Sorti
seul dans la nuit en plein cœur de la cité industrielle, un
ingénieur de la compagnie d'armement Athéna est soudain agressé
et littéralement tranché en deux au niveau du bassin. Aucune
empreinte, aucun témoin, le corps est retrouvé en l'état le
lendemain et la police ne sait qu'en faire. L'enquête est alors
confiée à l'inspecteur Singh, dont les soupçons le portent
immédiatement à creuser du côté de celle que l'on connaît sous
le nom de Lady Mechanika ! Lewis, son ingénieur, et elle, sont
en effet présents lors de l'enterrement du pauvre homme, dont Lewis
était un ancien collègue du temps où ils travaillaient tous chez
Lord Blackpool. Mais avant même que l'inspecteur n'ait commencé à
poser les bonnes questions, un second assassinat se produit juste
sous leurs yeux à la sortie de l'enterrement ! Cette fois, il
est clair que l'on a affaire à une créature surhumaine, capable de
mouvements rapides et précis et surtout d'une discrétion toute
mécanique. Tout cela tend à prouver que Lady Mechanika est la
coupable idéale, mais elle s'en défend et commence sa propre
investigation sur cette sombre machination qui a déjà coûté la
vie à deux homme... et bientôt à un troisième. L'étau se
resserre et Singh ne pourra bientôt plus empêcher que la police ne
vienne arrêter Lady Mechanika, surtout que l'intrusion dans l'usine
de Lord Blackpool n'a rien donné de probant. Arrêtant de peu une
quatrième tentative d'assassinat sur un autre ancien collègue de
Lewis, notre belle enquêtrice acquiert soudain la certitude que son
nouvel ennemi n'a rien d'humain : c'est une création
entièrement mécanisée, d'une conception encore jamais vue à ce
jour et capable de repérer, identifier et assassiner sa cible en
toute discrétion même au milieu d'une foule. L'heure des comptes a
sonné, et cette sombre affaire va bien vite révéler une horrible
tragédie dont la vengeance semble être la seule issue possible...
un temps suspecté à son tour, Lewis est à présent en danger
mortel ! La machine à assassiner est en marche, et rien sur
Terre ne semble en mesure de l'arrêter...
Encore
une enquête très mouvementée pour Lady Mechanika et l'inspecteur
Singh, alors que tout semble accuser et désigner notre héroïne !
Le génie narratif et graphique de Joe Benitez ne semble pas
connaître de limites dans cette nouvelle histoire magnifiquement
illustrée et menée du début à la fin par une main de maître. On
sent que le style narratif s'étoffe et se perfectionne à mesure que
le temps et le succès font leur travail, les facilités des débuts
sont maintenant effacées et on se retrouve devant un vrai bon
comic-book steampunk comme on les aime, avec une intrigue à
plusieurs niveaux et des dessins proprement somptueux qui font
presque oublier le côté encore un poil trop verbeux par moments.
Lady Mechanika s'affirme
comme une excellente série qu'il faut absolument suivre et dont
l'univers si particulier ne fait que se développer de tome en tome
pour notre plus grand plaisir. Assisté cette fois par d'autres
artistes, Joe Benitez offre à sa si chère création une aventure à
sa pleine et entière mesure, qu'on ne peut lâcher des mains et des
yeux qu'une fois la fin dévoilée. Et encore, on en redemanderait
bien ! La machine à assassiner fait
pour l'instant partie de mes récits favoris sur ce personnage
emblématique, et la suite annoncée à la toute fin de l'album dans
un chapitre bonus supplémentaire ne fait que confirmer ce que je
savais déjà : il m'en faut plus ! Rendez-vous normalement
bientôt chez Glénat Comics avec le sixième tome de la série (déjà
!), La belle dame sans merci
en français dans le texte. Glénat fait toujours un très bon
travail d'édition et chaque nouveau tome est un vrai petit bijou
contenant en plus de très belles couvertures alternatives dans sa
galerie de fin.
Sur
ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite
une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un
nouvel article !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire