Après
avoir abordé, par le passé, les différents types de film d’horreur
de manière succincte (slasher, torture-porn, animalier, etc.) afin
de mieux connaître cette catégorie, qui au final de par sa nature
n’est pas destinée à un large public. Il est possible de
s’interroger sur ce qui peut motiver une personne à regarder de
tels films puisque le but premier est d’instiller la peur, l’effroi
chez le spectateur.
Comme
toute chose, les motivations animant une personne sont très
variées : il est possible de regarder un film car un acteur
fétiche joue dedans (voir même pour un réalisateur). Par
popularité, un film dont tout le monde parle finit par attiser la
curiosité ''Tiens ! Si tout le monde va le voir c’est que ça
doit être bien !''. Dans ce cas, on peut prendre le cas de
Conjuring 2 dont l’effet de masse et la publicité ont sans
doute contribué à sa réussite.
Bien
que ça puisse en faire rire certains, l’histoire du film peut être
un élément susceptible de capter l’attention du quidam. On peut
tomber dans le cliché du scénario basique presque pastiche du genre
→ ''Une bande de jeunes (inconscients) décident d’aller camper
et/ou faire la fête sur un site où un carnage a été perpétré il
y a 2 semaines (j’exagère un petit peu, disons 3) et dont le
responsable n’a jamais été appréhendé. (Oh ! Mais quelle
bonne idée !) Loin de la ville et dans un endroit où le réseau
téléphonique ne fonctionne pas (afin que les secours arrivent bien
tard en cas de problème !)''. Le spectateur ne se prend pas la
tête et observe les événements se dérouler. Au contraire, il est
possible d’avoir une intrigue plus complexe, nécessitant d’être
plus attentif et de surprendre celui-ci par le biais de twists (comme
Saw).
Le
type de film d’horreur (slasher, found footage, etc.) peut être un
élément supplémentaire pouvant peser dans la balance. Certains
aiment voir les gens se faire torturer, d’autres suivre les
derniers jours d’un petit groupe jusqu’à l’issue fatale…
Semblables
à des montagnes russes, les films d’horreur ont pour but de
susciter des émotions fortes comme l’angoisse, la peur chez les
spectateurs. Certains regardent les films pour l’ambiance, afin de
ressentir le suspense, la tension lorsque la victime cherche à
échapper à la menace qui est à ses trousses ; de sursauter,
lorsque le méchant apparaît de manière impromptue afin de créer
la surprise chez le spectateur.
Ainsi,
le film d’horreur peut être un moyen de ressentir des sensations
fortes, sans pour autant être en danger, se faire peur mais sans se
blesser. Cela peut être un moyen détourné de faire face à ses
peurs, comme une sorte de thérapie pour surmonter celles-ci.
Par
ailleurs, le cinéma horrifique montre une facette violente et
cruelle avec des cadavres dont la mise à mort est en générale
visible par le spectateur. Cela permet de voir un aspect malsain de
l’être humain et de satisfaire une curiosité morbide. Une
certaine fascination peut ainsi avoir lieu envers pour les boogeymen,
semblable à celle qui anime certaines personnes qui vouent une
admiration envers les tueurs en série. Qui n’a pas guetté
l’arrivée du bad guy, pour les fans de slashers, qui sera sa
prochaine victime et de quelle manière allait-il l’étriper. Les
boogeymen des longues licences, tels Michael Myers, Jason, Freddy,
etc., s’établissent en figures de proue dans les différents opus
dans lesquels ils apparaissent et dont le charisme fait qu’au
final, on s’attache plus aux parcours sanglants qu’ils laissent
dans leurs sillages qu’à celui des victimes potentielles.
Pour
conclure, on dit que les goûts et les couleurs, ça ne se discute
pas. Il en va de même pour les films d’horreur, que l’on peut
accommoder à diverses sauces (comédie voir même pornographie). Il
n’y a pas de mal à se faire peur, sauf si vous êtes cardiaque !
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