2029.
Le monde est devenu plus sombre, plus froid. Les mutants sont une
espèce en voie d'extinction, les derniers d'entre eux se terrent
profondément dans leurs cachettes pour éviter de se faire tuer ou
pire... dans ce monde, Logan, anciennement Wolverine, protège ce qui
lui reste de son passé et s'accroche à un ultime espoir, celui de
pouvoir sauver un vieil ami et de lui offrir une fin de vie digne. Se
faisant discret, il accumule peu à peu de quoi subvenir à leurs
besoins et s'offrir une dernière virée avant la fin de tout, qu'il
sent de plus en plus proche. En effet, Logan est désormais vieux et
usé, son facteur auto-guérisseur n'agit plus comme avant,
l'adamantium de son squelette l'empoisonne à petit feu... Mais,
alors que tout semblait joué d'avance, une ultime mission lui est
confiée par une femme qui cherche à faire passer la frontière du
nord à une petite fille, qui se révèle bien vite être une
mutante, la première depuis bien des années. Une mutante qui plus
est qui partage sa particularité avec Logan, comme un trait commun,
une sorte d'héritage. Commence alors pour Logan le dernier baroud
d'honneur, pour sauver l'avenir de cette enfant et peut-être lui
offrir un monde meilleur, avant que ne sonne le glas. Nombreux et
dangereux sont ceux qui tenteront de l'arrêter et de se mettre sur
son chemin, mais celui que l'on appelait autrefois avec crainte
Wolverine utilisera jusqu'à la dernière petite parcelle d'énergie
dans son corps fatigué pour tenir sa promesse et conduire la jeune
fille en lieu sûr, loin de ce monde pourri.
James
Mangold, que l'on a connu moins inspiré ou peut-être moins
concerné, nous offre ici ENFIN un vrai film de Wolverine comme on en
rêvait, un film sombre, torturé, violent, sans concessions, un film
qui vous retourne totalement et vous fait souffrir en même temps que
son héros, un film tragique, un sacré bon film. C'est dommage qu'il
ait fallu attendre 17 ans et une dizaine de films de la licence
mutante au cinéma pour en arriver à ce petit bijou, qui s'inspire
de quelques grands arcs de la vie du griffu (pêle-mêle Old
Man Logan bien
sûr pour l'atmosphère et le ton général, mais beaucoup
retravaillé). Le lien avec le reste de la saga n'est pas forcément
évident, on est tenté de croire à un monde parallèle qui aurait
dégénéré, ou bien est-ce la seule et triste réalité offerte aux
mutants malgré tous les messages récents porteurs d'espoir ?
En tout cas, ce véritable chant du cygne vous frappera droit au cœur
de par sa force et son application acharnée. Inutile de vous en dire
plus, à part d'aller le voir et de le vivre à fond.
Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et
je vous souhaite une bonne séance, en espérant vous retrouver
bientôt pour un nouvel article !
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