Au
cours de cette année 2016, de nombreux mangas, plus ou moins
emblématiques, se sont achevés au Japon : Nisekoi, Bleach,
Kochikame, Toriko…
Plutôt
que de juger la fin de ces œuvres, il est intéressant de regarder
les différents types de fins que l’on peut trouver dans la
littérature, cinéma, etc.
Quelles
sont les différentes fins existantes et leurs caractéristiques ?
Le
Happy End/Fin heureuse : Le mal est vaincu, le héros et
l’héroïne se marient, ils vécurent heureux et eurent de nombreux
enfants. Fin. C’est l’une des fins les plus utilisées dans les
contes de fées et probablement la fin la plus employée tous médias
confondus. Il n’y a plus de problème et tout va pour le monde
ainsi que pour les différents héros. Cependant, cette fin à
tendance à être de moins en moins employée, trop propre, trop
lisse et qui renvoie pour certains à cette image idéalisée issue
de notre enfance. Il n’est ainsi pas rare de trouver de plus en
plus de fins dite douce-amère ou bien voir même déprimante.
La
Bittersweet ending/Fin douce-amère : Le héros a triomphé du mal
mais cela ne s’est pas fait sans mal (haha). Il y a eu de la casse,
des compagnons du héros ont succombé à leurs blessures, même si
le conflit est résolu, la situation est loin d’être idyllique,
avec même parfois des signes annonciateurs d’une nouvelle menace.
Cette fin est plus réaliste que le happy end, où la présence
d’éléments négatifs est plus soulignée. Plutôt que d’avoir
un tableau tout blanc ou tout noir, la fin douce amère est plus
contrastée, en faisant l’une de ses forces.
La
Fin déprimante/mauvaise : Le méchant triomphe et le mal règne
en maître sur la Terre et toutes les personnes susceptibles d’y
mettre un terme sont mortes ou bien vaincues. C’est la fin opposée
au happy end. On peut y trouver de manière récurrente des morts,
des situations désespérées, de la tristesse, un univers délabré,
etc.
La
Fin WTF (what the fuck) : Ce terme regroupe les fins non
conventionnelles et où l’enchaînement des événements se
retrouve quelque peu en décalage avec la conclusion laissant le
spectateur, le lecteur dubitatif. Il est possible de citer la fin des
films de Monty Pythons, Sacré Graal ou bien la vie de Brian. L’un
des exemples les plus célèbres est la fin de la série animée Neon
Genesis Evangelion dont les 2 derniers épisodes, 25 et 26, sont
en décalage avec le reste de la série.
La
Fin XZY : Ce n’est pas une fin à proprement parler mais dont
la structure narrative est intéressante à souligner. Il s’agit de
fins dont la conclusion ne suit pas un modèle temporel classique.
Parmi les films célèbres, il peut être cité Pulp Fiction
(la fin du film n’est pas la fin chronologique de l’histoire).
La
Fin ouverte : Pareillement n’est pas une fin à proprement
parler. La fin ouverte laisse au spectateur/lecteur, la possibilité
d’imaginer une suite à l’intrigue par le biais de multiples
indices sur lesquels s’appuyer. Il peut également laisser le choix
d’interprétation au spectateur par rapport à la situation finale,
c’est le cas notamment des films fantastiques qui laissent le choix
entre une explication surnaturelle ou rationnelle.
La
Fin différente de l’original : Sont regroupées les œuvres
ayant été adaptées dans plusieurs formats (film, livre, jeu vidéo,
etc.) et dont les fins sont différentes du modèle de base.
Plusieurs raisons peuvent expliquées cela : L’œuvre
originale n’étant pas achevée, il a fallu donc inventer une fin
nouvelle. Autrement, il est possible que la fin originale ne
convenait pas au public visé et donc à dû être remaniée en
conséquence. On peut citer comme exemple la fin de la première
série Full Metal Alchemist, le manga était encore loin de sa
conclusion à l’époque.
La
Fin sans fin : Parce qu’une fin sans fin est une fin en soi.
Plusieurs raisons peuvent expliquer cela. Par exemple, la série n’a
pas véritablement d’intrigue principale et peut donc être achevé
sans nuire pour autant à l’ensemble de l’œuvre. Autre
explication, par manque d’audience, la série peut être annulée
purement et simplement ne laissant ainsi pas le temps de donner une
fin à l’œuvre. Dernier cas de figure, l’auteur de l’œuvre
décède avant d’avoir pu achever celle-ci.
La
Fin harem : Dans certaines œuvres, le protagoniste principal
peut avoir plusieurs personnes ayant des sentiments pour celui-ci et
au terme de l’histoire, ceux-ci finissent tous ensemble !
C’est beau la fiction ! On peut citer comme œuvre s’achevant
ainsi Sayonara zetsubo sensei (au revoir professeur désespoir)
et probablement bien qu’encore en publication To Love Darkness
semble s’acheminer vers cette conclusion.
La
Fin en rêve/efface tout : L’un des protagonistes doté de
pouvoirs, ou bien un artefact déclenche un phénomène qui va avoir
pour conséquence d’annuler tous les événements ayant eu lieu et
de recommencer à zéro. Cela peut être également réalisé par le
biais d’un personnage qui a rêvé ce qui s’est passé et dont le
réveil provoque cette annulation ou bien sert de prédiction pour
éviter que le malheur frappe. La fin du premier Wishmaster
peut être comptée dans cette catégorie de fin.
La
Fin boucle temporelle : L’action conduit un ou plusieurs
protagonistes à être enfermé dans une sorte de boucle répétitive,
où les événements se répètent inlassablement. C’est le
synopsis de départ notamment du film Le jour de la marmotte.
La
Fin qui revient au départ : La scène de fin fait écho à une
scène ayant été vue au début de l’aventure. Elle peut permettre
de montrer une évolution de la situation, être un clin d’œil ou
encore servir de fin ouverte ouvrant la porte à un développement
ultérieur.
En
espérant que cela vous ait permis de vous donner quelques
informations, ceci est le mot de la fin !
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