mercredi 18 janvier 2017

Alex Rider tome 8 - Les larmes du crocodile (Anthony Horowitz - Le Livre de Poche - Juillet 2014)


La vie n'est pas de tout repos pour Alex Rider. L'adolescent, qui va sur ses 15 ans et qui revient d'une mission très difficile, espérait pouvoir se détendre et mener une vie normale loin du MI6 et des menaces des fous de ce monde. Malheureusement, il va se retrouver embarqué malgré lui au cœur d'une machination infernale visant à empoisonner les récoltes d'Afrique pour créer une crise alimentaire majeure et mondiale, dans le but d'en retirer le plus de profit possible. A la tête de ce vaste complot, Desmond McCain, chouchou des médias et des organisations internationales de secours populaire, révérend rédempté ayant fait amande honorable et fondé Premiers Secours, une ONG qui semble toujours avoir un coup d'avance sur les autres lorsqu'il s'agit de répondre à une catastrophe majeure... Alex va donc devoir enquêter sur les agissements de McCain et de ses associés, et prendre d'énormes risques pour rapporter ces informations au MI6 et surtout s'en tirer vivant, dans un contexte où l'utilisation d'un adolescent par les services secrets risque à tout moment d'être dévoilée au grand jour par ceux qui désapprouvent ou veulent simplement rendre à Alex une vie normale, loin de l'espionnage. A moins qu'il ne s'agisse d'une vengeance bien orchestrée...

Huitième tome des aventures d'Alex Rider, le mini-James Bond malgré lui créé par ce génie d'Anthony Horowitz, qui nous offre ici un tournant dans la carrière du jeune héros. En effet, il va se retrouver confronté à des choix très difficiles et surtout à un ennemi impitoyable et vicieux comme jamais encore il n'en a rencontré. Serait-ce la mission de trop pour Alex ? Qui sait, en tout cas une chose est sûre, Horowitz nous propose d'assister très prochainement à des changements majeurs dans la vie de son personnage, déjà bien chamboulée en l'espace d'une année. La grande force de cette histoire c'est son méchant, comme toujours dans une bonne affaire d'espionnage et d'action. Desmond McCain incarne à merveille toutes les dérives du système des aides internationales et de la persécution dont sont victimes quotidiennement certains membres de la société, par leur pauvreté ou en raison de la couleur de leur peau. Un miroir déformé et déformant qui dérange et parvient à nous remettre en question sur bien des points.

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

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