Et
nous revoilà partis avec les aventures de la Gwen Stacy de la Terre
65, mordue par la célèbre araignée radioactive à la place de
Peter Parker, et fuyant sous le poids de la culpabilité de la mort
de celui-ci transformé en Lézard pour devenir aussi incroyable que
son héroïne. Dans ce second tome, Gwen fait face à l'apparition de
nouveaux Lézards en ville et à la possibilité que ceux-ci soient
liés à Peter d'une manière ou d'une autre... pendant ce temps,
Matt Murdock ressert son filet autour du père de Gwen et le fait
chanter en menaçant la vie de l'inspecteur Frank Castle, qui enquête
sans relâche sur Spider-Woman et n'a qu'une idée en tête :
l'arrêter à tout prix. Et il faudra également faire avec le retour
d'un vieil ami du Lycée, Harry Osborn, qui a son propre plan pour
s'en prendre à Spider-Woman et venger la mort de son ami Peter. La
vérité finira par éclater au grand jour, mais elle risque de
mettre beaucoup de temps avant d'être pleinement acceptée !
Un
second tome qui bouge un peu plus que le premier, mais qui garde
cette espèce de narration basique propre à une lecture numérique
ou à un blog vivant, qui a vite tendance à faire décrocher le
lecteur de l'intrigue et à lui faire espérer une fin rapide. Même
si l'histoire est belle, même si on s'attache à cette Gwen
alternative et à son récit, on ne peut s'empêcher de penser que la
sauce ne prend pas tout à fait et que la corde est peut-être un
poil trop tirée. Si on ajoute à cela un graphisme général
dynamique et djeuns qui personnellement me sort par les yeux, on
obtient une série pas franchement géniale, juste bonne à lire une
fois et sans plus. En revanche on peut noter et admirer qu'autour du
''phénomène'' Spider-Gwen tant d'artistes de renom aient donné
leur version du personnage sur de magnifiques couvertures,
disponibles en fin d'album pour le petit plaisir bienvenu. A voir si
cette série et ce personnage pourront tenir la distance sur le long
terme ou s'il ne s'agit que d'un effet de mode qui passera rapidement
sous le rouleau compresseur des différents reboots et relaunchs de
l'éditeur. Mais bien sûr comme toujours, chacun jugera librement.
Sur
ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite
une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un
nouvel article !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire