Stella
se résigne à passer un accord avec Alice, sa personnalité
démoniaque et violente, afin de pouvoir vaincre sa grande sœur
Ibara lors de leur duel orchestré par leurs parents adoptifs. Stella
promet à Alice le contrôle total de son corps pour tout un mois, ce
qui motive suffisamment Alice pour parvenir à placer quelques coups
durant le combat. Mais peine perdue car les techniques habituelles ne
fonctionnent pas sur Ibara, dont le corps est capable de se régénérer
à toute vitesse et reste totalement insensible à la douleur.
Serait-ce l'adversaire de trop pour Alice ? C'est sans compter
son aptitude à identifier la faiblesse de l'ennemie, qui ici se
révèle également être sa force. Une fois le duel terminé et
Ibara achevée dans les règles, la nouvelle Mad Tea Party peut
commencer au manoir des Kuonji. La macabre cérémonie est entachée
par la mort récente d'Ibara et également par la domination d'Alice
sur Stella, à qui elle refuse de rendre son corps car elle en a
besoin pour retrouver une personne bien précise dans le monde réel,
une personne qu'elle a connu autrefois et qui a détruit toute sa vie
du temps où elle n'était qu'une fillette entraînée sans relâche
pour le combat...
De
poignantes révélations sont au cœur de ce septième tome, avec
également beaucoup d'action et de rebondissements même si au final
l'intrigue principale ne va pas beaucoup plus loin après la fin du
duel entre Alice et Ibara. C'est surtout l'occasion d'en apprendre
davantage sur cette seconde personnalité qui hante Stella, son passé
comme la motivation de ses faits et gestes présents ainsi que les
traumas qu'elle a pu endurer pour devenir une si parfaite tueuse.
Combien de temps encore la redoutable famille Kuonji pourra-t-elle
garder le contrôle d'un tel monstre en son sein ? D'autres
personnages bien sûr sont à développer peu à peu, comme le
''père'' Kuonji qui semble lui aussi cacher un bien lourd secret en
lien avec sa diabolique épouse.
Pour
ce qui est du dessin c'est toujours aussi bon, les cases et les pages
s'enchaînent de manière extrêmement fluide et on a droit à du
grand Kaori Yuki, les tenues et les détails architecturaux sont
splendides comme d'habitude, un style très étudié et certainement
très chronophage !
Sur
ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite
une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un
nouvel article !
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