sont de nouveau réunis et réussissent à disparaître, mais pour combien de temps ? L'être nouveau qu'ils ont réveillé aura peut-être la réponse au mal qui gangrène ce monde parti en vrille depuis si longtemps. Mais pour cela, il faudra néanmoins affronter l'ensemble des corporations faisant partie de la machination, dont certaines agissent aux plus hauts niveaux des sphères dirigeantes. Un avenir sombre se prépare...

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Autant vous le dire tout de suite ce genre d'histoire n'est pas vraiment à mon goût, non pas que je les trouve dénuées d'intérêt, au contraire même, mais c'est juste trop lourd pour moi et mes affinités ''ordinaires''. Je pense que Smart Girl est une série qui tente de bousculer les codes et les genres, et je crois, même si ça paraîtra peut-être un peu bateau aux connaisseurs véritables, que ce récit conviendra très bien aux fans de science-fiction à la Blade Runner par exemple. Ce qui n'est pas vraiment mon cas, désolé de vous décevoir.

Il y a cependant des points positifs que je retire de cette lecture, notamment cette âpre lutte pour la liberté absolue d'êtres synthétiques singeant les comportements humains pour mieux s'en affranchir. C'est une belle thématique qui est malheureusement exploitée de façon un rien trop alambiquée pour me plaire et m'accrocher véritablement. Le dessin, quant à lui, est plutôt bon je dois bien le reconnaître, les influences asiatiques sont visibles et quelques références graphiques paraissent assez évidentes sur le coup ou après réflexion. Fernando Dagnino amène ses créations à un tournant de leur histoire, mais je ne suis pas certain d'être prêt à découvrir et à lire la suite quand elle paraîtra, si elle paraît un jour. A réserver aux amateurs et fondus de cybernétique et d'informatique, qui comprendront j'en suis sûr bien mieux les codes de cette histoire que je ne puis le faire à mon humble niveau.

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

Dark Avengers tome 1 - Rassemblement (Panini Comics - Décembre 2020)

C'est une triste réalité, mais c'est la réalité tout de même. Le S.H.I.E.L.D. n'existe plus, Tony Stark est en disgrâce, et les Avengers sont plus isolés que jamais. C'est le moment rêvé pour instaurer un nouvel ordre, et c'est surtout le moment rêvé pour quelqu'un de sortir de l'ombre et de s'afficher publiquement comme celui dont on a besoin.

Norman Osborn remplit ces critères. Devenu aux yeux de tous un héros national après avoir abattu l'invasion Skrull avec l'aide de ses Thunderbolts, c'est désormais lui qui dirige la principale force de sécurité du pays, rebaptisée H.A.M.M.E.R., plus musclée que jamais. Mais être le premier flic de l'Amérique ne lui suffit pas, il lui faut également une équipe : c'est ainsi que, reprenant le principe des Thunderbolts, une escouade de super-vilains et autres criminels soi-disant repentis prend le nom et l'apparence des meilleurs Avengers qui soient ! Et le public acclame, ne sachant bien entendu pas qui se trouve sous les masques.

Les premiers temps sont assez difficiles. Tensions entre les différents membres de l'équipe, méfiance de certains médias, il faut marquer un coup décisif pour se donner la meilleure image possible. C'est grâce à la Cabale, l'assemblée des pires criminels de la planète formée par Osborn lui-même à l'image des anciens Illuminatis, que viendra la solution toute rêvée. Le Docteur Fatalis regagne son pays en ruines et est aussitôt agressé par la sorcière trans-temporelle, Morgane La Fée, au point d'être rapidement dépassé et mis à terre. L'occasion se présente alors pour les Avengers de Norman Osborn d'intervenir et de briller sur le terrain en contrant une invasion magique de grande envergure, tout en permettant à Norman de se débarrasser d'un allié encombrant. Mais Fatalis n'a pas dit son dernier mot et attend son heure...

Quant, au cours d'une interview sur une grande chaîne de télévision, Osborn vante les mérites de son équipe et se redore son propre blason terni par ses actes passés ; sur la côte Ouest des terroristes Atlantes attaquent la population terrestre et font pas mal de victimes. Une nouvelle fois, c'est aux Avengers de prendre le problème en charge, mais Norman veut particulièrement faire intervenir un seul d'entre eux, Sentry, pratiquement tout-puissant tant que son équilibre psychologique est maintenu. Bientôt, il ne reste plus rien de ces terroristes Atlantes, si ce n'est un seul survivant captif pour que le peuple puisse se déchaîner avant qu'il ne disparaisse à son tour. Mission réussie haut la main, le public est accro aux Avengers et en redemande !

Mais voici qui posera peut-être une colle : comment résoudre le conflit larvé entre les humains et les mutants ? A San Francisco, une manifestation anti-mutants se voulant pacifiste croise le chemin de quelques homo superior parmi lesquels le Dr. Hank McCoy, venus défendre leurs droits eux aussi. La situation dégénère rapidement en bataille rangée, et le Fauve est fait prisonnier. Les jeunes mutants se sentent opprimés et décident de se battre pour de bon afin de regagner leurs libertés, quitte à envenimer les choses !

Norman Osborn et ses Avengers sont donc priés d'intervenir une fois encore et de ramener le calme et l'ordre à San Francisco avant que la tension n'explose véritablement. C'est l'occasion pour le chef d'équipe de montrer quel brillant stratège il peut être, en parvenant à rallier à sa cause Emma Frost et quelques mutants triés sur le volet qui formeront les seuls et officiels X-Men approuvés par le gouvernement, chargés de mâter la révolte qui gronde dans les rangs mutants et de montrer l'exemple. Évidemment, tout ne se passe pas exactement comme prévu et il est à prévoir que Scott Summers comme l'authentique Wolverine auront chacun leur mot à dire et leurs opérations secrètes pour tenter de reprendre la main. Pour le moment du moins, les manigances d'Osborn fonctionnent et sa cote de popularité atteint des sommets, de même pour ses Avengers et maintenant ses X-Men nouvelle mouture.

Pourtant, des signes alarmants peuvent être observés en coulisses. Osborn ne serait-il pas en réalité en train de perdre pieds ? Tout laisse à penser que la situation à San Francisco peut se retourner du jour au lendemain et mettre à mal le désir d’hégémonie de celui que l'on appelle maintenant Iron Patriot. Jusqu'où ira-t-il pour imposer sa loi ?

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Le second tome apportera toutes les réponses à sa sortie, la réédition étant prévue pour la fin du mois si je me fie au planning du site Original Comics. Car oui, vous n'êtes pas sans savoir que cette série a déjà connue une première édition dans l'ancienne collection ''Marvel Deluxe'' de Panini, déjà en deux tomes. Ici nous avons donc affaire à la réédition dans la nouvelle mouture de cette collection, dos noir et rouge avec titre en petites lettres blanches. Les spéculateurs faisaient monter les enchères pour chacun de ces deux tomes auparavant, mais maintenant Panini leur a coupé l'herbe sous le pied et cette histoire géniale signée évidemment Brian M. Bendis et Matt Fraction ainsi que Jonathan Hickman est de nouveau disponible à prix correct !

Les gros points forts sont avant tout les dialogues de Bendis, toujours aussi mordants et ciselés avec précision pour que chaque réplique fasse mouche, même les plus anodines. Mais on peut aussi citer les dessins de Mike Deodato Jr. pour ce qui est du premier arc, c'est à mon sens l'un des meilleurs travaux de cet artiste qu'il m'ait été donné de lire et de parcourir de case en case en admirant son trait et son style pratiquement parfait. Difficile de faire mieux n'est-ce pas ? C'est sans compter la participation de Marc Silvestri en personne durant le chapitre introduisant l'arc des X-Men ! Toujours un plaisir que de voir le maître à l’œuvre, épaulé par de nombreux autres talents comme Terry Dodson, Eric Basaldua ou Tyler Kirkham. La liste complète de qui fait quoi est disponible au tout début de l'album, vous verrez c'est assez prestigieux comme casting.

Alors que penser des Dark Avengers ? Une série puissante, un coup de poing pour le lectorat de l'époque (2009) et un sacré pavé dans la marre bien propre du monde des super-héros. Ça ne durera pas, bien entendu, mais il faut avouer que c'est vraiment très bon et que l'on en redemande, à l'instar de la population totalement manipulée par Osborn. Je laisse le mot de la fin au Docteur Fatalis : « Osborn implosera, c'est sa nature. ». A bon entendeur !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

Justice League : Doomwar - Épilogue (Urban Comics - Octobre 2020)

Le triomphe de la Fatalité a repoussé les frontières de notre réalité, et permis au pouvoir de la terrible Perpetua d'asseoir son règne sur toute chose au sein du Multivers. Lex Luthor, devenu son agent et commandant de son armée de prédateurs alpha, sait que quoi qu'il arrive à présent, le sort est scellé et l'avenir est en marche !

Mais il reste toutefois une menace qui n'a pas été éliminée à l'issue de la guerre cosmique qui vient de se jouer. Le Batman Qui Rit, sinistre version du Chevalier Noir venue d'un autre Multivers, bien plus sombre que celui que nous connaissons, est toujours en liberté et il sème ses infectés autour de lui, prenant peu à peu le contrôle des plus grandes forces de la Terre pour attirer l'attention des forces cosmiques. Dans quel but ? Lex est mandaté par sa déesse pour éclaircir ce mystère et mettre fin à l'épopée du Batman Qui Rit avant qu'il ne devienne un obstacle sérieux.

Sur Terre, Luthor va devoir jouer selon de nouvelles règles. En effet, ses pouvoirs tout neufs ne fonctionnent pas sur les héros infectés par la matière noire, il lui faudra donc l'aide inattendue d'une personnalité malfaisante à la hauteur de toutes les espérances : le Joker entre en jeu !

Avec son appui, Lex parvient à mettre en échec temporairement les héros infectés, mais il lui manque encore la clé de l'énigme, la dernière pièce d'un puzzle aux dimensions inquiétantes. Pour se la procurer, il va falloir se décider à plonger dans l'esprit le plus retord de la planète, celui du Joker lui-même, afin de mieux comprendre sa folie et la source du pouvoir du Batman Qui Rit. Et la destination vaudra largement le voyage à travers le monde loufoque intérieur du Clown !

A présent, l'heure est à la confrontation finale entre les deux plus grands prédateurs de cet univers. Apex Lex d'un côté, apparemment seul, comptant sur ses pouvoirs et sa technologie ; le Batman Qui Rit de l'autre, entouré des plus grands héros restant de la Terre, tous soumis à sa volonté. Le choc des titans va avoir lieu, mais Lex réserve une surprise de taille à son adversaire. Quitte à faire la guerre contre des héros corrompus, autant s'y lancer avec une armée de super-vilains ! Beaucoup répondent à l'appel et font face devant le Hall de Justice. Le combat qui s'en suit verra l'emprise du Batman Qui Rit sur ses alliés s'affaiblir, jusqu'à les perdre totalement et se retrouver de nouveau seul contre tous.

Lex, victorieux, emmène alors son adversaire qu'il pense brisé sur le vaisseau Divinité, siège du pouvoir de Perpetua, afin que la déesse se débarrasse pour de bon de l'incursion du Multivers Noir. Mais le Batman Qui Rit n'a pas dit son dernier mot, et en réalité il se trouve maintenant exactement où il le voulait depuis le départ. En quelques mots bien sentis, il brise la confiance établie entre Lex et Perpetua, et s'arrange même pour devenir le nouveau héraut de la déesse toute-puissante, alors que Luthor est privé de ses pouvoirs et redevient un simple humain, exilé sur Terre dans l'attente du jugement final, comme tous les autres. C'est la fin du règne d'Apex Lex... vive le Batman Qui Rit !

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On retiendra de cette conclusion à Justice League – Doomwar que son auteur, James Tynion IV, sait parfaitement comment prendre la relève derrière Scott Snyder. La barque est rondement menée, d'une main sûre, et les différents artistes travaillant sur la partie graphique de l’œuvre sont tous au taquet pour nous offrir du grand et bon spectacle jusqu'au bout.

Pour ma part je me souviendrai surtout de la partie se déroulant dans l'esprit malade et tortueux du Joker, où l'être de raison qu'est Lex Luthor se confronte à la vraie folie dans une ambiance des plus chaotiques où chacun rivalise d'ingéniosité et de subterfuges, les dessinateurs s'en donnant à cœur-joie pour notre plus grand plaisir.

Oui, décidément, les temps à venir paraissent de plus en plus sombres à mesure que l'on progresse dans la lecture des événements de l'univers DC. Les plus grands héros de la Terre sont en exil forcé, ayant disparu des radars, et le Mal à l'état brut fait maintenant main basse sur le Multivers, sans rencontrer de résistance. Le triomphe de la Fatalité va de paire avec celui de la Folie. Mais peut-être subsiste-t-il malgré tout un espoir quelque part, dans une petite poche de réalité encore inexplorée... la suite et fin de cette gigantesque épopée dans les pages de Death Metal !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

 

La V.O. du vendredi n°186 : Dark Reign - Elektra (Marvel - Novembre 2009)

L'invasion secrète des Skrulls sur Terre a échoué. Leur impératrice est décédée durant l'assaut final à Central Park, sous les yeux du monde entier, tuée par Norman Osborn. En récompense, l'ancien super-vilain est devenu le nouveau directeur du S.H.I.E.L.D. qu'il a aussitôt refondu en une nouvelle organisation à son service, le H.A.M.M.E.R., dont le principal objectif est de traquer et de neutraliser toute nouvelle menace alien sur la planète.

Ce que le grand public sait moins, c'est que toute l'histoire de l'invasion secrète des Skrulls a pu être découverte par les héros de la Terre grâce à la mort d'Elektra Natchios, ou plutôt de l'agent Skrull qui avait pris son apparence durant plusieurs années. Sitôt la situation redevenue stable, beaucoup d'autres héros comme vilains ont retrouvé leur vie d'avant, mais la vraie Elektra a été retenue captive par le H.A.M.M.E.R. Qui s'est livré à diverses expériences sur elle et sa mémoire afin de comprendre pourquoi les Skrulls lui vouaient un tel intérêt. Il semble en effet qu'entre tous les prisonniers des aliens, Elektra fut la plus souvent soumise aux tests et tortures diverses qu'ils pouvaient inventer pour tenter de percer les secrets de sa mémoire et accéder à ses souvenirs les plus enfouis.

Mais avant que le secret ne soit percé, un agent infiltré fait libérer Elektra en tentant de la tuer dans le laboratoire où elle était enfermée. Désormais consciente et à la recherche de réponses, la meilleure assassin du monde parvient à s'échapper de l'héliporteur où elle était retenue, et gagne ensuite l'étude de Nelson & Murdock pour tenter d'y trouver des alliés et d'y voir plus clair dans cette situation. Grâce à Foggy, Elektra est maintenant entre les mains expertes de l'Infirmière de Nuit, qui soigne tous les héros blessés qui croisent sa route.

Pas le temps de profiter des soins toutefois car deux mercenaires apparaissent soudain pour éliminer Elektra au nom d'une ancienne opération qu'elle aurait mené il y a des années. Et comme si ça ne suffisait pas, Bullseye lui-même décide d'intervenir pour achever une nouvelle fois son adversaire préférée. Grimé en Hawkeye, il livre un beau duel face à Elektra mais celle-ci, malgré ses blessures, prend l'avantage et le met à terre, en situation dangereuse. L'intervention de Wolverine, prévenu par l'Infirmière, termine de mettre en fuite le commando du H.A.M.M.E.R. venu achever le travail de Bullseye et récupérer ce-dernier.

Pendant ce temps, Norman Osborn enquête de son côté auprès de captifs Skrulls qui auraient travaillé sur le projet concernant la mémoire d'Elektra, et le moins que l'on puisse dire c'est que ses méthodes d'investigation sont très efficaces. En un rien de temps, il découvre que les Skrulls étaient intéressés par les souvenirs liés à la résurrection d'Elektra, et la façon dont elle s'y est prise à l'époque.

Tandis qu'Elektra reprend des forces et se lance à la recherche de la personne ayant mis un contrat de 82 millions de dollar sur sa tête, ameutant tous les mercenaires disponibles, la vérité se dévoile peu à peu. Elle aurait autrefois conduit un assaut de super-vilains sur un héliporteur du S.H.I.E.L.D. au-dessus d'une zone peuplée, et le crash de l'appareil aurait généré des centaines de victimes civiles comme militaires. C'est la raison pour laquelle elle est aujourd'hui traquée par un ancien agent du S.H.I.E.L.D, tenant à sa revanche au nom de ses camarades tombés ce jour-là.

Mais alors qu'il allait s'offrir les services d'un nouveau combattant en usant de l'argent d'Osborn, une alerte met fin à son opération au moment où Elektra le confronte enfin. Norman apparaît alors sur l'écran de contrôle et révèle toute la vérité au grand jour devant les différents participants de cette tragédie, une vérité difficile à encaisser et à vérifier. Elektra a fait tout un tas de choses répréhensibles par le passé, au gré de ses contrats, mais est-elle pour autant responsable du crash ? Était-ce l'agent Skrull qui avait pris son apparence, déjà à l'époque ? La réponse à cette question n'est détenue que par deux personnes en tout : Osborn et Elektra elle-même, au fond de sa mémoire. Tout l'accuse, mais elle est peut-être innocente... la vérité aura un prix, comme toujours, et il sera lourd à payer.

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Durant la période dite du ''Dark Reign'' de Norman Osborn et de ses Dark Avengers, Elektra était l'un des personnages les plus discrets, et l'on comprend enfin pourquoi en lisant les cinq chapitres de cet album. Bourrés d'action et de retournements de situation, c'est un scénario digne d'un film d'espionnage à grand spectacle que nous offre Zeb Wells sur des dessins peut-être un rien trop lisses de Clay Mann.

Alors au fond, au final, Elektra est-elle coupable de ce dont on l'accuse ou bien était-ce un Skrull infiltré sous son apparence ? La réponse ne fera pas que des heureux quelle qu'elle soit, et le sujet divisera bon nombre de fans pendant plusieurs années, de même pour tous les héros majeurs de chez Marvel qui avaient été remplacés par des Skrulls et que l'on retrouve dans Secret Invasion, qui reste encore à ce jour un event très décrié et inégal sur bien des points.

Terminons en signalant que les couvertures sont signées Lee Bermejo dans un style très reconnaissable qui met toujours les principaux sujets en valeur de façon héroïque ou épique, un must que Marvel a pu s'offrir à l'époque.

Nous allons maintenant faire une petite pause dans les aventures d'Elektra Natchios, ne vous inquiétez pas il reste encore plusieurs histoires à vous chroniquer à son sujet mais j'ai surtout envie maintenant de vous présenter les différents chapitres constituants ce que l'on appelle les Préludes à Onslaught (Road to Onslaught en V.O.) car vous n'êtes pas sans savoir que d'ici un petit mois maintenant on assistera chez nous à la sortie du monstrueux omnibus rééditant la saga Onslaught dans une édition largement augmentée par rapport à celle de 2006. Je tâcherai de préparer au mieux le terrain pour vous chers lecteurs, mais il vous faudra patienter et suivre les V.O. du vendredi toujours ! Rendez-vous tout prochainement !

Family Compo tome 9 (Panini Manga - Janvier 2020)

C'est enfin l'heure des derniers préparatifs pour Shion afin d'intégrer sa nouvelle fac, et elle n'en démord pas c'est bien l'établissement de son cousin Masahiko qu'elle veut rejoindre ! Acharnée, la cousine est même déterminée à aborder cette nouvelle vie étudiante en tant qu'homme cette fois, ce qui n'est pas sans contrarier grandement le principal intéressé.

Masahiko a en effet déjà bien du mal à gérer sa propre célébrité sur le campus, les films amateurs le montrant sous son apparence de Masami s'arrachent et font parler de lui jusqu'au point de non-retour, quand la vérité est dévoilée au grand public lors du festival des clubs étudiants. Un mal pour un bien, car maintenant que tout le monde est au courant de la double identité de Masahiko, ce dernier pourra peut-être cesser de se travestir et reprendre une vie normale sans se faire harceler.

Plus facile à dire qu'à faire cependant, car bientôt les proches de Masahiko se retrouvent suivis et harcelés par téléphone jusque dans la maison Wakanae ! Ce qui devait au départ n'être qu'un désagrément devient vite une véritable source d'inquiétude, d'autant que personne ne parvient à mettre la main sur ce mystérieux harceleur. Il faudra l'aide des assistantes de Maître Sora pour que finalement le coupable soit démasqué : il s'agit d'un nouvel admirateur de Masami/Masahiko, que la révélation du secret de son idole n'a pas dérangé le moins du monde, au contraire même !

Ayant toutefois réussi à calmer les ardeurs du nouveau soupirant, c'est le moment pour la famille Wakanae agrandie de se retrouver pour échanger de bons souvenirs concernant la naissance de Shion, et les circonstances un peu spéciales qui ont présidé à sa conception. Pour le reste, c'est la magie de l'amour qui est à l’œuvre, un amour qui transcende les genres et les époques.

Et puis soudain, rien ne va plus avec Yoko, la petite-amie de Masahiko ! Elle est convaincue que notre malheureux la trompe en voyant une autre femme, et pire encore, qu'il se travesti lui-même en femme pour rencontrer des hommes ! C'en est trop cette fois-ci, Yoko ne supporte plus ces situations étranges qui n'arrêtent pas de pleuvoir autour de Masahiko, et il faudra toute la force de persuasion de Shion pour pousser son cousin à enfin rétablir la vérité auprès de sa petite-amie et oser lui montrer ses sentiments pour de bon !

Ensuite, c'est l'heure de célébrer le réveillon de Noël, une fête on ne peut plus familiale ! Mais cette année, chacun semble avoir son propre projet dans son coin, avec des amis ou des parents, si bien que Sora et Yukari se retrouvent seuls pour cette soirée si spéciale. Le soucis, c'est que Sora est pris par son travail, la deadline approche et il n'a toujours rien écrit ! Quant à Yukari, elle voudrait vraiment fêter Noël en grande pompe avec son homme, mais ses idées s'étiolent à mesure que le temps passe et que l'ennui s'installe.

Comme pour ne rien arranger, Kaoru est appelé au chevet de son père, M. Tatsumi, qui a attrapé une vilaine grippe ! Kaoru ne flaire évidemment pas le coup fourré que lui joue son père, car évidemment Tatsumi se porte en réalité comme un charme et n'a simplement pas trouvé mieux comme prétexte pour pousser sa fille à passer la soirée avec lui. Manque de chance, c'est aussi le moment que choisit la mère de Kaoru pour revenir à la charge et elle trouve le même prétexte que son ex-compagnon pour faire accourir sa fille auprès d'elle. Quand chacun apprend que l'autre est malade, il et elle y croient dur comme fer et se précipitent alors chez l'autre, malgré le mauvais temps. Au final, les parents de Kaoru vont vraiment tomber malades pour le compte, mais leur fille refusera tout net de se faire avoir une nouvelle fois en leur compagnie. Tant pis pour eux !

Enfin, l'heure approche pour Shion qui doit bientôt passer son grand examen d'entrée à la fac. Mais par malchance, toute la famille tombe malade suite à la mésaventure avec M. Tatsumi. Chacun son tour, tous les membres de la maison Wakanae vont se refiler le virus, jusqu'à fatalement contaminer Shion elle-même la veille de son examen, malgré toutes les précautions prises par les parents. Mais Shion est têtue et insiste pour passer l'épreuve malgré sa fièvre ! Le stress aidant, elle parviendra à répondre à toutes les questions et à obtenir un score impressionnant, mais en sera quitte pour un gros repos !

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Déjà le neuvième tome de cette série de douze, on approche doucement des derniers chapitres à mesure que les mois passent... mais il reste encore de la marge avant le point final ! Tsukasa Hojo nous plonge une fois de plus dans le quotidien vraiment pas comme les autres de cette petite famille composite, mais on se rend vite compte que finalement ils sont un peu comme tout le monde au fond, les délires mis à part.

Shion va bientôt faire son entrée dans le monde étudiant, en homme cette fois, et Masahiko va certainement encore trinquer pour dissimuler son secret le mieux possible et surtout le plus longtemps possible, dans un établissement où les obsédés sont nombreux...

On a plaisir à retrouver les différents personnages qui gravitent autour des Wakanae, qu'il s'agisse de Kaoru ou des amis de Masahiko, jusqu'à revoir de temps en temps M. Tatsumi qui décidément ne perd jamais une occasion de s'incruster dans ces petites vies parallèles. J'ai un peu peur de l'approche de la fin de la série car je ne veux pas encore dire au-revoir à tous ces merveilleux personnages, mais il faudra bien pourtant.

Encore un peu moins d'un quart et ce sera bon !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

La promesse des Ténèbres (Pocket - Juin 2014)

Brady O'Donnel est un journaliste free-lance qui occupe l'essentiel de son temps en rédigeant des articles pour le compte de grands médias. Une carrière enrichissante, une femme policière et ravissante, le tout dans la plus grande ville du monde, que demander de plus ?

Mais depuis quelques temps, Brady se rend bien compte que quelque chose ne va plus. Il commence à douter, à réfléchir, quelque chose ne colle plus dans cette vie bien tranquille et bien rythmée. Alors, quand son meilleur ami lui propose un nouveau reportage avec à la clé des révélations surprenantes sur le milieu du cinéma pornographique Américain, Brady s'y jette à corps perdu pourvu que le frisson revienne.

Ce qu'il va découvrir lui en donnera pas mal, des frissons. Rapidement dépassé par la situation, Brady va descendre aux Enfers et affronter le Mal à l'état pur, sauvage, intraitable. Le Mal humain, la lie de la bonne société, tout ce que l'humanité a passé des siècles à rejeter en bloc, se soulève soudain pour prendre sa place à l'aube d'un nouveau millénaire.

Au fond du gouffre, Brady est plus seul que jamais. Il ne peut pas faire appel à sa femme, Annabel, qui enquête de son côté sur la même sordide affaire sans le savoir. Leurs chemins vont se croiser à plusieurs reprises et Brady se mettre en danger tout autant, mais au final la Justice n'aura aucun rôle à jouer dans le déroulement de cette histoire sanglante.

Loin en dessous de tout ce que l'Homme a bâti, les Ténèbres règnent et lancent une promesse au monde de la surface. La promesse d'une nouvelle ère, d'un retour aux sources essentielles de notre espèce. Et malgré tous ses efforts pour s'en sortir et sauver les personnes qui lui sont chères, Brady va vite comprendre que cette promesse ne saurait être démentie et qu'il faudra plusieurs lourds sacrifices pour retarder l'inévitable. Est-il prêt à aller jusqu'au bout cette fois ? Au fond de lui, tout au fond, se cache peut-être une part d'ombre qui ne demande qu'à se réveiller...

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Ce roman daté de 2011 est en fait le préquel du second tome de la fameuse Trilogie du Mal de Maxime Chattam, qui on s'en souvient se déroulait déjà quant à lui dans la faune underground d'une New York angoissante au possible. Ici, on en découvre les prémices, on plonge dans la folie aux côtés du personnage principal en se demandant à chaque chapitre s'il se rendra compte qu'il va trop loin, ou s'il n'est pas tout bonnement trop tard pour espérer la moindre rédemption.

Annabel O'Donnel, cette femme-flic au caractère bien trempé mais brisée par une histoire douloureuse, héroïne du roman In Tenebris (le second de la Trilogie du Mal donc, suivez bien !) aux côtés de l'inspecteur Brolin, nous apparaît enfin dans toute la cruelle tragédie de son existence si solitaire que nous découvrions alors. Enfin les explications tombent, pleuvent, et le lecteur assidu ne pourra que se lamenter à chaque nouvelle évolution de l'affaire en sachant très bien ce qu'il va advenir à la toute fin.

Autrement le roman peut tout à fait se lire sans la moindre notion de ce qui se passe dans In Tenebris, puisqu'il est conçu comme un prologue à ce-dernier. Les novices ou ceux qui découvrent Chattam sur le tard avec La promesse des Ténèbres peuvent largement lire ce livre et être pleinement satisfaits de son déroulement et de sa conclusion, tristement logique. Si ça donne ensuite envie à ces mêmes lecteurs curieux de découvrir la Trilogie du Mal, je pense que c'est un juste retour des choses et qu'il convient d'encourager cette idée !

On retrouve ici les grands thèmes chers à Maxime Chattam. L'Homme et son rôle dans l'évolution de notre société et de notre monde, toutes ses contradictions et ses pulsions secrètes pas si enfouies que ça au final, et une théorie glaçante sur la façon dont notre espèce pourrait reprendre le contrôle d'elle-même en embrassant ses vices les plus sombres à cœur ouvert. Je n'en dis pas davantage, sachez simplement que ces réflexions qui hantent l'auteur depuis ses tous débuts vous hanteront inévitablement vous aussi à l'issue de cette lecture, comme dans la majorité des romans de Chattam. Accrochez-vous toutefois si vous avez le cœur sensible car rien ne vous sera épargné !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

La V.O. du vendredi n°185 : Marvel Knights Elektra tome 4 - Frenzy (Marvel - Juin 2004)

Sur la petite île de Naou, un royaume du Sud-Est de l'Asie proche de Taïwan, une révolte populaire et paysanne gronde depuis quelques temps. Le gouvernement monarchique a déjà tenté de calmer la grogne mais rien n'y a fait, et certains ministres ont même du démissionner avant que les choses n'empirent davantage. Aujourd'hui, le dernier responsable en fonction décide de faire appel à l'ultime arme de guerre : Elektra Natchios.

Voilà que la belle ninja assassin se retrouve projetée en pleine préparation d'une guerre civile qui risque de faire des milliers de morts si rien n'est fait pour stopper l'avancée des rebelles. Ces derniers sont menés par un chef charismatique, que chacun suivrait jusque dans la mort selon ce que l'on raconte. La mission d'Elektra est assez simple : trouver et éliminer ce chef rebelle avant que le dernier assaut ne soit déclenché.

Se faisant passer pour la fille du roi de Naou, Elektra est enlevée par les rebelles et amenée en plein milieu de leur campement dans les montagnes inaccessibles du centre de l'île. Et maintenant qu'elle se trouve sur place, elle commence à effectuer son repérage des lieux et des points stratégiques, non sans se débarrasser en vitesse de tous les curieux sur son chemin. Elle finit par découvrir que le leader de la rébellion n'est rien d'autre qu'un enfant persuadé par des paramilitaires avides de pouvoir d'être la réincarnation du dieu de la Mort local, une croyance fermement ancrée dans les esprits des pauvres gens qui le suivent.

Décidée à remplir sa mission jusqu'au bout mais pas à aller jusqu'à tuer un enfant, Elektra s'arrange pour que toute l'histoire retombe d'elle-même et que les véritables meneurs soient purgés, tandis que l'enfant finira confié aux bons soins des orphelinats du royaume. La meilleure façon de tuer une idée, c'est encore d'en éliminer les manifestations et manipulations qui en découlent. Mission réussie, une fois de plus.

De retour à New York après cette aventure, Elektra a juste le temps de se réserver une chambre dans un motel sur la côte qu'elle est aussitôt contactée par le fils d'un chef mafieux local, qui souhaite que son père disparaisse pour faire place nette à un nouveau type de business plus actuel. Elektra accepte, sans se douter qu'elle signe peut-être son arrêt de mort sur ce coup.

En effet, ignorant tout des conditions sanitaires dramatiques qui frappent l'Asie depuis peu, elle est revenue de Naou avec une vilaine grippe qui finira par lui jouer des tours et la mettre hors d'état au plus mauvais moment ! Retenue captive par sa cible qui après avoir bien paniqué exulte désormais, elle ne doit sa survie qu'à ses propres délires hallucinatoires qui font comprendre aux mafieux qu'elle est malade et peut-être contagieuse. Profitant d'un moment de calme quand tout le monde se rue dans les commodités pour se désinfecter, le fils de la cible entreprend de libérer Elektra de ses entraves, pour son plus grand malheur. Totalement prise dans son délire fiévreux, Elektra fait preuve d'une implacable frénésie en tuant toutes les personnes qui se trouvent à sa portée dans la luxueuse propriété du bord de mer, dont sa cible et son commanditaire, avant de trouver la force de rejoindre sa chambre de motel et d'y rester dormir un long moment.

Enfin remise et de nouveau maîtresse d'elle-même, Elektra décide de se rendre sur sa propre tombe pour rendre hommage à la mémoire de son père et de toutes les personnes qui ont fait d'elle ce qu'elle est aujourd'hui. En croisant Matt Murdock sur place, les souvenirs l'assaillent de toute part et elle s'enfuit, non sans un ultime adieu à son amour de jeunesse.

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Voilà qui termine la série ''Marvel Knights'' du personnage d'Elektra Natchios ! Après avoir maté une rébellion à elle seule et avoir triomphé de la grippe asiatique, quelles seront les prochaines aventures de la ninja assassin la plus réputée de toute l'univers Marvel ? Nous verrons cela une prochaine fois mes amis !

Le scénario de ces trois dernières histoires de la série est signé Robert Rodi, dans un style faisant la part belle à l'action et donc aux dessins assez inspirés des films du genre, par Will Conrad et Steven Cummings avec le soutien de Jon Proctor. Rien à redire de manière générale sur la prestation de ces artistes, le style global est plutôt bon et on prend plaisir à suivre chaque action de page en page. Bon travail !

C'est vraiment dommage à mon sens que le film Elektra n'ait pas cherché à se concentrer davantage sur ce type d'histoires plus terre-à-terre concernant le personnage, car ce sont celles qui fonctionnent le mieux ! Aujourd'hui on ne peut qu'espérer un beau jour revoir le personnage faire son apparition chez Marvel Studios, mais pas avant un bon moment malheureusement. La prochaine fois que nous la verrons ici dans les comics en V.O. ce sera à l'occasion de son entrée dans la période du ''Dark Reign'' de Norman Osborn, seconde moitié des années 2000 qui a fait couler beaucoup d'encre. Attachez vos ceintures !

Unboxing - Poison Ivy Returns (DC) Bishoujo by Kotobukiya

 

Bonjour à toutes et à tous, aujourd'hui nous nous retrouvons pour un nouvel unboxing sur le blog et la chaîne Radiophogeek : la nouvelle version de la figurine représentant Poison Ivy, la célèbre Empoisonneuse de l'univers DC Comics !

Cette nouvelle version est en édition limitée et plutôt adorable je trouve, avec un joli minois qui nous ferait presque oublier qu'il ne faut jamais baisser la garde face à cette belle plante ! Est-ce que le Batman saura lui résister ?

Blague à part, j'espère que vous apprécierez cet unboxing qui arrive légèrement en retard par rapport à la sortie officielle de la figurine le mois dernier. La sculpture toujours réalisée par Shunya Yamashita est d'excellente qualité et ça valait bien la peine d'attendre un peu. Bon visionnage !