En
1988, Disney poursuit dans la veine des adaptations d’œuvres
littéraires du XIXème siècle, et ce sera le célèbre roman Oliver
Twist de
Mark Twain qui aura l'honneur d'être le 32ème classique du studio !
New York, fin des années '80. Un petit chaton, du nom
d'Oliver, se retrouve seul et abandonné dans les rues, sans personne
pour s'occuper de lui et le choyer. Livré à lui-même, il fait la
rencontre du chien Roublard, qui finit par le prendre sous son aile
et l'intégrer à sa bande de chiens voleurs œuvrant à travers la
ville pour le compte de leur propriétaire, Fagin, personnage au
grand cœur mais sans le sou. Et justement, Fagin est étroitement
surveillé et menacé par un individu sans scrupules à qui il a
autrefois emprunté de l'argent, le redoutable Mr. Sykes et ses deux
dobermans. Oliver fait aussi la rencontre d'une jeune fille esseulée,
Jennifer, qui l'adopte immédiatement et un lien d'amitié
indestructible unit bien vite la petite fille et son chat. Après un
quiproquo, Fagin récupère Oliver et se rend compte du foyer aisé
dans lequel il vivait jusque là. Acculé, au bord du gouffre, il
envoie à Jennifer une lettre de chantage dans laquelle il exige une
forte rétribution avant de lui rendre son chat. Mais quand Fagin
découvre l'intensité de l'amour de Jennifer pour Oliver, il fait
marche arrière et décide de le lui rendre pour rien.
Malheureusement Sykes n'est pas du même avis et s'empare de la
fillette dans le but d'exiger une rançon auprès de ses riches
parents. La situation est des plus catastrophiques et pourrait très
mal tourner, il faudra toute l'ingéniosité et le dévouement des
compagnons d'Oliver pour sauver sa jeune maîtresse des griffes du
truand !
C'est une des histoires les plus poignantes, les plus
émouvantes de tous les Disney qui occupèrent cette période bénie
des années '80-'90. N'importe comment, vous ne pouvez pas ressortir
froid et stoïque du visionnage de ce dessin-animé, qui accorde une
place très importante aux émotions et à la tristesse. Le
spectateur se retrouvera lui aussi à endurer le désespoir, le
chagrin, mais aussi la joie et l'émerveillement, tout comme le petit
Oliver si adorable et touchant. Ce n'est pas de la guimauve, ce n'est
pas un film gratuitement plein de bons sentiments, c'est une
adaptation très moderne mais en même temps terriblement juste du
roman de Mark Twain (même si Disney y appose sa patte édulcorée).
Un merveilleux moment à passer, à voir encore et encore, et surtout
à ressentir au plus profond de son cœur. Essayez voir, et je vous
garanti que vous n'en sortirez pas sans au moins une petite larme
intérieure.
Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et
je vous souhaite une bonne séance, en espérant vous retrouver
bientôt pour un nouvel article !
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