La V.O. du vendredi n°176 : Venom tome 5 - Venom Beyond (Marvel - Mars 2021)

Eddie et son fils Dylan viennent à peine de se retrouver après les événements sur l'île des ossements, et déjà ils sont traqués par un nouvel ennemi qui a juré de détruire Venom par tous les moyens ! Se faisant appeler Virus et possédant une armure Stark ainsi qu'un planeur du Bouffon Vert, cet adversaire s'avère impitoyablement obsédé par Eddie Brock, au point d'en faire une affaire personnelle. Heureusement notre Venom en a vu d'autres et même avec un équipement anti-symbiote Virus est assez facilement battu. Néanmoins, il s'enfuit avant que son identité ne soit révélée. Il sera peut-être une menace pour plus tard...

Mais pour l'instant, c'est surtout au sujet des pouvoirs de Dylan qu'Eddie s'inquiète, au point d'aller voir le Faiseur dans son nouveau repaire pour en apprendre davantage et trouver un moyen de combattre Knull quand celui-ci arrivera sur Terre. Les Avengers sont eux aussi penchés sur le problème de leur côté, mais divisés quant à savoir quoi faire de Venom à présent qu'il leur a révélé la vérité. Le Faiseur, lui, n'a pas chômé depuis sa dernière apparition et possède désormais son propre symbiote, issu de l'univers Ultimate, capable de combattre Venom à armes égales et même de le mettre en difficulté. En plus, ce symbiote est une version artificielle de celui d'Eddie, entièrement conçu en laboratoire, il n'est donc pas connecté au reste de l'esprit collectif alien.

Alors que le Faiseur cherche un moyen de retourner dans son propre univers, voyant l'existence de son symbiote comme une preuve que la Terre-Ultimate a survécu au déchirement du multivers, Virus fait son grand retour au plus mauvais moment et cause l'ouverture du portail dimensionnel, qui aspire aussitôt toutes les personnes présentes dans la pièce à cet instant. A leur réveil, Eddie, Dylan et Virus se retrouvent dans un autre monde, mais qui n'est définitivement pas celui du Faiseur.

Dans ce monde, il semble que Dylan soit devenu adulte et, possédé par ses propres pouvoirs sur l'esprit collectif des symbiotes, il est devenu leur nouveau dieu, capable d'en générer une infinité pour contrôler tout être vivant sur la planète, plongeant ainsi le monde dans les ténèbres. Sitôt débarrassés à nouveau de Virus grâce aux pouvoirs combinés de Venom et de ce nouveau monde qui ouvre de toutes nouvelles possibilités au symbiote, nos deux Brock fuient à travers les souterrains et se retrouvent face à une escouade d'Agents Venom, dont le meneur n'est autre qu'Annie, l'ex-femme d'Eddie, décédée dans notre monde !

Cette Annie alternative lui raconte les terribles événements qui ont plongé sa dimension dans le chaos, la victoire du mal possédant l'esprit de son Dylan et l'assimilation ou la mort comme seul sort possible. Elle a organisé une sorte de résistance face au règne de celui qui se fait appeler Codex, et l'on retrouve plusieurs visages familiers dans ses rangs. Pendant ce temps, Codex a réussi à mettre la main sur l'homme sous l'armure de Virus et lui a offert un nouveau symbiote pour lui donner assez de puissance pour détruire les intrus et la résistance d'un seul coup. Le Scorpion est de retour !

Les batailles qui s'en suivent sont violentes et rapides, chaque camp voulant en finir au plus vite. La résistance accueille Eddie et le jeune Dylan en son sein, et même le nouveau Scorpion ne fait pas le poids face à une telle réunion de famille. Gargan accepte alors de guider les héros vers le quartier général de Codex pour un assaut final où tout se jouera. Et grâce aux pouvoirs de Dylan et à la détermination des résistants, la victoire sera acquise après un affrontement déchirant. Codex est plongé dans le coma, débarrassé de toute mauvaise influence sur son esprit et ses pouvoirs. Le Reed Richards de cet univers fabrique ensuite un nouveau portail pour renvoyer Eddie et Dylan dans leur monde d'origine, non sans avoir fait leurs adieux à une épouse et une mère qu'ils ne pensaient jamais revoir. A leur retour cependant, les choses sont loin d'être aussi simples qu'ils le pensaient, car un épais manteau de ténèbres recouvre le ciel de la Terre...

---

 

Dernière étape avant le prochain event Marvel autour des symbiotes, King in black, qui verra l'arrivée de Knull sur notre Terre à n'en point douter ! L'immersion dans cet univers alternatif qui n'est toujours pas la Terre-Ultimate permet de découvrir une sorte de futur où Dylan se serait retrouvé possédé par la puissance de l'esprit de ruche des symbiotes, et serait alors devenu un danger bien plus tangible que Knull lui-même encore lointain.

L'occasion pour Eddie Brock d'échanger quelques mots touchants avec une autre version de son ex-femme, et pour Dylan d'enfin connaître une mère aimante même si traumatisée par le sort de son propre fils. Ce cinquième tome de la série Venom par Donny Cates se tient en lui-même, avec un début un milieu et une fin, pas besoin d'aller chercher plus loin. Évidemment la toute dernière page nous offre une fin ouverte sur le prochain tome, mais en soi je pense que vous en avez déjà largement pour votre argent avec tout ce qu'il se passe ici depuis le précédent tome.

Toujours une excellente série donc, qui aura marqué par deux fois l'univers Marvel dans son ensemble, et des artistes plutôt doués qui nous offrent une vision assez touchante du personnage de Venom/Eddie Brock, même si avouons-le le thème du futur alternatif où tout aurait mal tourné est vu et revu maintenant. C'était quand même agréable et pas prise de tête du tout au final, un bon moyen de patienter avant la vraie venue de Knull ! Soyez-y préparés !

Dès la semaine prochaine nous allons changer d'éditeur et j'espère que ce nouveau voyage vous plaira tout autant, avant de nous plonger de nouveau dans le destin si particulier d'un autre personnage secondaire de chez Marvel. A bon entendeur !

A Fantasy Lazy Life tome 7 (Delcourt/Tonkam - Décembre 2020)

A Valentia, les négociations avec la princesse Frea venue du continent du Nord se poursuivent et trouvent une conclusion utile pour tout le monde. Frea apprend à mieux connaître Zenshirô et se fait une idée plus précise de ses origines, même si pour le moment elle se trompe totalement, elle approche tout de même de la solution de cette énigme. Quant à Zenshirô, il est ravi d'avoir pu être utile au royaume de Capua et à sa reine, et d'avoir eu assez de présence d'esprit pour ne pas interférer avec les intérêts de la nation.

Mais une mauvaise nouvelle arrive soudain : les dragons de meute que chassait le général Puyol à l'Est sont arrivés en vue de Valentia et des villages avoisinants, et les attaques ne se font pas attendre ! Il y a beaucoup de pertes en ce qui concerne le bétail et les bâtiments rudimentaires de ces villages, mais heureusement assez peu de victimes humaines. Cependant le territoire pourrait ne pas s'en remettre si rien n'est fait rapidement pour éradiquer ces dragons de meute et surtout leur terrible meneur géant...

Zenshirô prend donc les devants et, en plus d'adresser à la reine Aura un courrier dans lequel il lui fait part de cette situation délicate, réunit toutes les forces en présence pour mener un assaut décisif contre les dragons, qui se sont repliés dans la forêt. Le but est de faire sortir de sa tanière le dragon géant et de l'amener à combattre la redoutable guerrière du Nord, Skadi, un affrontement dont il ne ressortira pas vivant. La meute quant à elle est assez vite encerclée et piégée sous un déluge de flèches, fort peu de dragons s'en sortiront et ceux-là iront vite trouver refuge plus loin dans les terres, à bonne distance de la ville portuaire de Valentia.

La campagne est donc un succès et la route du sel ainsi que Valentia sont désormais protégées des attaques de cette redoutable meute et de son chef ! Zenshirô a commis quelques gaffes mais dans l'ensemble il n'a agi que dans l'intérêt du royaume et de la reine, tout s'est bien déroulé et il n'y a pratiquement pas eu de perte à déplorer dans les deux corps d'armées joints pour l'attaque. Aura est la première soulagée et fière de son consort, même si elle le met en garde contre certaines décisions irréfléchies qu'il devra mûrir à l'avenir. Les deux amants regagnent enfin la capitale de Capua, laissant derrière eux à Valentia de quoi aider la princesse Frea a réparer son navire et à commencer le commerce avec le royaume. Pourtant, Frea semble attendre encore autre chose de ce voyage, et elle compte bien profiter de la disparition des dragons de meute qui menaçaient les trajets pour pouvoir se rendre elle aussi à la capitale ! Que cherche-t-elle donc dans les terres du Sud ?

---

 

Superbe tome 7 de cette série de fantasy toujours très bien dosée et réfléchie, dessinée et orchestrée par les auteurs en toute bonne entente comme il se doit. La menace des dragons de meute est donc éradiquée, cet arc se termine ici, tandis que celui de Valentia se prolongera mais dans la capitale cette fois-ci dès les prochains tomes, le huitième annonçant déjà la couleur avec pas mal de négociations et de diplomatie au programme. De quoi ralentir un peu le rythme de l'action et de la série elle-même, mais surtout de quoi approfondir encore davantage cet univers si riche que l'on ne fait que découvrir pour le moment, tout comme Zenshirô !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

L'ère de Conan tome 2 - Valeria, l'enfant de la guerre (Panini Comics - Mai 2020)

Alors qu'elle est encore jeune fille, Valeria voit ses parents brutalement assassinés par des pirates mercenaires. Son frère aîné, garde du roi d'Aquilonie, la prend à sa charge et lui offre tout ce qu'il peut pour tenter de lui faire oublier ce triste passé. Rien n'est trop beau pour elle, y compris lui permettre de prendre des leçons de combat et d'escrime avec Antonius, ami et collègue tout particulièrement attentionné avec cette famille en deuil.

Mais le frère de Valeria est à son tour assassiné pratiquement sous ses yeux par un individu vêtu d'une cape noire, que personne ne revit. Dès lors, Valeria passa tout son temps à perfectionner ses compétences de combattante et d'épéiste, pour devenir la meilleure qui soit et pour retrouver, un jour enfin, l'assassin de son frère et obtenir une juste vengeance.

Ayant enfin en sa possession l'information qu'elle désirait, la jeune guerrière solitaire part sur les routes envahies de bandits et affronte l'adversité pour dénicher sa cible dans un monastère de Mitra, le dieu protecteur du pays. La confrontation est un choc autant pour elle que pour l'homme derrière son malheur, et une vérité bien trouble voit alors le jour.

---

 

Ainsi commence la légende de Valeria, la guerrière et voleuse itinérante qui accompagna Conan le Cimmérien dans sa toute dernière aventure écrite par son auteur lui aussi légendaire, Robert E. Howard. Pour ma part je me souviens tout particulièrement de son incarnation sur grand écran aux côtés d'Arnold Schwarzenegger, elle était alors campée par Sandahl Bergman, et le moins que l'on puisse dire c'est que ce personnage m'aura marqué tout comme elle a marqué des générations de lecteurs de part le monde.

Vous le savez j'ai une passion pour Red Sonja, elle aussi création d'Howard d'une certaine façon. Mais cette guerrière rousse impitoyable et indomptable n'est pas entièrement le fruit du génie de son auteur, le personnage a été plusieurs fois retravaillé afin de devenir une véritable icône du genre dans les comics d'aventure. Valeria, elle, est tout comme Bêlit la création originale de Robert E. Howard, et déjà une vraie perle pour la culture féministe bien avant son temps. Même si ce récit d'aujourd'hui reproduit ce qui s'est déjà passé créativement parlant pour Red Sonja, en offrant des origines à un personnage qui jusque ici n'en avait jamais eu besoin pour briller, grâce à l'écriture fine de Meredith Finch cela n'efface en rien les principales caractéristiques de Valeria, au contraire.

A travers cette histoire on perçoit déjà la femme redoutable qu'elle deviendra un peu plus tard, et que beaucoup de lecteurs ont également appris à connaître à travers ses propres aventures épiques dans les anciens comics. Mon cœur n'a jamais vraiment pu choisir entre Sonja la Rousse sur papier et la blonde Valeria sur grand écran, les deux se valent pratiquement en tous points. J'aimerai bien que Marvel publie de nouvelles histoires sur cette Valeria-ci, retravaillée certes mais toujours aussi envoûtante et entraînante.

Je terminerai en parlant du côté graphique de ce tome. Aneke, dessinatrice s'étant déjà frottée à Red Sonja, confirme sa maîtrise du sujet ici en représentant cet âge Hyborien dans tout ce qu'il a de plus matériel et concret, et en magnifiant les personnages principaux au milieu de tout ça. Mais ce qui retient le plus mon attention, ce sont les couvertures signées Jay Anacleto, surtout la première qui sert de couverture principale à l'album. On ressent et on comprend tout le côté lumineux de Valeria, et personnellement je trouve que l'artiste a parfaitement su lui rendre hommage.

J'espère que cette collection de récits sur les femmes fortes de l'entourage du célèbre Barbare Cimmérien grandira avec de nouvelles histoires et de nouveaux points de vue, en tout cas c'était encore une bonne expérience, à renouveler au plus vite s'il vous plaît !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

Immortal Hulk tome 4 - Abomination (Panini Comics - Juin 2020)

Bruce Banner poursuit son enquête en compagnie du Dr. Samson pour découvrir ce qui est arrivé au corps de son défunt premier ami, le jeune acolyte Rick Jones, qui a été exhumé en secret par les agents de la Base Ombre. Mais sitôt de retour à l'intérieur du site A, le piège se referme et Banner est prisonnier des ruines, exposé à des radiations solaires et surtout traqué par un tueur sans scrupules qui adorerait l'ajouter à son tableau de chasse. Mais ce n'est pas vraiment Bruce Banner qui est aux commandes cette fois, et ses ennemis risquent de s'en mordre les doigts...

Quand Samson est recueilli par les membres de Gamma Flight, il ne peut que leur donner la direction dans laquelle Hulk est parti après avoir dévasté la montagne du site A. Quelque chose dans le comportement de Bruce et celui du Colosse de Jade inquiète énormément le psychiatre des super-héros, sans qu'il puisse mettre la main dessus. Pour l'heure, la traque continue.

Plusieurs jours plus tard, Banner est repéré non loin de la frontière Californienne, et l'opération de la Base Ombre reprend de plus belle. Cette fois, ils ne prennent aucun risque et lâchent aux trousses de Hulk une nouvelle version de l'Abomination, un vieil adversaire avec ce coup-ci un visage familier qui risque bien de déstabiliser le colosse. Le combat qui s'en suit est véritablement monstrueux, et Hulk n'en mène pas large.

Jusqu'à l'arrivée de Betty Ross, métamorphosée en une terrible Harpie écarlate prête à tuer tous ceux qu'elle croisera pour arriver jusqu'à Hulk... et le massacrer sans pitié. Mais ensuite, il faudra reprendre le combat face à l'Abomination, sans être certaine de l'emporter. Heureusement, les pouvoirs incroyables de Hulk le ramènent peu après à la vie et l'affrontement redevient équilibré. Hulk et la Harpie terrassent facilement la nouvelle Abomination, qui se révèle être une monstruosité constituée autour du cadavre de Rick Jones !

Très bientôt il sera grand temps de s'occuper définitivement de la Base Ombre et de ses opérations secrètes et contre-nature, mais pour l'heure il faut surtout trouver un abri et répondre à de nouvelles questions obsédantes sur la véritable nature de la Porte Verte et de son étrange gardien.

---

 

L'horreur se poursuit mes amis au fil de ces quelques pages, qui se lisent à toute vitesse et montent encore d'un cran le niveau déjà insoutenable pour certains de violence dans cette série. Violence tant physique que purement graphique, avec de vraies trouvailles au dessin pour représenter cette horreur conçue avec amour par Al Ewing. Joe Bennett se donne un mal fou pour donner vie à la vision de son scénariste, pour notre plus grand plaisir bien entendu.

Ce quatrième tome ramène non pas un mais trois personnages bien connus de la sphère privée de Hulk/Banner : Betty Ross, son ancienne épouse ; Rick Jones, son ancien ami ; et l'Abomination nouvelle mouture pour un combat spectaculaire que l'on ne verra très certainement jamais sur grand écran. J'ai trouvé ce passage vraiment choquant à vrai dire, les idées pour faire souffrir une créature immortelle telle que ce nouveau Hulk semblent ne pas manquer dans l'esprit d'Ewing, ce qui est aussi un choc en soi.

Définitivement l'une des meilleures séries Marvel à l'heure actuelle, mais clairement pas à mettre entre toutes les mains. Je m'étonne d'ailleurs qu'il n'y ait pas un petit logo d'avertissement sur la couverture ou à l'intérieur dans la présentation de l'album, même s'il est vrai que l'on a déjà vu plus trash encore dans le monde des comics. Mais tout de même, voir la Harpie se la jouer Rambo avec Hulk comme souffre-douleur, ça marque.

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

DCEASED - Unkillables (Urban Comics - Juillet 2020)

Alors que l'équation d'Anti-vie poursuit ses ravages et que les plus grands héros du monde sont contaminés les uns après les autres, ou bien tombent au combat face à leurs proches, de l'autre côté du spectre moral les vilains s'organisent aussi pour leur survie !

Grâce à Vandal Savage, certains ont pu se réunir sur un îlot loin de tout, une base de repli à l'abri du danger. Bane, Cheetah, Grundy, Creeper, Deadshot, Captain Cold, le Maître des Miroirs, Lady Shiva et maintenant rejoints par Deathstroke et sa fille. A eux tous, ils forment un petit groupe de survivants prêts à hériter de la Terre lorsque le calme reviendra, s'il doit revenir un jour.

Mais Savage a une autre idée en tête. En réalité, il compte bien exploiter le facteur auto-guérisseur présent dans l'ADN de Deathstroke et du Creeper pour comprendre comment ils peuvent résister à l'infection de l'Anti-vie. Mais ses plans sont déjoués par l'arrivée de Wonder Woman, contaminée à son tour, plus puissante et plus dangereuse que jamais ! Devant ce combat perdu d'avance, les vilains restant parviennent à s'échapper de la base de Savage, vers un autre endroit où ils seront en sécurité, pour peu de temps probablement.

En parallèle, Jason Todd alias Red Hood fait le deuil de la Bat-family, et avec l'aide du commissaire Gordon et de Cassandra Cain, alias Batgirl, il quitte une Gotham en ruines pour trouver un refuge où que ce soit. Leur périple les mènera à Blüdhaven, non loin de Gotham, où ils tomberont sur un orphelinat assiégé par des hordes d'infectés.

C'est là que les deux groupes se rejoignent. Les anti-héros et les anciens vilains sont dès lors obligés de se serrer les coudes pour continuer à survivre quelques jours de plus en attendant de mettre un plan au point. Les orphelins sont entraînés à manier les armes et à combattre par leurs rudes mentors, jusqu'au moment où les pouvoirs du Maître des Miroirs se retournent contre la petite communauté une fois celui-ci infecté à son tour.

Après de lourdes pertes, il est grand temps de reprendre la route avec ceux qui restent, afin de trouver ce fameux sanctuaire où la vie est encore possible. Et il se situe à Gotham City justement, au point de départ, devenu une véritable jungle grâce aux bons soins de Poison Ivy. La route vers cette enclave de paix sera semée d'obstacles et d'embûches, Wonder Woman en personne leur barrant le chemin et comptant bien les exterminer ou les infecter. Un combat titanesque s'engage alors, et nul ne saurait prédire les chances de victoire face à tant de fureur.

Au comble du désespoir et n'ayant plus rien à perdre, les derniers survivants gagnent la jungle d'Ivy, pour y trouver le réconfort et la paix, du moins pendant un temps. Grâce aux magiciens et sorciers regroupés ici, l'endroit est à l'abri de pratiquement toute menace extérieure, mais pour combien de temps encore ? Et surtout, que se passera-t-il quand les gros calibres infectés reviendront sur Terre ?

---

 

DCEASED c'est le récit de zombies à la sauce DC, avec des échelles de pouvoirs et de puissance jamais égalées. L'Enfer se déchaîne sur nos héros/vauriens, et l'entraide devient l'unique chance de salut pour de fieffés salopards qui n'ont plus rien d'autre à faire. C'est vraiment très plaisant et fun de suivre le périple de tous ces super-vilains devenus réfugiés ou victimes à leur tour, et de les voir pour quelques uns trouver une certaine forme de rédemption au bout du chemin, notamment grâce aux enfants qu'ils protègent désormais. Comme quoi, face à la pire situation imaginable, même les méchants peuvent devenir de précieux alliés et se révéler une nouvelle nature !

Alors bien sûr c'est un peu du réchauffé au niveau du concept, Marvel est déjà passée par-là depuis un bon moment avec sa série Marvel Zombies, mais je dois dire que j'accroche tout particulièrement à cette version DC du classique des infectés/zombies qui envahissent un monde super-héroïque. Comme je le disais l'échelle de puissance est énorme, la violence est omniprésente mais jamais vraiment gratuite, tout acte trouve une signification quelque part même les plus désespérés.

On doit cette histoire à Tom Taylor, un grand connaisseur de l'univers DC et de ses personnages et secrets puisqu'il a signé la série Injustice – Gods among us notamment, qui est un franc succès depuis le début. Avec DCEASED et ses suites et annexes, c'est une nouvelle facette de son talent qu'il nous montre, aidé par Karl Mostert aux dessins pour cet album-ci. Une bonne lecture, vraiment, qui change de l'ordinaire et qui permet de redécouvrir des personnages que l'on croyait connaître sur le bout des doigts. Vivement la suite !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

Lady Kildare tome 1 (Delcourt - Avril 2021)

Elle passe de fête en fête, inlassablement, chaque nuit et chaque jour qui vient. Elle laisse plus d'un souvenir, agréable ou non, à celles et ceux qui croisent son chemin et ont l'honneur de bavarder avec elle autour d'un verre. Elle parcourt la vie mondaine comme un royaume conquis, discrète et indiscrète à la fois, s'abandonnant au rythme effréné de la modernité en savourant un brin de nostalgie.

Elle, c'est Lady Kildare, une fée issue d'un monde dont les humains ont pratiquement oublié l'existence. Aujourd'hui, elle ne se prélasse plus autour des cours d'eau dans de magnifiques forêts, mais dans un grand loft en plein New York. Kildare fuit les devoirs que lui impose son statut de princesse dans son lointain domaine, mais son ancienne vie va soudainement la rattraper quand sa propre sœur, Ginny, débarque dans son jardin avec l'air perdu d'une personne ayant vu l'horreur en face.

Pour résoudre une sordide affaire de meurtres, Kildare va s'adjoindre les services de son bon compagnon le Pug et du sorcier Magus, afin d'enquêter ensemble avec toutes leurs compétences sur la tuerie à laquelle Ginny a échappé de justesse. Très vite, il apparaît qu'un mal très ancien est à l’œuvre, une créature issue des plus profondes noirceurs de l'ancien monde, et qui doit être stoppée à tout prix avant qu'elle ne réussisse à prendre pied dans le nôtre. Un grand drame se joue ici !

Le second récit est consacré à la rencontre entre Kildare et une créature des cieux, un être d'une beauté exquise que l'on appellera simplement l'Ange. Piégée dans une foire aux monstres par un esprit pervers et malfaisant, l'Ange attend le moment où ses pouvoirs lui seront rendus et où elle pourra prendre sa revanche. Et grâce à l'aide de Kildare et de son ami Lord Zephon, ce sera bientôt chose faite... mais à quel prix ?

---

 

Je ne vous révélerai la nature du troisième et dernier récit présent dans ce premier tome de la série nouvellement nommée Lady Kildare chez Delcourt, mais c'est là encore un pur chef d’œuvre du genre, à découvrir absolument ! Je vous laisse regarder les nombreuses vidéos de la chaîne Original Comics consacrées à cette sortie du mois d'Avril pour vous faire une idée précise du pourquoi de ce changement de nom pour l'héroïne principale ainsi que pour sa rencontre avec ''L'Ange'', sachez que c'est essentiellement une histoire d'argent comme bien souvent.

Pour en venir enfin aux nombreuses qualités de cette histoire, je commencerai par vous donner le nom du dessinateur principal, nul autre que Jay Anacleto, officiant alors à la toute fin des années '90 pour le compte de Brian Haberlin et Brian Holguin, créateurs reconnus de très bonnes séries et franchises. Anacleto dessine comme personne, dans un style effrayant de détails et de réalisme même quand il s'agit de représenter des choses venues d'ailleurs. Je possède quelques illustrations en prints de cet artiste venant de l'éditeur indépendant Zenescope, mais je n'avais alors aucune idée d'à quel point il pouvait être un génie dans son domaine. Je suis bien content que ce soit cette histoire-ci qui m'y donne envie d'en apprendre davantage !

Et concernant l'histoire justement, eh bien c'est une excellente expérience de lecture comme j'en fais relativement peu souvent finalement. J'ai un peu buté au départ, n'ayant pas vraiment l'habitude de ce genre-ci dans les comics, mais avec l'aide de l'expérience acquise avec Fables tout devient vite plus clair et plus facile à comprendre sans trop se poser de questions. Une histoire en trois temps, chacun différent des autres, avec comme point central cette fameuse Lady Kildare, immortelle en mal de sensations, cherchant le danger et un défi à sa hauteur pour la maintenir éveillée. J'espère que Delcourt prévoit vraiment d'autres tomes par la suite parce que je veux en savoir bien plus maintenant !!

Les références à la culture classique sont nombreuses et souvent primordiales, comme pour ce sacré XIXème siècle qui décidément ne lâchera jamais l'imaginaire collectif, ou bien alors plus loin encore dans le Temps avec les œuvres de William Shakespeare traitant du domaine féérique et éthéré de notre réalité aux multiples couches. Je vous invite à consulter les travaux d’Édouard Brasey par exemple si vous avez envie de vous familiariser avec toute cette cosmogonie, le Traité de Faërie étant sûrement toujours disponible quelque part dans une bonne librairie. Pour l'heure, je vous invite très clairement et très vivement à franchir le cap, vieux lecteurs nostalgiques ou nouveaux venus dans la fleur de l'âge, Lady Kildare est un petit bijou que vous serez très heureux de posséder dans votre collection !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

 

La V.O. du vendredi n°175 : Venom tome 4 - Venom Island (Marvel - Août 2020)

Après les événements liés au retour de Cletus Kasady en tant que Carnage, Eddie Brock a eu beaucoup de mal à se tirer du pétrin. Mais il a réussi malgré tout, et son fils est maintenant hors de danger. Dylan et lui vivent chez Liz Allan avec le jeune Norman Osborn Jr., le temps que les choses s'arrangent vraiment et qu'Eddie puisse trouver son propre chez-lui. En attendant, les Avengers veulent carrément l'engager pour le remercier de ses efforts et sacrifices face à l'attaque massive de Carnage précédemment ! Qui l'aurait cru un jour, Venom reconnu comme l'un des plus grands héros ?

Mais Eddie cache un secret de plus en lui. Il n'est plus vraiment Venom désormais, car pour vaincre Cletus il a du absorber son symbiote en lui, et aujourd'hui il porte en son sein les esprits des deux symbiotes ennemis. L'un est fortement affaibli par les récentes épreuves, l'autre est ivre de rage et compte bien faire payer à Eddie et tous ses proches la trahison dont il s'estime la victime. N'en pouvant plus face aux cauchemars que lui envoie le symbiote rouge, ne lui rappelant que trop la menace omniprésente du retour de Knull... Eddie décide de s'isoler pour protéger les siens le temps de régler cette dernière affaire.

Grâce à une faveur demandée à Captain America, Eddie débarque sur la petite île déserte où Spider-Man l'avait autrefois laissé seul, parfaitement isolé de tout, persuadé d'avoir tué son ennemi juré. C'est sur cette île qu'aujourd'hui Eddie Brock compte bien en finir avec Carnage une bonne fois pour toutes. Mais malheureusement le face à face tourne à son désavantage, le symbiote rouge est trop puissant et trop en colère pour être maté, et il a totalement pris l'ascendant sur le symbiote noir de Venom. Les deux créatures ont fusionné et l'aspect dominant est celui de Carnage, qui décide de traquer Eddie sur toute l'île sans relâche.

Face à un adversaire qu'il ne peut vaincre comme il le prévoyait, Eddie prend des mesures désespérées et parvient à tromper son ennemi suffisamment longtemps pour se préparer au combat. Mais toutes les ruses qu'il met en place ne suffisent pas à détruire Carnage, qui prend un malin plaisir à le torturer lui et l'autre symbiote avec des visions d'horreur. La dernière chance d'Eddie est de s'en remettre au pouvoir de Thor, la foudre, et d'espérer que la tempête sera assez puissante et redoutable pour détruire le mauvais symbiote.

C'est une réussite sur le moment : les deux symbiotes sont enfin séparés ! Mais le malheur ne reste jamais très loin d'Edward Brock... et c'est le symbiote de Carnage qui prend possession de son corps meurtri en premier, pour le torturer encore davantage cette fois sur le plan psychique tandis qu'il utilise le corps de son hôte pour tenter de trouver un moyen de regagner la civilisation. Grâce à l'aide de Dylan cependant, qui découvre ses pouvoirs un peu plus chaque jour, le symbiote Venom parvient à reprendre du poil de la bête et à se lancer à la poursuite de Carnage pour sauver Eddie !

Quand enfin le père et le fils réussissent à terrasser le maudit symbiote rouge, c'est un réel soulagement. Beaucoup de secrets sont enfin révélés, et ils peuvent enfin passer à l'étape suivante, se retrouver et faire part aux Avengers de la menace que représente Knull, toujours en route vers la Terre. Mais, sur cette petite île déserte au loin, le symbiote rouge n'a pas encore dit son dernier mot !

---

 

C'était un tome vraiment très intéressant et très riche malgré le peu de vrais dialogues ! Beaucoup de tension surtout, et toujours une vision assez unique et assez précise de ce qu'est la relation des symbiotes avec leurs hôtes, au travers des expériences de Venom et de Carnage mais désormais aussi de Dylan et de ses étranges pouvoirs.

Donny Cates s'associe au génial Mark Bagley pour une histoire éprouvante et presque vraiment terrifiante, où Eddie Brock devient enfin le véritable héros qu'il a toujours voulu être. Il reconnaît ses torts, ses démons intérieurs, et il leur fait face avec la force d'un père prêt à tout pour sauver son jeune fils du danger qui plane sur eux. Vraiment une très bonne lecture, qui devrait paraître bientôt en V.F. je pense, juste après la sortie de Absolute Carnage en album. La couverture de ce quatrième tome de la série Venom est signée Clayton Crain, un grand habitué des symbiotes chez Marvel et toujours un immense talent pour les représenter !

Mentionnons tout spécialement la participation de David Michelinie et Ron Lim pour un petit chapitre bonus qui nous raconte une drôle d'aventure vécue par Venom sur cette même île il y a longtemps, quand Spider-Man l'y avait abandonné bienheureux après avoir cru tuer son ennemi. C'était sympa comme tout comme expérience, très facile à lire, à pleinement apprécier aussi, juste la petite dose d'humour et de légèreté qu'il fallait après une telle épreuve dans le reste de l'album ! Rendez-vous très bientôt pour le tome 5, et comme il s'agit de V.O. inédite en Français je ne saurais trop vous conseiller de faire attention aux spoilers !

& tome 1 (Kana - Mars 2021)

Kaoru Aoki est une jeune femme de 26 ans, secrétaire médicale dans un hôpital surchargé de patients et de travail. Discrète mais efficace, elle cherche en parallèle de son travail à ouvrir sa propre boutique pour s'adonner à un art esthétique qui la calme énormément et l'apaise, la manucure et le nail-art. Difficile pour elle de trouver le bon local dans un quartier d'affaires, mais elle finit par avoir de la chance et tombe sur une ancienne connaissance de la fac, qui de fil en aiguille lui propose de visiter le petit bâtiment où lui-même travaille comme informaticien.

Le rez-de-chaussée de la petite maison traditionnelle étant pratiquement vide, Kaoru demande rapidement si elle peut le louer pour y installer sa boutique, et la réponse est rapide et positive ! Alors que sa nouvelle activité démarre et qu'elle commence à se faire une clientèle, Kaoru est pourtant toujours dans les nuages, la tête ailleurs, comme si quelque chose la préoccupait en permanence. Quelque chose en rapport avec le mystérieux chirurgien Kôga Nagai, 45 ans, au passé sombre et apparemment tumultueux. Que cache-t-il ? Pourquoi cette attitude agressive avec tout le monde ? Et surtout, quelles sont ses intentions quand il se permet de flirter avec Kaoru loin des regards ?

Notre jeune secrétaire est réellement perturbée par toutes ces questions, qui trouveront petit à petit leurs réponses en temps voulus. De plus, elle n'est pas la seule que sa nouvelle situation pousse à s'interroger : Shiro, l'ami informaticien, contient lui aussi des sentiments cachés qu'il ne peut s'avouer et encore moins montrer au reste du monde. Tant de sentiments et d'attachements contrariés, est-ce vivable ?

---

 

C'est la première fois à ma connaissance que je lis du Josei, j'espère donc me montrer indulgent et patient face aux évidentes lenteurs de ce premier tome d'une série terminée en huit. & (And) m'interroge et m'interpelle beaucoup depuis que j'ai décidé de suivre ce conseil de lecture venant du site bien connu MangaNews, que je remercie au passage pour en avoir fait la promo à sa sortie et m'avoir convaincu de débuter cette nouvelle série alors que je croule sous les lectures en attente.

Le dessin de Mari Okazaki est un peu particulier pour moi, il me rappelle évidemment certains mangas et animes dits ''tranches de vie'' assez éthérés, presque intangibles, des personnages qui évoluent de façon légère et qui ne se dévoilent pas facilement lors d'une première lecture ou d'un premier visionnage. A vrai dire, j'ai un peu de mal à suivre le personnage principal, Kaoru Aoki, tant elle me paraît loin de tout. A-t-elle un problème bien particulier au niveau de la gestion de ses émotions, de ses souvenirs ? Je ne saurais dire pour le moment, mais elle est difficile à saisir.

Cette histoire de multiples romances qui se croisent et agissent parfois de concert peut paraître perturbante au départ, mais on se laisse rapidement envahir par les sentiments refoulés et on tente de suivre le bon fil jusqu'à la fin du tome sans s'égarer, de peur de finir comme Kaoru peut-être. J'attends maintenant le second tome, prévu pour le mois de Mai 2021, en espérant en apprendre davantage et parvenir à mieux cerner cette jeune femme qui déteste être touchée mais qui recherche désespérément le contact. Une bonne série donc, par une autrice qui sait ce qu'elle fait malgré l'évidente intention de nous perdre au fil des pages !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

Jamie Tyndall - Artbook volume 004 (Jamie Tyndall - Janvier 2014)

Heureux de vous retrouver pour cette nouvelle dizaine qui vient de s'écouler, et comme d'habitude je vais vous présenter un artbook d'un artiste que je suis depuis un bon moment et qui ne cesse jamais de m'étonner, Jamie Tyndall mesdames et messieurs !

Alors maintenant vous devez connaître la chanson. Jamie Tyndall = postures fixes et réutilisées assez souvent d'un modèle à l'autre, changement de tenues et de textures pour différencier, parfois les couleurs et décors, etc. Le pro du recyclage d'illustrations nous livre ici un artbook plus fin que les autres mais avec plus de sketchs, ce qui compense à mon sens.

Marilyn Monroe, superbe !

 

Grâce à toutes les pages en crayonné, nous pouvons nous rendre compte du détail hallucinant dont fait preuve l'artiste en réalisant chacun de ses dessins, des détails qui bien souvent passent à la trappe au moment de coloriser. Seul bémol ici, les sketchs ne sont pas toujours mis en parallèle du dessin finalisé dont ils sont les prémices, donc la comparaison ne se fait pas toujours de façon évidente d'une page à l'autre.

Captain Marvel sous son ancien design

 

Ce coup-ci j'ai assez peu d'illustrations à vous mettre sous la dent car certaines présentes dans cet artbook ne le sont plus sur le site personnel de l'artiste, ce qui est bien dommage mais que voulez-vous il faut qu'il y ait un certain roulement au bout d'un moment ! Contentez-vous donc de la couverture et de ces trois belles demoiselles toujours aussi actives et finement taillées, parfois un peu trop mais ce n'est que mon avis.

Psylocke aux accents asiatiques

 

Si ça vous intéresse, sachez que cet artbook en particulier est un softcover (couverture souple), et qu'il va être réédité dans pas longtemps normalement en version hardcover (couverture rigide en dur) pour coller un peu plus avec le reste de la collection. Je vous laisse visiter le site de Jamie Tyndall pour en savoir plus et faire votre propre marché !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

Wonder Woman - Guerre et Amour tome 1 (Urban Comics - Mai 2020)

Le dieu de la Guerre, Arès, est enfermé dans les profondeurs de l'île des Amazones pour purger une peine sans limite. Mais, depuis qu'il a été rejoint dans sa cellule par Graal, fille de Darkseid, il semble avoir changé et avoir un nouveau but en tête. Un but qui le presse si fort qu'il n'hésite pas à provoquer son propre trépas pour s'échapper de sa prison éternelle. Mais ce faisant, Arès déclenche un processus de destruction qui ira bien plus loin que tout ce que l'on pouvait imaginer...

Wonder Woman part pour l'Europe afin de retrouver Steve Trevor qui a été capturé en mission dans un pays en pleine guerre civile. La peine se joint à la douleur quand tout semble annoncer la disparition complète de son amant, mais au final Diana parviendra à le retrouver en suivant la trace de celui qui a déclenché ce conflit sanglant, nul autre qu'Arès en personne, réincarné et revenu sur Terre avec une nouvelle mission, celle de combattre pour la Justice et contre la Tyrannie.

Le vœu de rédemption du dieu de la Guerre est certes louable, mais malgré lui il provoque tout de même des catastrophes humaines sur son passage, ce qui pousse évidemment Diana à l'affronter de nouveau afin de lui faire entendre raison. Quand finalement la poussière retombe, le combat se solde par l'instauration d'une nouvelle paix dans ce petit pays en crise, mais pas dans le cœur du dieu qui reprend le long chemin de sa rédemption de zéro. Ennemi ou nouvel allié, il n'appartient qu'à lui de décider de ce qu'il sera désormais.

La princesse des Amazones, elle, a fort à faire sitôt de retour à Washington. L'évasion d'Arès a, semble-t-il, provoqué de tels remous et un tel paradoxe au niveau cosmique que l'ensemble de l'Olympe divine et de l'île de Themyscira se seraient volatilisées, laissant leurs peuples respectifs déboussolés et isolés sur une Terre mortelle qu'il ne comprenne pas vraiment. Ainsi, Diana croisera la route d'Aphrodite, la déesse de l'Amour, qui l'aidera de son mieux à retrouver la trace des Amazones pour s'assurer que son peuple soit toujours en vie quelque part.

Plus facile à dire qu'à faire cependant car d'autres divinités n'entendent pas se rabaisser au niveau des mortels, à commencer par la terrible Némésis qui use de son pouvoir afin de renforcer l'égo et le chagrin de Veronica Cale, opposante de longue date de Wonder Woman, jusqu'à lui faire chercher à nouveau vengeance pour la disparition de sa propre fille qui jusque là était en sécurité sur Themyscira. Il faudra toute la force de persuasion mais surtout de compassion de Diana afin de faire revenir le Dr. Cale à la raison, même si le lien qui les unit reste ténu. Diana doit très vite trouver une solution à son problème, sous peine de revoir la rage et la rancœur dans les yeux de cette mère privée de son enfant.

Avec l'aide de Giganta, une autre vieille connaissance, Wonder Woman se rend dans un parc naturel qui aurait été envahi par des Titans de pierre, et le combat qui s'en suit révèle en la guerrière des aptitudes insoupçonnées pour la violence. Choquée par sa propre puissance, Diana décide de poursuivre seule sa quête de vérité et reprend la route avec l'aide d'Aphrodite pour mettre la main sur l'enfant de celle-ci, Atlantiade, qui s'est forgé une petite communauté sitôt réveillé sur Terre, une communauté entièrement tournée vers le désir et les passions autrefois réprouvées par la société. Il sera là encore assez compliqué de ramener le demi-dieu à la raison, d'autant que son propre conflit avec sa mère la déesse de l'Amour n'aide en rien. Sur place, Diana et ses compagnes d'aventure vont découvrir un portail menant tout droit dans les ténèbres, une sorte de passage qui pourrait conduire jusqu'aux restes de l'Olympe... ou d'un autre univers. Contraintes de poursuivre leur chemin dans cette direction mystérieuse, les héroïnes vont se retrouver confrontées à une vision déroutante qui leur réserve sûrement bien des surprises. La quête est encore loin d'être achevée !

---

 

Nouvelle grande aventure pour la princesse Diana des Amazones, titrée Guerre et Amour chez nous par Urban et disponible dans deux tomes assez épais, toujours dans la collection DC Rebirth bien sûr. C'est la suite directe de la série Wonder Woman Rebirth d'ailleurs, mais la scénariste est une nouvelle venue qui connaît bien son sujet. G. Willow Wilson est en effet une autrice éclairée qui sait tout particulièrement mettre en exergue les points faibles de Wonder Woman en tant qu'émissaire de la Paix, mais surtout en tant que femme en deuil perpétuel. A ses côtés des dessinateurs de talent qui servent de leur mieux ce récit très riche, dans un style général très coloré, lumineux et harmonieux. C'est le moins que l'on pouvait attendre !

Côté bonus, vous aurez droit à la galerie traditionnelle des couvertures alternatives, beaucoup signées Jenny Frison, quand les principales entre chaque chapitre sont souvent l’œuvre du duo Terry et Rachel Dodson. On a largement vu pire, et honnêtement tous ces talents réunis donnent une toute autre dimension aux aventures de Wonder Woman, mine de rien toujours assez complexes à mettre en scène.

Je pense que la vision qu'en a G. Willow Wilson n'est pas si déroutante, elle permet de mieux considérer les faiblesses et les limites d'un personnage que ces dernières années nous ont appris à croire invincible et sans défauts. Grâce à une écriture très féminine et pleine de compassion et de bon sens, on arrive à lire un récit bien rythmé, pas trop bavard non plus ni trop riche en action, juste le dosage qu'il faut à chaque fois pour ne pas perdre le fil et continuer d'apprécier la lecture.

Vous l'aurez compris, pour ce qui est de ce premier tome je suis assez conquis et j'ai très envie de lire le second et dernier, déjà paru à l'heure actuelle. Je n'ai aucune idée de ce que deviendront les aventures de Wonder Woman après cette longue histoire, mais j'espère que l'on conservera une profondeur morale comme celle qui nous est apportée ici !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

Spider-Man - Renouveler ses voeux tome 2 (Panini Comics - Mai 2020)

Dans l'univers alternatif 18119, Peter Parker est toujours marié à Mary-Jane Watson et ils ont eu une fille, prénommée Annie-May. Cette dernière a hérité des pouvoirs de son père, avec quelques petites variations, et a commencé à s'entraîner dès l'enfance pour pouvoir partir en ronde avec ses parents et lutter contre le crime sous le nom de Spiderling !

Aujourd'hui Annie est au Lycée, en seconde année, et elle fait tout son possible pour se faire intégrer dans la masse, comme c'est souvent le cas des jeunes de son âge. Pas facile pourtant quand son père devient le nouveau professeur de photographie dans son établissement et qu'il insiste pour garder un œil sur elle après de récentes mésaventures ! Quant à M-J, elle aussi super-héroïne à ses heures, elle se pose beaucoup de questions sur l'avenir de sa fille, mais davantage encore sur son présent. Comment s'assurer que les expériences que la jeune fille vit au quotidien ne se retournent pas contre elle et n'aillent pas à l'encontre de son sens moral ?

De plus, Annie cache un petit secret à ses deux parents... en plus des pouvoirs arachnéens connus, elle dispose d'une version avancée du sixième sens de son père, qui lui permet de voir l'avenir à court terme dans un rayon limité autour d'elle. Bien pratique pour anticiper les menaces, bien moins lorsqu'il faut justifier sa présence à des endroits où elle ne devrait en théorie pas être. Mais c'est un peu le lot de tous les jeunes, non ?

En tout cas, Spiderling va devoir reprendre du service même au Lycée car tout n'est pas rose : des étudiants se livrent en effet à des expériences chimiques clandestines pour se donner des super-pouvoirs, dans le but de devenir des héros eux aussi. Mais il apparaît bien vite que leurs motivations réelles sont bien moins chevaleresques... et comme si ça ne suffisait pas, voilà que les parents d'Annie décident d'intervenir à leur tour ! Mais quand elle leur explique qu'elle peut gérer seule cette affaire, ils décident de lui faire confiance et de rester en retrait pour la surveiller au cas où. Et après avoir assisté au sauvetage du jeune Norman Osborn Jr., ils ne doutent plus des qualités de leur fille. Reste qu'elle leur a désobéi...

Pour couronner le tout, Mister Sinistre est de retour et prévoit une grande attaque générale sur la population mutante du comté de Westchester, à l'Institut Xavier précisément, grâce à toute une armée de créatures arachnoïdes qu'il a créé à partir de l'ADN d'Annie, prélevé lors d'un combat précédent. Sinistre a tout prévu, y compris d'orienter la famille Spider vers la fausse piste de clones produits par les industries Oscorp, comme au bon vieux temps pourrait-on dire. Sauf que ça ne prend pas et que la vérité éclate assez vite, grâce entre autre au courage de Normie qui est prêt à tout pour laver le nom de sa famille.

Dans la bataille qui s'en suit, Annie finit par révéler son secret à ses parents, et une fois Sinistre vaincu avec l'aide inattendue de Normie, il est grand temps d'avoir une petite discussion en famille. Qu'importe ce que l'avenir leur réserve, les parents d'Annie veulent que leur fille sache qu'en toutes occasions elle peut compter sur eux, et réciproquement. Une vérité durable qui ne manquera pas d'être souvent mise à l'épreuve, mais qui pour l'instant rassure tout le monde et leur permet de terminer cette aventure en famille plus soudée que jamais !

---

 

J'aime beaucoup les aventures de Spider-Girl dans les univers alternatifs où les enfants de Peter et M-J survivent à leur naissance, ce qui n'arrive pas si souvent mine de rien. C'est toujours sympa d'observer la nouvelle génération et de voir ce qui aurait pu arriver dans des avenirs probables de chez Marvel, qui ne prêtent pas à conséquences puisqu'ils restent dans leur niche.

Celui-ci vient directement de l'event Secret Wars de 2015, où sur le Battleworld de Fatalis les Parker avaient une fille qui apprenaient avec eux le dur métier de super-héros. L'idée était bonne, et le concept a été conservé dans la nouvelle galerie du multivers Marvel, au sein de l'univers 18119 précisément. Pour le moment les choses se passent plutôt bien et en douceur pour ce titre, mais on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve dans le monde de l'édition !

Toujours est-il que c'est une bonne série à lire dans son coin et qui n'impacte pas le reste de vos lectures et découvertes, c'est une fenêtre des possibles assez agréable et sympathique à suivre sans s'engager trop loin. Bref, idéal pour de nouveaux lecteurs ou des personnes n'ayant pas le temps de cumuler les péripéties de plusieurs univers ! Jody Houser signe un scénario familial mettant l'accent sur la proximité et la confiance, aidée par Nathan Stockman et Scott Koblish pour le dessin. Celui-ci est d'ailleurs assez bon dans l'ensemble même si clairement en dessous de ce qui se fait de mieux chez Marvel ces dernières années, dynamique et énergique sans être trop complexe ou détaillé non plus.

Plus ça va et plus cette série me donne envie de relire les aventures de la Spider-Girl des origines, née des conséquences possibles de la Saga du clone dans les années '90. C'était le bon temps, avec des histoires prenantes et une ambiance feel good encouragée par le lectorat, que du bon ! Je vous présenterai tout ça dans les V.O. du vendredi en temps voulus bien entendu. En attendant, savourez sans chichi les histoires vécues par Annie-May Parker dans Renouveler ses vœux dans la collection Marvel Deluxe nouvelle mouture de Panini !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

Justice League - Doom War (Urban Comics - Mai 2020)

Après avoir annoncé dans le monde entier son ''Année du Crime'', Lex Luthor se donne apparemment la mort dans l'explosion de son building. En réalité, il est en train d'évoluer aux côtés de Perpetua, l'entité créatrice de notre multivers, et se rapproche de plus en plus d'une forme de vie parfaite telle qu'elle la conçoit. Apex Lex est né !

L'heure est enfin venue pour tous les justiciers de plaider leur cause dans l'ensemble du multivers, de faire valoir la voie de la Justice et de la raison face à la Fatalité et la folie que proposent Luthor et les siens. Une guerre comme la réalité n'en a encore jamais connue s'apprête à faire rage, les héros du passé, du présent et de l'avenir vont devoir unir leurs forces dans un ultime effort désespéré pour emporter une victoire bien maigre. S'ils gagnent, c'est la survie. S'ils perdent, c'est la disparition complète.

Perpetua regagne peu à peu toutes ses forces et il sera bientôt temps de la confronter directement, avant qu'elle ne devienne bien trop puissante pour les héros et les dieux qui se battent côtes à côtes. Lex semble toujours avoir un coup d'avance sur la Ligue et ses alliés, tout espoir part aussitôt en fumée dès qu'il est formulé, aucun plan de secours ne fonctionne jusqu'au bout... alors c'est avec l'énergie de la toute dernière fibre de courage et de volonté que les défenseurs de la Justice vont lutter sur tous les fronts, à tous les âges, sur Terre et au-delà.

Pour le bien de l'ensemble du multivers, il ne peut y avoir de défaite ou de reddition. Ce sera la victoire ou rien ! A l'issue de cette terrible guerre, ce sera aux différents peuples pour lesquels se battent les Justiciers de choisir en leur âme et conscience la voie qu'ils souhaitent emprunter. Même face à la Fatalité incarnée, il reste un espoir, aussi infime soit-il. Mais parfois, malgré toutes les bonnes volontés possibles, il arrive que ça ne suffise pas... et qu'il faille tout recommencer.

---

 

C'est le grand point d'orgue du récit imaginé par Scott Snyder et James Tynion IV depuis Batman Metal ! Aujourd'hui la Légion Fatale et la Ligue de Justice s'affrontent pour le sort du multivers tout entier, aujourd'hui la réalité elle-même est menacée jusque dans ses fondements, aujourd'hui enfin nous saurons vers quel côté de la balance cosmique penchent les cœurs des habitants de tous les mondes.

Que dire à part que c'est un récit magnifique de bout en bout, agrémenté de petits interludes dédiés à certains vilains parmi les plus importants ? Merci à l'équipe éditoriale de chez Urban pour la qualité de l'ouvrage et pour avoir réussi à connecter tous les wagons d'un train déjà bien long et qui ne cesse de s'étendre ! Si la couverture ne vous séduit pas particulièrement, ne vous focalisez pas dessus et savourez plutôt toutes celles présentes dans la galerie bonus en fin d'album, elles valent toutes le coup d’œil.

D'une manière générale on sent que tous les artistes présents ici le sont à 100%, et que chacun a apporté sa petite touche personnelle sur une toile gigantesque... qui n'est même pas encore finie ! En effet, cette Guerre Fatale s'avère n'être elle-même qu'un prologue à ce qui arrivera par la suite dans les pages de Death Metal, le prochain event signé Scott Snyder qui décidément n'en a toujours pas fini avec sa vision bien particulière de l'univers DC. Une vision que l'on peut critiquer ou penser autrement bien entendu, mais une vision qui saura évoquer et éveiller chez chaque lecteur une nostalgie bien présente, quel que soit votre âge et votre point de départ dans cet univers.

On peut dire que Doom War est en quelques sortes l'aboutissement de toutes les Crises qui ont eu lieu depuis les années '80, des événements cosmiques majeurs de l'éditeur qui trouvent enfin leur sens le plus profond ici, et en même temps le plus simple qui soit. Et vous, chers lecteurs, vers quel côté balance votre cœur : Fatalité ou Justice ? Qu'importe la réponse, je vous invite à poursuivre l'aventure car rien n'est terminé, tout ne fait que commencer !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

 

La V.O. du vendredi n°174 : Venom tome 3 - Absolute Carnage (Marvel - Février 2020)

Les événements s'enchaînent et se bousculent pour Eddie Brock, qui depuis peu vient de retrouver son autre et de redevenir Venom. Vivant à présent dans l'ancienne base de Rex Strickland, il doit veiller sur son jeune fils, Dylan, qui croit encore être son petit frère. L'heure de la vérité arrivera bien assez vite, mais pour l'instant il faut surtout protéger Dylan des hordes de Carnage ! Le symbiote associé au tueur psychotique l'a rendu plus puissant que jamais, et Cletus traque les différents hôtes de symbiotes sans relâche pour leur arracher le lien qui les unit encore aux créatures extraterrestres.

Grâce à l'aide de Spider-Man et de Captain America, Venom est capable de tenir tête à Carnage et à ses troupes pendant un moment, ce qui permet au Faiseur de concevoir une machine capable de retirer sans mal le dernier lien symbiotique rémanent chez les anciens hôtes. Pour commencer à tester l'appareil, le Faiseur veut expérimenter sur Normie Osborn, le petit-fils du Bouffon Vert, en qui subsiste toujours une petite partie de l'ancien symbiote Carnage. Cela fait donc de lui une cible parfaite pour Cletus, mais contre toute attente du Faiseur c'est le jeune Dylan Brock qui prend les devants et qui protège son camarade. Il semble de plus en plus évident qu'une force étrange se dissimule au cœur de Dylan, de son être, et fait de lui un danger bien plus important encore pour les symbiotes qui lui voudraient du mal.

Alors que la bataille se termine et que les bons comptent leurs blessés ou pire, le Faiseur récupère ses données en vitesse et disparaît pour rendre des comptes à l'assemblée qui l'emploie depuis le début de ces opérations. Eddie avoue finalement à Dylan sa vraie nature, et tous deux peuvent à présent commencer une toute nouvelle vie sans plus craindre la menace de Carnage. Mais ce que peu savent et qu'ils sont pourtant nombreux à redouter, c'est qu'un mal encore pire se terre quelque part dans l'espace et fondra très bientôt sur notre planète... pour tout engloutir dans le Néant. Et si Dylan était le seul rempart efficace face à cette terrible et ancienne menace ?

---

 

Cet album est donc un complément de l'event Absolute Carnage à lire en parallèle du récit principal, dont je ne dispose malheureusement pas encore. Je ne peux donc que supposer les implications de tel ou tel personnage dans la trame de l'histoire, en tout cas ce qui est bien dans ce troisième tome de la série Venom débutée en 2018 c'est qu'il ne contient presque pas de spoilers quant aux autres événements racontés dans le corps de l'event lui-même.

Ici c'est un récit plus intime, qui nous présente surtout la relation nouvelle entre Eddie Brock et son fils Dylan mais aussi avec le symbiote Venom et les autres héros. Il est fort possible que beaucoup de choses soient amenées à changer drastiquement quand le prochain event, King in black, fera son apparition mais pour l'heure je suis pleinement satisfait de ce que j'ai pu lire ici, et j'attendrai la sortie en Version Française de Absolute Carnage pour en apprendre davantage. Ce devrait être pour bientôt puisque l'édition Absolute sort dans les tous prochains mois, j'espère quant à moi qu'un Deluxe suivra peu après.

Donny Cates n'était pas le scénariste sur lequel j'aurai tout parié concernant les symbiotes, surtout après le run de Mike Costa que j'avais beaucoup aimé, mais finalement tout est pour le mieux encore une fois, Marvel a su trouver un auteur ayant de bonnes idées et de bonnes choses à raconter, et sachant très bien s'entourer pour ce qui est des dessins. Rendez-vous très vite pour la suite, encore inédite en V.F. donc attention spoilers ce coup-ci, vous êtes prévenus !

Family Compo tome 4 (Panini Manga - Janvier 2020)

L'heure est venue pour Masahiko de faire face à sa plus grande peur du moment : se montrer à tous sous son aspect féminin ! En effet, le club de cinéma pour lequel il a accepté de tourner grimé en séduisante jeune femme diffuse la grande première de son film, une occasion en or de faire connaître son talent et d'augmenter les fonds du club ! Mais étrangement, Masahiko n'est pas très à l'aise à l'idée que sa petite-amie Yoko puisse le voir ainsi dans le film, surtout la fameuse scène du baiser qui lui a déjà donné tant de mal... mais, autre facteur aggravant, le yakuza M. Tatsumi est là lui aussi, toujours pas guéri de son attirance pour sa ''Masami'' et bien décidé à faire d'elle une véritable femme coûte que coûte ! Heureusement, grâce à Shion le pire est évité de justesse et Masahiko peut enfin rentrer sans être inquiété, tandis que Yoko se laisse aller à quelques rêveries...

Après une séance de conduite catastrophique de la part de Yukari, l'heure est aux préparatifs de la veillée de Noël ! Mais avant cela, Sora souffre d'une grave crise de douleurs et de crampes, présageant ses prochaines menstruations. Pourtant, il refuse catégoriquement de ralentir la cadence sur son travail et même d'en entendre parler ! Ça ira jusqu'au point où il devra être hospitalisé presque de force pour être soigné... d'une bonne appendicite ! Cependant Noël approche et tout le monde a la tête à la fête maintenant, y compris Shion qui compte bien profiter de l'absence de ses parents pour boire plus que de raison avec les assistantes de son père...

Pendant ce temps, Masahiko et Yoko se rapprochent de plus en plus, mais au dernier moment ils ne peuvent aller plus loin dans l'intimité car Shion obsède les pensées du jeune homme, toujours pas capable de déterminer s'il est seulement excité ou bien véritablement attiré par son étrange cousine. Le moment du choix approche pourtant à grands pas, surtout que Yoko compte bien faire passer leur relation à l'étape supérieure !

---

 

Plus que jamais, il est difficile pour notre héros au grand cœur de se décider et de faire la part des choses. Shion semble elle-même de plus en plus attirée par son cousin, surtout en cette fête de Noël très particulière où l'alcool coule à flots, ce qui n'aide généralement en rien. Tsukasa Hojo continue de nous plonger dans les tourments affreusement drôles de ces deux adolescents et de leur petit monde azimuté, et c'est toujours un grand plaisir que de replonger chaque début de mois dans leurs aventures !

Les personnages se développent de plus en plus, les situations farfelues ne sont pas si nombreuses et la part belle est faite ce coup-ci à l’approfondissement psychologique des principaux acteurs de ce gentil drame. On en apprend ainsi toujours davantage sur la nouvelle famille de Masahiko, son oncle et sa tante mais surtout évidemment sur Shion qui est bien celle qui nous intrigue et intéresse le plus ! Le petit passage sur la fête de son Lycée pour filles vaut la peine, surtout pour l'embarra que cela provoque chez Masahiko. Je vous retrouve le mois prochain pour le tome 5, soyez au rendez-vous !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !