Avec ce début d’année
d’anthologie pour le jeu vidéo japonais, il nous est apparu
intéressant de faire un état des lieux des principaux studios
japonais qui sont synonymes de succès.
Celui qui est sorti de
l’ombre : From Software.
S’il y a bien un studio
japonais sorti de l’ombre sur cette dernière décennie, c’est
bel et bien From Software grâce à l’arrivée providentiel d’un
homme, Hidetaka Miyazaki, le papa de la série des Souls. D’abord
joli succès de niche avec l’exclusivité Demon’s Souls,
le studio va crever l’écran et s’imposer durablement sur la
scène internationale avec les Dark Souls. Une trilogie et une
variation victorienne plus tard du nom de Bloodborne, From
Software est un studio respecté et adulé dont les prochains projets
sont attendus avec impatience par une cohorte de fans avides de
challenge et de difficulté.
L’ancêtre qui fait
de la résistance : Nintendo.
On pensait Nintendo
moribond avec la période de la Wii U, pourtant ses licences ont
continué à bien se vendre. Mario Kart ou Smash Bros en
tête, un petit nouveau s’est invité dans la danse et s’est
imposé comme un véritable phénomène : Splatoon.
Avec la vénérable 3DS
en soutient et sa percée dans l’univers modbile, Nintendo semble
avoir renoué avec le succès grâce à la Switch. Entre le nouveau
Zelda qui fut un vrai carton critique et commerciale, les rééditions
de jeux Wii U , Big N peut s’appuyer sur une nouvelle licence
du nom de Arms, la suite de Splatoon et surtout le
nouveau Mario 3D prévu pour la fin de l’année. Qu’on se
le dise : Nintendo a su rebondir et retrouver le sourire.
Le géant à la force
tranquille : Square Enix.
Certes Square Enix n’est
plus que l’ombre de ce qu’il était, entre ses nombreuses
licences mises au frigo depuis des années et les errements de nombre
de développements fleuves, l’image du géant est écornée. Mais
l’on sent une vraie volonté de l’éditeur de se recentrer sur
ses séries japonaises (SE possède aussi des studios occidentaux),
entre la sortie de l’arlésienne Final Fantasy XV qui fut un
succès commercial à défaut de critique, la vraie bonne surprise
vint de la suite inattendue d’un jeu de niche : Nier
Automata.
Quant à l’avenir, il
s’annonce riche de projet attendus : c’est le retour de
Dragon Quest dans un épisode solo sur console de salon, ainsi
que celle de Kingdom Hearts après des années de remix et de
spin off sur console portable. Et cerise sur le gâteau, Square Enix
s’est lancé dans le remake tant désiré des fans de l’épisode
le plus culte de la saga Final Fantasy, le numéro 7 !
Sous le masque de
Sega : Atlus.
Atlus n’est
probablement pas le plus connu des studios japonais auprès du grand
publique, mais il est très apprécié chez les connaisseurs. Sauvé
par Sega il y a de cela quelques années, le studio enchaîne les
titres chaque année principalement sur portable. Auteur vénérable
des séries Shin Megami Tensei, Persona ou encore
Etrian Odyssey, c’est principalement sur console de salon
qu’ils ont connu leurs plus grands succès. Outre Persona 3
et 4 sur PS2, c’est l’ovni Catherine qui s’est imposé
comme un petit phénomène de l’ère PS3-360. Et tout récemment
c’est la dernière itération de la série Persona qui a marqué
les esprits, redéfinissant le genre du j-rpg au nez et à la barbe
d’un certain Final Fantasy XV...
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