Dernier
tome de la série, qui se sera fait attendre mais enfin nous
l'avons !
Batman
enquête sur l'évasion de Gueule d'Argile de l'asile d'Arkham, le
criminel métamorphe faisant régner une nouvelle vague de terreur
dans la ville de Gotham à force de braquages sanglants et de
cambriolages. L'occasion de revenir sur les origines de ce personnage
méconnu et qui possède tant de facettes, ce que nous propose Gregg
Hurwitz en poursuivant sa logique de récits mettant d'abord en scène
les super-vilains avant le justicier de Gotham. Ce sera d'ailleurs
également le cas pour Man-Bat, ou plutôt sa nouvelle et sanguinaire
incarnation, qui permettra à l'auteur de faire un rapide retour sur
l'original, Kirk Langstrom, scientifique aux meilleures intentions.
Enfin, nous aurons également droit à un récit court en deux
chapitres, totalement silencieux, où Batman traque et remonte la
piste d'une filière d'immigration illégale qui exploite et réduit
à l'esclavage de nombreux demandeurs d'asile, le tout menant presque
comme de juste entre les mains du Pingouin et de ses nombreux réseaux
criminels. Un récit fort et tout en images, rapide à lire mais
faisant néanmoins effet auprès du lecteur et déclenchant une
certaine réflexion intérieure.
Un
dernier tome très attendu donc par celles et ceux qui avaient
choisis de poursuivre la lecture de cette série malgré les
mauvaises critiques, et le voici enfin entre nos mains. La série
s'arrête sur une note amère avec sa dernière histoire finissant
plutôt en queue de poisson, Batman étant pratiquement mis en échec
par cette dernière affaire face à Man-Bat. Ce fut malgré tout une
très bonne lecture du début à la fin, mettant l'accent sur
différents vilains de l'univers du Chevalier Noir, de Bane à
Man-Bat en passant par l’Épouvantail et le Chapelier Fou, jusqu'au
Pingouin souvent en arrière-plan. On regrette simplement que
certaines parties de l'époque de David Finch et Paul Jenkins ne
soient pas plus exploitées après le départ des deux auteurs, comme
par exemple le personnage du Lapin Blanc qui présentait pourtant un
fort potentiel et qui finit totalement oublié de tous, n'ayant pas
eu droit à sa propre intrigue et enquête par la suite. Dommage
donc. Malgré cela, Batman, le Chevalier Noir reste
une série courte plutôt sympathique et intéressante si l'on désire
creuser un peu plus le passé des méchants, en seulement quatre
tomes, ce qui est assez abordable dans une collection.
Sur
ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite
une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un
nouvel article !
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