Cinq années ont passé depuis l'exil des derniers survivants de l'Anti-Vie. L'équation mortelle a emporté les plus grands héros de la Terre et peut-être même de l'univers, mais il reste toujours un espoir quelque part. Les survivants ont bâti une nouvelle civilisation sur une Terre-2, loin des horreurs qui règnent désormais sur la première.
Mais un appel à l'aide va relancer la machine. Cyborg, ayant survécu par miracle à sa propre décapitation, lance un signal à travers l'univers pour livrer une information cruciale : il existe un remède ! Une sorte d'équation de Vie pure, qui pourrait si elle est résolue servir à guérir tous les infectés sur Terre. A mesure que la nouvelle fait son effet, des décisions importantes sont prises et des vies entières sont soudain vouées à une fin horrible si jamais le dernier plan venait à échouer.
La jeune Ligue de Justice, nouvelle garde relevant fièrement l'ancienne génération tombée au combat, se rend donc sur Terre pour apporter un nouvel espoir, un dernier espoir, là où rien d'autre ne subsiste. Il faudra rien moins que l'union des plus grandes forces de l'univers, des Néo-Dieux jusqu'aux magiciens les plus sombres en passant par les héros les plus nobles, pour tenter de changer le destin de la planète et du reste de l'existence.
Alors que Superman, Batman et les autres se battent avec l'énergie de l'ultime espoir, d'autres menaces voient le jour. En Australie, au sein d'un bastion préservé par une élite sans scrupules, une armée de robots Amazo est mise au point, chacun ayant le pouvoir de s'opposer à l'ensemble de la Ligue de Justice en grande forme. Leur but : exterminer tous les détenteurs de l'Anti-Vie, y compris maintenant que l'on sait qu'il existe un remède pour les soigner. Et ce n'est pas le pire... Trigon, le terrible seigneur démoniaque, s'extirpe des Enfers pour fouler le sol mortel et réclamer les âmes de toutes les personnes que l'Anti-Vie retient en elle. Paris sera la première cité à tomber, sa population réduite en cendres par le vorace appétit de l'entité infernale. Et si rien n'est fait pour le stopper, Trigon passera au reste du monde...
C'est là qu'intervient un héros dont personne n'avait jusque là pris la peine de mesurer les chances de réussite. Un magicien raté, un escroc pour la plupart des gens, y compris ceux qui le connaissent bien. John Constantine est pourtant bel et bien le dernier espoir de toute une planète, et il est prêt à se salir les mains plus que jamais auparavant si c'est pour sauver ceux qui restent, pour que les vrais héros puissent faire leur boulot et ramener la Vie sur le devant de la scène. Mais pour cela, de nombreux sacrifices seront nécessaires, et même ses intimes ne sont pas totalement sûrs que Constantine saura aller jusqu'au bout s'il le fallait... En définitive, tout se jouera sur un coup de poker. Et ça, c'est dans les cordes du magicien le plus retors sur Terre !
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Ce second tome, cette seconde saison devrais-je plutôt écrire, nous permet d'assister à un regain d'espoir au sein de cet univers alternatif si sombre et si terrifiant signé par Tom Taylor au scénario toujours assisté par Trevor Hairsine aux dessins, pour un résultat vraiment bluffant à tous les niveaux !
Je ne me permettrai pas de vous dévoiler la fin, je vous laisse découvrir cela par vous-mêmes, mais sachez que même après ce nouveau chapitre il reste encore quelques éléments problématiques à régler pour nos héros et les survivants de l'Anti-Vie. De quoi écrire au moins une troisième saison, ou à défaut des spin-off comme ceux que l'on a pu dévorer pour la première, en tout cas de quoi faire durer un peu plus cette intrigue digne d'un film d'horreur à l'ancienne.
Tom Taylor nous prouve, si besoin était après ses hauts faits sur Injustice, qu'il s'y connaît en matière d'univers partant en vrille et qu'il maîtrise la mythologie DC sur le bout des doigts, un peu à la manière de Dan Slott chez Marvel ces dernières années. A l'heure actuelle je ne me suis toujours pas tenu au courant de la possibilité d'une suite ou non à cette histoire, mais j'espère sincèrement que ce sera accepté et qu'on donnera carte blanche à Taylor et Hairsine pour mettre un vrai point final à cette angoisse !
Comme toujours l'équipe d'Urban Comics se montre généreuse en bonus, nous trouverons des affiches tirées de la publicité autour de ce titre et aussi de nombreuses couvertures, dont certaines en pleine page, ce qui est assez rare de nos jours chez Panini pour ne pas les citer et qui mérite donc d'être relevé. Il y a aussi des pages encrées pour bien se rendre compte de l'étendue du travail à tous les niveaux artistiques pour réaliser un comic-book de cette envergure. Bref, tout le monde devrait y trouver son compte.
Seul vrai point négatif selon moi, la taille de la police d'écriture. C'est suffisant pour lire bien sûr, mais pas assez pour être vraiment confortable, surtout si comme moi on ressent vite une certaine fatigue oculaire. L'album devient alors un rien trop long à lire et à assimiler, c'est dommage car il aurait suffit d'augmenter d'un petit pourcentage pour que ce soit une lecture idéale. Mais c'est aussi peut-être parce que j'ai de mauvais yeux et que j'ai lu cet album à la lumière artificielle de mon salon, en pleine nuit blanche. Je vieillis, que voulez-vous... mais je reste fidèle au poste, comme vous tous je l'espère !
Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !
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