Suite
et fin de ce triptyque d'articles sur les récents tomes de la série
Justice
League
chez Urban Comics, avec la sortie hier du septième tome qui contient
la seconde et dernière partie de l'event Forever
Evil.
Votre serviteur s'est donc encore une fois fait violence et s'est
démené pour se procurer, lire et analyser cet album afin de vous
livrer l'article aujourd'hui et de clôturer, en une semaine de
temps, le traitement de ce gigantesque événement de l'univers New52
qui promet de redistribuer durablement les cartes entre les divers
protagonistes.
L'heure est grave. Les Ligues de Justice sont vaincues
et portées disparues, séquestrées dans la matrice Firestorm prête
à exploser d'un jour à l'autre. Le satellite de surveillance de la
Ligue principale gît, brisé, sur le littoral de la côte Est. Les
criminels sont libres et répandent le chaos dans toutes les grandes
villes, à travers les États-Unis comme dans le reste du monde.
Nightwing a été démasqué et emprisonné par le Syndicat du Crime
à titre d'exemple pour tous ceux qui oseraient leur résister. Et
ses membres règnent sans merci sur la planète, réduisant à néant
les dernières poches de résistance et transformant le monde à leur
image. Le seul espoir restant : Lex Luthor et son équipe de
super-vilains rebelles, désireux de reprendre les rennes et de
réussir là où les héros ont échoué, en triomphant et en
anéantissant ce Mal étranger. Catwoman et Batman, seuls rescapés
de leurs équipes respectives, se joignent alors aux ennemis d'hier
et entreprennent de pénétrer dans les ruines du satellite pour
libérer Nightwing et mener la contre-offensive contre le Syndicat.
Mais ces derniers cachent encore quelques secrets douloureux, et
tandis que nous découvrons le passé de chacun dans différents
flash-back, les révélations sur le sort de leur propre monde ainsi
que sur la nature de ce qu'ils ont rapporté avec eux sur le nôtre
vont peut-être signer la fin de toutes choses... l'affrontement
final est lancé, et le ciel se déchire sous la puissance des coups
échangés, tandis qu'au sol se joue une ultime tragédie qui aura de
lourdes conséquences sur le futur et bouleversera à jamais les
statu-quo établis jusque là. Pour le meilleur ou pour le pire, le
monde va changer !
Conclusion
de Forever
Evil
donc avec les derniers chapitres de cette saga, toujours mélangés à
ceux de la série Justice
League
principale, dont les numéros sont à nouveau intercalés et gérés
avec brio par l'éditeur français, facilitant amplement la
compréhension et le suivi de cette énorme histoire. Des
répercussions immenses que nous retrouverons dès le tome suivant,
un final spectaculaire et un épilogue plein de promesses alléchantes
pour l'avenir, bref du tout bon pour moi qui suis conquis. Mon avis
était assez mitigé durant la parution en format kiosque mensuel,
mais comme je le disais pour le tome précédent avoir ici les
chapitres principaux sous forme d'album améliore énormément le
rendu final et le rythme du récit, qui devient extrêmement agréable
et fluide. De l'excellent travail de la part de Geoff Johns à
l'écriture, et un David Finch déjà plus en forme qu'au début qui
illustre magistralement la bataille finale et toute la tension que
ressent chaque personnage. Menée sur deux fronts principaux, Forever
Evil
parvient donc à rassurer et à rattraper les craintes et les doutes
émis dès le commencement, et inaugure une situation jamais vue qui
promet d'être assez intéressante à observer également, du moins
c'est ce que l'on est en droit d'espérer !
Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et
je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver
bientôt pour un nouvel article !
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