Vendredi
13 Janvier à 5 heures du matin, heure française, avait lieu via
internet la présentation de la Switch, nouvelle console de
salon de Nintendo.
Cette
fois-ci les choses sérieuses ont commencé puisque furent
communiqués la date (sortie mondiale le 3 Mars 2017) et le prix
(entre 300 et 330 euros chez nous).
Petite
révolution néanmoins dans la communication : point de Nintendo
Direct (vidéo préenregistrée) pour présenter la machine en grande
pompe mais bel et bien une conférence en direct à la façon de Sony
et Microsoft. Cela faisait longtemps que la firme du moustachu ne
s’était pas prêtée à cet exercice périlleux.
L’essentiel
de la conférence a permis de présenter le concept encore obscur de
cette machine qui tente de concilier les consoles nomades et de
salons.
La
version sédentaire comporte un dock où se niche une tablette
tactile, cœur même de la machine. Lorsque celle-ci est insérée
dans le dock, le jeu est retransmis sur la télé et se joue à
l’aide d’une manette classique ou des joy con, sorte de wiimote
pouvant aussi se greffer sur l’écran de la tablette afin de la
rendre nomade, à mi-chemin de la PS Vita et de la mablette de la Wii
U.
Les
possibilités sont donc nombreuses, et l’on sent une vraie volonté
de Nintendo de faire une synthèse de leur expertise dans le domaine
matériel des consoles. Notamment dans les possibilités de
jouabilité de ses deux dernières représentantes, la Wii et la Wii
U.
Oui
mais… quid des jeux me direz-vous ? Eh bien c’est
certainement le point faible de cette conférence car la société de
Kyoto était attendue au tournant. Du fait de l’échec de la Wii U,
l’on pensait que les studios de Nintendo travaillaient
d’arrache-pied pour sortir de nombreux jeux rapidement, alors que
seul Zelda accompagne la sortie de la machine ! Il faudra
attendre l’été pour la suite de Splatoon, seul vraie
nouvelle franchise sur la précédente génération, et l’hiver
pour le nouveau Mario. Le reste des jeux Nintendo consistant
en des portages de titre Wii U comme Mario Kart 8.
Et
en dehors de quelques grands noms du jeu-vidéo japonais, Sega et
Square Enix en tête, les studios occidentaux furent comme à
l’accoutumée bien silencieux...
N’en
tirons toutefois pas de conclusion hâtive sur l’avenir de la
machine quant à un quelconque destin funeste. Il y a fort à parier
que Nintendo garde de nombreuses annonces sous le coude pour la
grande messe de l’E3 se déroulant à Los Angeles à la mi-Juin.
Centre de toutes les attentions médiatiques, il y a fort à parier
que la vraie communication de la Nintendo Switch prenne son envol à
ce moment là.
En
l’état il n’y a donc pas de raison particulière d’attendre la
console et surtout de l’acheter dès sa sortie. Comme fréquemment
dans le monde sans pitié du jeu-vidéo, il est bon pour le
consommateur d’attendre un peu. Un an ou deux nous semblent tout à
fait raisonnable.
A
bon entendeur… salut !
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