lundi 29 mai 2017

La question du lundi n°38 : Quels sont les studios japonais qui cartonnent ?


Avec ce début d’année d’anthologie pour le jeu vidéo japonais, il nous est apparu intéressant de faire un état des lieux des principaux studios japonais qui sont synonymes de succès.

Celui qui est sorti de l’ombre : From Software.
S’il y a bien un studio japonais sorti de l’ombre sur cette dernière décennie, c’est bel et bien From Software grâce à l’arrivée providentiel d’un homme, Hidetaka Miyazaki, le papa de la série des Souls. D’abord joli succès de niche avec l’exclusivité Demon’s Souls, le studio va crever l’écran et s’imposer durablement sur la scène internationale avec les Dark Souls. Une trilogie et une variation victorienne plus tard du nom de Bloodborne, From Software est un studio respecté et adulé dont les prochains projets sont attendus avec impatience par une cohorte de fans avides de challenge et de difficulté.

L’ancêtre qui fait de la résistance : Nintendo.
On pensait Nintendo moribond avec la période de la Wii U, pourtant ses licences ont continué à bien se vendre. Mario Kart ou Smash Bros en tête, un petit nouveau s’est invité dans la danse et s’est imposé comme un véritable phénomène : Splatoon.
Avec la vénérable 3DS en soutient et sa percée dans l’univers modbile, Nintendo semble avoir renoué avec le succès grâce à la Switch. Entre le nouveau Zelda qui fut un vrai carton critique et commerciale, les rééditions de jeux Wii U , Big N peut s’appuyer sur une nouvelle licence du nom de Arms, la suite de Splatoon et surtout le nouveau Mario 3D prévu pour la fin de l’année. Qu’on se le dise : Nintendo a su rebondir et retrouver le sourire.

Le géant à la force tranquille : Square Enix.
Certes Square Enix n’est plus que l’ombre de ce qu’il était, entre ses nombreuses licences mises au frigo depuis des années et les errements de nombre de développements fleuves, l’image du géant est écornée. Mais l’on sent une vraie volonté de l’éditeur de se recentrer sur ses séries japonaises (SE possède aussi des studios occidentaux), entre la sortie de l’arlésienne Final Fantasy XV qui fut un succès commercial à défaut de critique, la vraie bonne surprise vint de la suite inattendue d’un jeu de niche : Nier Automata.
Quant à l’avenir, il s’annonce riche de projet attendus : c’est le retour de Dragon Quest dans un épisode solo sur console de salon, ainsi que celle de Kingdom Hearts après des années de remix et de spin off sur console portable. Et cerise sur le gâteau, Square Enix s’est lancé dans le remake tant désiré des fans de l’épisode le plus culte de la saga Final Fantasy, le numéro 7 !

Sous le masque de Sega : Atlus.
Atlus n’est probablement pas le plus connu des studios japonais auprès du grand publique, mais il est très apprécié chez les connaisseurs. Sauvé par Sega il y a de cela quelques années, le studio enchaîne les titres chaque année principalement sur portable. Auteur vénérable des séries Shin Megami Tensei, Persona ou encore Etrian Odyssey, c’est principalement sur console de salon qu’ils ont connu leurs plus grands succès. Outre Persona 3 et 4 sur PS2, c’est l’ovni Catherine qui s’est imposé comme un petit phénomène de l’ère PS3-360. Et tout récemment c’est la dernière itération de la série Persona qui a marqué les esprits, redéfinissant le genre du j-rpg au nez et à la barbe d’un certain Final Fantasy XV...

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