La
Ligue de Justice se retrouve confrontée à la pire chose qu'ils
puissent redouter : eux-mêmes ! Quand une mystérieuse
entité liée à l'énergie de la peur fait d'eux ses cibles
prioritaires et les retourne les uns contre les autres, c'est
l'avenir immédiat qui est menacé, ainsi que la cohésion de toute
l'équipe. Heureusement, grâce aux deux nouveaux Green Lanterns de
la Terre le pire est évité de justesse, mais durant le temps où
ils furent soumis à la peur et à la paranoïa les plus grands héros
de la Terre ont fait beaucoup de dégâts et certains sont même
allés assez loin pour représenter une menace pour l'équilibre de
la nation. Qu'adviendra-t-il en cas de représailles ?
Mais
pas le temps de vraiment se poser cette question car on enchaîne
avec une seconde histoire, où un virus informatique extrêmement
puissant et intelligent parvient à prendre le contrôle des systèmes
commandés par Cyborg et retourne toutes les armes et tout
l'équipement de la Ligue contre elle, à commencer par l'arsenal de
la Batcave et le Satellite de la Ligue lui-même. Et quand après
bien des efforts et des catastrophes évitées de justesse le groupe
parvient enfin à identifier la source de la menace, ils sont soudain
pris pour cible par tout un collectif de super-vilains déterminés à
les éliminer pour empocher une énorme récompense. Mais
qu'arrivera-t-il si en plus certains de ces vilains mettent la main
sur le virus informatique le plus dangereux au monde ?
Beaaauuucoup
d'action dans ce second tome de Justice League Rebirth,
c'est le moins que l'on puisse dire et à vrai dire on ne s'enuit
pas du tout à mesure que l'intrigue avance, du moins pour ce qui est
de la première histoire avec l'entité issue de la peur de chacun.
Car la seconde avec le virus informatique intelligent est finalement
assez plate et joue surtout sur le côté ''all-star'' d'une telle
intrigue réunissant presque tout le monde. Si la première partie de
l'album pose des bases assez intéressantes pour des changements
imminents dans la vie de nos héros, la seconde n'offre qu'une menace
plutôt creuse et pas de réel intérêt dans l'immédiat. Je sais
que la série dans son ensemble est assez critiquée depuis le
premier chapitre de l'ère DC Rebirth, pour de bonnes ou pour de
mauvaises raisons, en tout cas ce qui est sûr à la lecture c'est
qu'elle a bien du mal à se hisser jusqu'aux sommets atteints par sa
précédente mouture des New52. Bryan Hitch passe ici au scénario et
lâche les dessins, peut-être aurait-il mieux valu lui laisser ses
crayons plutôt que le clavier de l'ordinateur car les inégalités
des deux histoires sont assez lourdes à supporter et donnent
franchement envie de finir au plus vite l'album pour passer à autre
chose. J'espère de tout cœur que la suite sera meilleure dans le
troisième tome, déjà paru à l'heure actuelle, et que les pistes
qui méritent qu'on les approfondissent et qu'on s'y intéresse
seront correctement exploitées par les auteurs. Ce qui est sûr,
c'est que la série Justice League
n'assume ici clairement pas son rôle supposé de vaisseau-amiral de
l'éditeur, on donnera plutôt ce casque à Wonder Woman
Rebirth par exemple et à
certains cross-overs d'importance entre plusieurs séries. Vivement
que la Ligue reprenne du poil de la bête et la première place du
classement, car ça fait vraiment du mal de la voir ainsi distancée
en termes de qualité et d'intérêt.
Sur
ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite
une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un
nouvel article !
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