samedi 11 avril 2015

X-Men - Schism (Panini Comics - Novembre 2014)


Petite pause dans les actualités cette semaine, l'occasion de faire un retour en arrière de quelques mois pour vous dégotter une sortie de chez Panini, datée de Novembre dernier : l'un des tous premiers albums de la refonte de la collection ''Marvel Deluxe'' sans jaquette, X-Men – Schism. Sans e, oui.
Événement de 2011, cette mini-saga se déroule juste après la trilogie du Messie, comprenez l'apparition de Hope Summers après les terribles conséquences du Jour-M, et les révélations sur le passé des X-Men et les secrets de Charles Xavier.

Depuis le Jour-M, les mutants sur Terre ne sont plus qu'une poignée d'individus, à peine plus de 200. Pour l'immense majorité ils vivent sur la petite île d'Utopia, dans la baie de San Francisco, leur dernier havre de paix. Craints et redoutés encore plus qu'avant, acculés au bord de l'extinction, les mutants se sont tournés vers un chef fort, un leader-né capable de les emmener au-delà de leurs difficultés : Scott Summers, alias Cyclope. Même le Professeur Xavier et Magneto reconnaissent les qualités et la force morale de Cyclope, se rangeant derrière lui et soutenant sa communauté pour réparer les erreurs passées. Mais tout ceci pourrait bien voler en éclat à cause d'une nouvelle divergence radicale. Si Scott ne voit pas d'inconvénients à intégrer de jeunes mutants dans ses équipes de choc et à les faire monter au front lors des combats, ce n'est pas le cas de Wolverine, qui considère que c'est aux adultes expérimentés de défendre les plus jeunes et de tout faire pour préserver leur enfance, afin de ne pas les forcer à devenir des tueurs comme lui, leur laisser la possibilité de vivre une enfance relativement normale et d'être défendus. Si les tensions qui apparaissent restent pour l'instant en arrière-plan, un changement brutal de statu-quo va obliger Cyclope a faire un choix crucial pour défendre Utopia contre une toute nouvelle mouture du Club des Damnés, dont l'objectif est l’annihilation pure et simple du dernier bastion mutant. Scott et Logan vont dès lors s'éloigner l'un de l'autre, chacun ayant un point de vue radicalement différent sur la question et irréconciliables. Lorsque la scission éclate, c'est l'ensemble de la mutanité qui est appelée à choisir son camp et à prendre son destin en main : Cyclope, et une vie sur la défensive, en perpétuelle recherche de menaces à contrer ; ou Wolverine, et le projet d'une nouvelle école où accueillir les jeunes mutants pour leur enseigner à vivre avec leurs pouvoirs et les protéger. Quoi qu'il arrive par la suite, les mutants sont désormais scindés en deux camps distincts qui se toisent et s'observent de loin, attendant le moment où l'un finira par revenir vers l'autre. Moment qui pourrait bien ne jamais arriver, à moins d'une catastrophe sans précédent. Et justement...

Sorte de grosse introduction à une bonne partie de Avengers vs. X-Men, Schism a ceci d'intéressant qu'elle propose une nouvelle vision du monde mutant en pleine division, suppléant à l'historique débat entre Xavier l'idéaliste et Magneto le pragmatique, chacun ayant son héritier symbolique et spirituel avec Wolverine et Cyclope. Un nouvel âge pour les mutants, un âge de nouveaux dangers et de décisions brutales à prendre, où tout reste à définir et à reconstruire. Chacun empruntera des chemins différents mais néanmoins toujours étroitement liés, le tout servi par des dessins très corrects et une atmosphère intimiste pas déplaisante. Globalement une mini-saga de qualité, un genre de transition entre deux ères avant une possible refonte par la suite.
Concernant l'édition de Panini, cette nouvelle collection ''Marvel Deluxe'' repensée sans jaquette et aux couleurs un rien plus ternes, eh bien mis à part que le chapitrage n'est toujours pas de la partie (mais alors vraiment pas, là) ça reste un album luxueux et de qualité, comme ce à quoi nous étions habitués avec cette édition. De plus il s'agit tout de même d'un des premiers parus dans ce nouveau style, il fallait bien tester et essuyer les plâtres avant de trouver la bonne formule, ce qui fut chose faite par la suite. Ça fait un peu bizarre de tenir un album Deluxe sans profiter d'une jaquette, mais on finit par s'y faire à la longue. Et puis ça ne sera pas le cas pour tous !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire