lundi 4 juillet 2016

La question du lundi n°1 : le reboot et le relaunch sont-ils bons ou mauvais ?


Dans le cadre de ces nouveaux articles, qui visent à développer la réflexion personnelle en chacun de nous, nous vous proposons aujourd'hui en ce 4 Juillet de répondre à la question suivante : le reboot, et le relaunch aussi, sont-ils de bonnes ou de mauvaises choses pour une licence ?

4 Juillet oblige, et cela ne vous aura sans doute pas échappé, nous allons commencer par parler des licences que l'on a aimé étant plus jeunes et qui resurgissent de nos jours sous de nouveaux atours. Le cas le plus évident et le plus actuel est celui du film Independance Day de Roland Emmerich, sorti en 1996 et qui nous en a tous mis plein les yeux. Ce film était en soit l'incarnation d'une époque un peu folle où tout était encore permis, où les punchlines abondaient et où l'on pouvait rire de tout et de tout le monde ou presque, tout en conservant une portée sérieuse et une certaine part de réflexion derrière beaucoup d'action. Aujourd'hui en 2016, précisément à la fin du mois, sortira la suite de ce film d'anthologie, Independance Day : Resurgence, qui elle-même est d'ores et déjà annoncée comme étant le premier volet d'un diptyque. Toute la question est de savoir : était-ce bien nécessaire de ressusciter cette licence ? On ne va pas se mentir, on a à peu près tous vu les bandes-annonces qui débordent d'effets spéciaux et de références au premier film, on retrouve avec plaisir les mêmes acteurs aux côtés de plus jeunes, la relève pourrait-on dire, et l'on s'apprête à aller voir un film créé pour plaire à la fois à l'ancienne génération, celle des années '90, et à la nouvelle, celle des années 2010, avec chacune ses propres codes et préférences. Pour autant, peut-on dire que c'est une bonne idée ? Sur le papier oui, excellente même, bénéfice quasiment assuré. Dans la pratique, ce second film va sûrement mettre le paquet et défoncer allègrement les records visuels du premier, au risque de finir par provoquer l'effet inverse de l'émerveillement, c'est à dire de blaser son audience qui en a déjà vu sa dose auparavant et de lasser les plus vieux qui se diront que c'était mieux avant. Réflexion on ne peut plus commune d'ailleurs. Le principe simple du ''on en fait trop c'est mieux que pas assez'' pour rassasier tout le monde jusqu'à plus soif. Ça peut marcher, comme ça peut complètement foirer. Le tout est dans le dosage et surtout dans l'appréciation du public, malheureusement de plus en plus difficile et critique.


Le cas ''RoboCop''

En 1987 sort sur les écrans un film qui va totalement révolutionner le genre de la science-fiction et de la dystopie, RoboCop premier du nom par Paul Verhoeven. Le film est un succès d'estime, encore aujourd'hui considéré comme l'un des meilleurs de sa catégorie et choyé par un noyau d'irréductibles. Il donnera malheureusement deux suites de moins bonne qualité, surtout le 3 en fait, et plusieurs séries animées ou live de qualité très moyennes en comparaison du matériau de base. Ça c'est ce qui se produit lorsque l'on cherche à tirer la corde le plus possible.
En 2014 est sorti un nouveau film RoboCop, présenté partout comme un remake de celui de 1987 alors que selon les acteurs, le réalisateur et les scénaristes, il s'agit d'un genre de reboot/relaunch. Ah oui d'ailleurs, excusez-moi et répondons tout de suite à cette question : qu'est-ce qu'un reboot ? C'est lorsque l'on redémarre une série ou une licence à partir d'un point précis, en général pour que de nouveaux lecteurs/spectateurs puissent raccrocher leurs wagons. Qu'est-ce qu'un relaunch ? Globalement la même chose sauf qu'en général on ratisse plus large et on ne repart pas vraiment de zéro.
Bien, donc le RoboCop de 2014 n'est pas un remake (c'est à dire une version améliorée et refaite d'un film précédent) mais bien un reboot, où l'on reprend tout à zéro et où l'on pose de toutes nouvelles bases. C'est facile, ceux qui l'on vu sauront vraiment de quoi on parle ici. Les autres, prenez les choses comme elles viennent. Donc, on a ici le cas d'un reboot qui tente d'apporter non pas une suite mais une nouvelle interprétation du personnage et de son univers, adaptée pour un public d'une nouvelle génération avec de nouveaux codes et de nouvelles références culturelles. Malheureusement catégorisé à tort comme un remake dès son lancement, le film n'aura jamais eu le droit à sa chance et sera vite enfoncé par la critique comme par l'opinion générale. Pourtant c'était une bonne idée, l'on ne peut effectivement pas aborder les mêmes sujets de société à la fin des années '80 et au milieu des années 2010, il fallait donc montrer les choses sous un autre angle, refaire l'histoire, lui donner un coup de jeune et la remanier presque de fond en comble pour correspondre à une nouvelle vision des choses, qui n'est plus celle de 1987.


Le cas ''Jurassic World''

Alors là on va aborder un autre gros morceau polémique, la suite/relaunch du Jurassic Park de notre enfance, Jurassic World sorti en 2015. Très attendu, très critiqué lui aussi (à la mesure de l'intensité de l'attente pourrait-on dire), il a pourtant su séduire certains des fans les plus hardcore de l'original. Et ce grâce à différents niveaux de lecture au sein de son écriture et de sa réalisation. Beaucoup d'autocritique et d'autodérision, ainsi que pas mal de références cachées, et même des petits passages destinés à la communauté scientifique qui crie au scandale dès que l'on parle de dinosaures dans ces films. La formule n'a pas su plaire à tout le monde loin s'en faut, mais à suffisamment de gens pour être comprise et appliquée, et finalement c'est ce qui compte le plus. Jurassic World est à la fois une suite des premiers Jurassic Park et aussi un relaunch car la franchise repart sur une nouvelle base, un nouveau parc, de nouvelles têtes et même un nouveau dinosaure-vedette. Des références et des petites piques sont d'ailleurs placées ici et là au sein des dialogues à ce sujet. Il est vrai que le film est, au premier abord, un peu brut et bas du front, à l'image du personnage de Hoskins qui incarne tout ce que peut avoir de bête et méchant l'intrigue. Mais si l'on sait regarder d'un peu plus près, si l'on ose s'ouvrir un peu plus aux messages cachés et si l'on expérimente la lecture sur plusieurs niveaux, on s'aperçoit alors que le film cache bien plus de bonnes idées qu'il n'y paraît au départ. Tous les ingrédients sont là pour porter la licence à un autre niveau à la fois de lecture et d'appréciation de la part du public : comme il est dit par l'un des personnages, ''il est temps de grandir un peu''. Jurassic World ouvre une nouvelle voie, une nouvelle façon de voir les choses, plus adulte et surtout plus nuancée. Et il y a même de quoi faire des suites ! Si ce n'est pas merveilleux ça !


Le cas ''Godzilla''

Bon alors là on entre vraiment dans le côté casse-gueule du sujet, car on va toucher à quelque chose qui risque de beaucoup déplaire et qui a déjà beaucoup déplu à sa sortie : le film Godzilla de Gareth Edwards, sorti en 2014. A la base, les films américains sur la grosse bêbête radioactive partent de très loin, en 1998 avec la version très mal-aimée de Roland Emmerich (encore lui !) qui a beaucoup fait parler d'elle ensuite, notamment et surtout au Japon, pays d'origine de la licence. Car oui les films américains sur Godzilla ne sont jamais que des relaunchs ou des reproductions d'une licence qui existe depuis les années '50 au Japon et qui est considérée comme un grand classique du genre, un intouchable presque. Emmerich s'en est d'ailleurs mordu les doigts.
Maintenant, celui de 2014 part certes avec le bagage difficile de celui de 1998, mais pas que ! C'est clairement ici un reboot, on repart de zéro et on fait table-rase du passé pour espérer toucher un plus large public de nos jours. Enfin, pas tout à fait de zéro... car si l'on regarde bien le film, on se rend compte que plusieurs petites références sont glissées ici et là au film de 1998. Par exemple, l'action de celui de 2014 démarre en... 1999, soit un an après les événements de la version d'Emmerich, qui peut donc très bien s'être produite sans avoir pour autant de rapport avec le véritable Godzilla. D'ailleurs c'est le cas puisque le Godzilla d'Emmerich, désavoué, a été reconnu comme n'étant absolument pas l'originale bestiole et a été sobrement renommé ''Zilla''. C'est davantage un monstre mutant qu'autre chose, là où Godzilla himself est une créature millénaire qui se nourrit des radiations terrestres et incarne toute la force de la Nature. Et c'est bien celui-ci que l'on retrouve dans la version de 2014. Ce film est-il une bonne idée ? Oui, meilleure que celui de 1998 qui partait malgré tout avec de bonnes intentions et qui a eu le mérite de donner naissance à une série-animée plutôt pas mal de notre enfance, davantage dans l'esprit de la licence originale. Comme quoi on arrive à retirer du bon de toute chose, même de ce qui semble mauvais !


Le cas ''Spider-Man''

Qui n'a jamais vu un seul film Spider-Man de sa vie ? Entre les trois dont nous a gratifié Sam Raimi dans les années 2000 et les deux de la série Amazing Spider-Man à partir de 2012, il y a de quoi faire. A la base les films sur le Tisseur ont une histoire assez complexe et tortueuse : le premier opus cartonne, en grande partie basé sur l'ambiance et le public de la série-animée des années '90, qui est au rendez-vous et les fans des comics aussi trouvent leur bonheur, même si l'on critique vite le choix des acteurs. Le second volet, en 2004, triomphe également grâce à l'interprétation magistrale du méchant, le Dr. Octopus, par Alfred Molina qui se révèle ici vraiment à la hauteur des attentes. Arrive alors le troisième... qui détruit tout sur son passage. Acteurs peu convaincants, effets spéciaux aussi désastreux que l'intrigue (sauf pour l'Homme-Sable qui s'en tire bien mieux que dans les comics), catastrophe sur tous les points et chute complète de la licence. D'où la nécessité dans les années 2010 d'offrir un nouveau départ au public et de le réconcilier avec l'Araignée, en créant une version plus humaine, moins ''parfaite'' et plus torturée du personnage, en revenant à la source de ce qui faisait le succès du comics au passage. Était-ce bien utile ? En tant que fan, je dis que oui mais je sais que beaucoup ne sont pas de cet avis et jugent que les deux Amazing Spider-Man sont largement de trop. Pour ma part ils sont un complément parfait des deux premiers de Sam Raimi, ils sont à la fois plus jeunes et plus inventifs, plus drôles et plus sérieux en même temps, et le second ose même traiter en image de la sacro-sainte mort du personnage de Gwen Stacy, et avec brio en plus ! Peu de vrais défauts, mais une mauvaise gestion de la part de la direction de Sony enterre presque définitivement tout projet de suite et repasse la main aux studios Marvel pour ce qui est des films de Spider-Man à proprement parler. Toutefois on peut toujours garder l'espoir de voir Sony réaliser des films sur l'univers étendu du Tisseur et sur d'autres personnages pourquoi pas, en collaboration avec Marvel, main dans la main. Ce serait l'idéal !


Le cas ''X-Men''

Ici on touche au presque sacré, à savoir le véritable point de départ de toutes les adaptations cinématographiques de comics que l'on a pu voir ces 16 dernières années. Avec le premier film X-Men de Bryan Singer, s'ouvre une période faste où tout paraît possible. La Fox inaugure la première vraie adaptation sérieuse d'un comic-book sur le grand écran et avec de gros moyens derrière, et c'est un succès complet. Deux suites voient le jour, qui connaissent globalement le même destin et le même parcours que les films Spider-Man : le 2 est un énorme carton, le 3 un bouillonnant étron. Pour parer cet échec critique, la Fox tente de jouer sur le personnage de Wolverine, alors on ne peut plus populaire, mais c'est là aussi une impasse (qui ne les empêchera pourtant pas de sortir un second film sur le mutant griffu). En 2011, un ancien projet de film sur la jeunesse de Magneto est retravaillé pour donner naissance à X-Men : First Class ou Le commencement chez nous, où l'on retrouve les leaders des mutants durant leurs jeunes années et où l'on assiste principalement à la naissance de la rivalité entre Charles Xavier et ses X-Men et Magneto et sa Confrérie. Reboot du premier ? Non, mais relaunch oui assurément ! Car on ne repart pas de zéro, on n'efface pas ce qui a déjà été fait (bien que dans le cas de X-Men 3 : l'affrontement final, Days of Future Past a bien remis les compteurs à zéro) et surtout on ne modifie pas l'histoire. Mais en revanche on la retravaille sous un nouveau jour, sous un nouvel angle. Et avec des acteurs plus jeunes pour jouer les rôles principaux, tout en conservant les mentors des origines. En fait, le voyage dans le passé excepté, c'est un peu la même recette que ce que l'on va observer pour Independance Day : Resurgence non ?
Le cas des films d'horreur est également intéressant : depuis quelques années, surtout la fin des années 2000, on enregistre un nombre croissants de reboots ou de remakes de films d'horreurs classiques des années '70-'80. Certains sont des succès d'estime, comme les deux Halloween de Rob Zombie en vibrant hommage à ceux de Carpenter, d'autres sont des échecs complets et assumés comme Les Griffes de la Nuit (2010) ou Vendredi 13 (2009).


Les comics en général

Mais quittons un instant le monde du cinéma pour partir à l'aventure dans celui des comics. Il ne vous aura pas échappé, lecteurs réguliers et auditeurs de Radiophogeek, que ces histoires de super-héros et autres sont largement devenues notre base de travail, tant pour les émissions que pour les articles.
Actuellement, la bande-dessinée américaine connaît une période assez trouble et pleine de remous. L'Âge d'Or est bel et bien terminé depuis belle lurette, l'Âge de Bronze aussi, place au Modern Age et à ses nouveaux codes et à son nouveau public, sa nouvelle société. Et justement, difficile de s'y retrouver avec près de bientôt 80 ans d'histoires à traiter pour certains personnages et certains éditeurs. Il est peut-être temps de repartir de zéro, ou du moins de relancer les compteurs. C'est justement ce que font les éditeurs majeurs que sont DC et Marvel depuis quelques années, Marvel tout spécialement avec ses nombreux relaunchs, reboots et remakes à n'en plus finir. En France Panini suit le mouvement, principalement en kiosque pour ce qui est des relances, tandis que la période de renaissance dite des New52 chez DC a donné l'occasion à l'éditeur Urban Comics d'arriver sur la scène francophone et de tout défoncer sur son passage.
La question est ici de savoir, comme à chaque fois, si les reboots ou relaunchs sont une bonne ou une mauvaise chose pour les comics. On a en effet vu qu'au cinéma c'est assez varié selon les licences et selon les intentions de la réalisation. Eh bien dans les comics c'est à peine plus compliqué et varié. Marvel nous relance son univers à peu près chaque année depuis 2012 et Avengers vs. X-Men, tandis que chez DC on choisit plutôt la voie du reboot pour créer de nouvelles histoires et de nouveaux univers et attirer, il faut le dire, de nouveaux lecteurs. Car c'est là que tout se joue, auprès du lectorat qu'il faut séduire et savoir conserver le plus longtemps possible ! Selon certaines études, le temps moyen qu'un fan passera dans sa vie à lire des comics est estimé entre 2 et 4 ans, et varie selon certains cycles. C'est bien sûr une moyenne, beaucoup continuent à lire des comics après les quatre premières années et accumulent une collection impressionnante tandis que beaucoup d'autres se lassent au bout de la première année, n'y comprenant rien à travers tous ces récits et tout cet historique sur des décennies à prendre en compte à chaque nouvel événement majeur. Donc il faut rajeunir l'univers et l'historique, couper des périodes entières ou au contraire en rajouter (retcons) pour combler des vides scénaristiques, réécrire des sagas cultes, remanier des passages difficiles à accepter pour le public, etc. De ce point de vue les reboots et relaunchs sont une bonne chose effectivement, puisqu'ils permettent de faire tout cela et en plus d'apporter de nouveaux lecteurs à la machine délicate qu'est cette industrie. Mais c'est aussi une mauvaise chose, comme le cas Marvel commence à le montrer clairement, qui peut entraîner l'effet totalement inverse et lasser le public voir décourager les nouveaux arrivants ! L'on a vu, pour citer ce modèle qu'ici on prend beaucoup pour exemple, des gens comme Thomas Rivière demander qu'on leur rende les personnages et les univers de leur jeunesse, et c'est parfaitement légitime et compréhensible. Il y a en effet de quoi se sentir totalement déboussolé, voir mis hors du coup, quand toutes les références que vous avez ne signifient d'un coup plus rien dans l'univers actuel et vous laissent avec de nouveaux personnages que vous trouvez fades et sans reliefs en comparaison des cadors que l'on a pu connaître dans le passé.


La conclusion

Pour finir, on va tâcher d'y répondre franchement, à cette question qui commence à fâcher. Les reboots et les relaunchs sont-ils oui ou non une bonne chose ? Et bien, on a pu le voir au travers de tous ces exemples différents, c'est l'un ou l'autre. Parfois ils apportent le renouveau espéré et permettent à de belles choses de voir le jour, d'autres fois c'est du suicide artistique ou au mieux un désaveu poli.
Non en fait, il faut se poser une autre question, qui elle mérite vraiment que l'on y réfléchisse un moment. Non pas que tout cet article soit du coup devenu aussi inutile que les personnages cultes de Marvel, mais il y avait un piège ! Il ne suffit pas de se demander si un reboot ou un relaunch est une bonne ou une mauvaise chose, qu'on se le demande avant, pendant ou après, peu importe. Non, en vérité il faut se poser la question suivante : est-ce nécessaire ? Et je pèse bien ce mot, nécessaire, car c'est lui qui va nous donner la réponse. Pour chaque exemple que l'on a cité, il a été nécessaire à un moment ou à un autre de renouveler la licence, l'histoire, les personnages, bref de faire un ravalement de façade. Toujours dans le seul et unique but, à la base, de ramener de nouveaux spectateurs et de nouveaux lecteurs.
Comme le disait le Sphinx dans un chapitre de la série Gotham Knights : qu'obtient-on lorsque l'on ne risque absolument rien ? Réponse : absolument rien. Le reboot et le relaunch sont des techniques risquées qui peuvent permettre de tout gagner comme de tout perdre, mais qui deviennent forcément à un moment T nécessaires pour assurer la survie d'une licence, d'un personnage et d'un univers. La clé n'est pas forcément dans le changement total, dans le renouveau absolu, mais dans un savant dosage mesuré entre les générations et les attentes DES publics. Et c'est ça qui est le plus difficile à faire, on en sait quelque chose depuis le temps. Espérons donc qu'à l'avenir on continuera à apprécier les histoires de nos personnages préférés, qu'elles soient récentes ou anciennes, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, mais toujours avec à l'esprit l'idée de chercher du neuf, de l'inédit et de l'inattendu là où ils n'apparaissent pas forcément au premier abord. Car, pour conclure, la démarche finale qui fait qu'un reboot ou qu'un relaunch fonctionne vraiment ou non, vient toujours du public visé. Difficile de prédire ses sentiments, difficile de le contenter pleinement, de le surprendre, mais assez facile de le dégoûter et de l'éloigner du but voulu en définitive. C'est en fait toujours au public qu'appartient le dernier mot, pas aux productions ou aux critiques, mais bien à vous, à nous, le public.

Si cet article vous a plu ou déplu, merci de le faire savoir dans les commentaires et de le partager ! Le débat reste toujours ouvert, et les nouvelles idées sont toujours les bienvenues ! Merci en tout cas de nous avoir suivi jusqu'à la fin, et rendez-vous une prochaine fois pour un autre sujet !

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