Le succès, que ce soit
avec le sexe opposé (voire le même, restons ouvert !), via les
activités sportives ou le travail, quelque part on le recherche tous
un peu. Les concepteurs de jeux vidéoludiques et de machines qui
vont avec l'ont bien compris. Alors, que ce soient des achèvements,
des succès, des trophées ou tout simplement un score, nos
jeux-vidéos présentent quasiment tous cette même fonction.
Certains la renient comme d'autres l'adorent. Cette fonction qui a
pour objectif de nous maintenir accrochés au jeu, induit (parfois)
un système de compétition via une comparaison des scores aux autres
joueurs.
Nous sommes lundi et la
question du jour sera : Le gamescore change-t-il notre manière
de jouer ? Comme à l'habitude nous commencerons notre étude
par un petit historique avant de revenir sur le présent et de
proposer une réponse qui reste subjective.
Dans les années '50,
sont inventés les premiers jeux-vidéos. À cette époque ils
reprenaient des petits jeux de plateau, type morpion ou jeu de Nim,
pas de score, juste un vainqueur et un vaincu. En à peu près vingt
ans les jeux vidéos vont évoluer à travers des conceptions 2D, du
type Spacewar et/ou Space Travel. Apparemment il n’y a là pas
encore de système de points. Il faudra attendre les années '70, où
les premières bornes d'arcades voient le jour, pour voir apparaître
de vrais systèmes permettant un scoring poussé. Ces bornes se
retrouvent dans des salles d’arcade et proposent un panel de jeux
contre une petite pièce (les plus jeunes ne les auront pas connues).
Certains titres de cette époque sont devenus légendaires, on peut citer le grand succès de Spaces Invaders (1978), entre autre très connu, le Pacman (1980). Ces titres présentent un jeu sans fin, où le joueur est destiné à perdre quoi qu’il arrive (c’est triste), mais il faut avant cela marquer le plus grand nombre de points. Et si par chance ou technicité développée on arrive au meilleur score, notre nom figure en haut du classement. Les portes de la gloire s’ouvrent alors, jusqu’à ce qu’un autre vienne nous voler la vedette.
Certains titres de cette époque sont devenus légendaires, on peut citer le grand succès de Spaces Invaders (1978), entre autre très connu, le Pacman (1980). Ces titres présentent un jeu sans fin, où le joueur est destiné à perdre quoi qu’il arrive (c’est triste), mais il faut avant cela marquer le plus grand nombre de points. Et si par chance ou technicité développée on arrive au meilleur score, notre nom figure en haut du classement. Les portes de la gloire s’ouvrent alors, jusqu’à ce qu’un autre vienne nous voler la vedette.
Les terriens de cette
époque se souviendront des légendes de l'arcade, des rois de la
borne aux scores incroyables, ainsi que de l’envie intarissable de
devenir le champion ne serait-ce que pour un jour ou moins. Déjà à
cette époque la compétition était rude. Aujourd’hui on pourait
considérer l’Esport comme le descendant logique de cette époque
glorieuse (encore que le score n’est pas toujours moteur de la
compétition). Il n'y a donc pas qu’en 2017, que quasiment
l'ensemble des supports proposent un système de scoring. Par contre
la petite image avec une coupe et/ou un nombre de points, autrement
appelé le succès ou trophée, c’est nouveau.
Cette première approche
permet de constater que le scoring n’est pas phénomène nouveau,
mais plutôt le perfectionnement d’un ancien système assez
restreint en terme d’échange. Les anciens jeux et anciennes
consoles n’avaient pas spécialement besoin d’un système de
score, comme l’échange de ses réussites s’arrêtait au cercle
de notre communauté. Cependant avec l’avènement d’internet
partager ses réussites devient presque automatique. Ce phénomène
est bien intégré depuis la 6ème génération de console, qui ont,
elles aussi adopté le scoring comme fonction. Mises fortement en
avant chez Xbox via les points de succès ou « g »
(d’ailleurs le champion du monde a plus de 1 600 000 g et a fait
l'objet de l'actualité, car il a un concurrent qui le talonne). Chez
Playstation ce sont les trophées qui dominent, via leur rareté, or,
argent ou bronze. Pas de score, pas de compétition ? Si, si y’a
aussi un système de niveau (je crois). D'autres suivent le pas sur
PC avec les plates-formes de téléchargement, Uplay propose de
cumuler des points « u », Origin des points de succès
(et non pas des « o ») et Steam propose des niveaux
(cependant ces derniers ne dépendent pas totalement d’un score de
jeux). En bref tout le monde s’est mis au scoring !
Alors
a-t-on changé nos habitude de jeux pour être le meilleur ?
Peut être, quand on observe avec effroi que malgré tout nos
efforts, on n’a toujours pas passé la barre des 35 000 g, alors
que d’autres ont déjà plus de 1 000 000 de g, un élan de
compétition peut naître et réveiller l’envie d’être encore
meilleur dans la discipline. C’est qu’avant le partage des scores
sur internet la compétition était assez limitée. Encore une fois
on peut aussi ne pas prendre en compte cet aspect et se dire tout
simplement : « bon 1 000 000 de g c’est bien tant mieux
pour lui ! ».
Le tout est de savoir, si
vous voulez vous prendre au jeu de cette compétition, allant jusqu’à
jouer au titre que vous n’aviez pas en vue juste pour les succès
ou trophées (ce qui est au mieux pour les affaires de nos amis les
concepteurs) ou pas. Tout dépend de votre histoire avec l’univers
virtuel.
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