Les
dés sont jetés. La dernière collision cosmique doit enfin avoir
lieu, entre la Terre-616 et la Terre-1610, l'univers classique et
l'univers ultimate. Tandis que les forces armées et les plus grands
héros de ces deux univers se préparent au combat final pour la
survie, Reed Richards et son équipe achèvent la construction d'un
vaisseau de la dernière chance, capable de survivre à la fin des
temps et d'emporter un petit nombre d'individus loin de la
catastrophe. Mais soudain, tout éclate et il ne reste plus rien,
rien que le vide intersidéral sans aucune vie... ou presque.
Fatalis
s'éveille en possession d'un nouveau pouvoir, du pouvoir ultime,
celui de Dieu lui-même. Désormais Créateur et Père de toutes
choses, Fatalis conçoit un nouveau monde à partir des bribes
restantes des précédentes Terres, le Battleworld, sur lequel il
règne en maître absolu avec à ses côtés le Docteur Strange comme
second et voix de la raison. Si tout semble se dérouler à la
perfection, ce nouveau monde n'est pourtant pas exempt de conflits et
de trahisons. Beaucoup s'imaginent à la place du nouveau dieu, qui
dissimule à tous le secret de la création de son monde ainsi que
des origines effacées de chacun. S'étant emparé de Sue Storm et en
ayant fait sa compagne, ayant effacé le moindre souvenir de Richards
des consciences et des mémoires, Fatalis s'est assuré non seulement
un trône éternel mais également une famille, notion qui lui est
précieuse. Seulement, lorsque le vaisseau de survie est soudain
récupéré à l'autre bout du monde et que Reed Richards en émerge,
accompagné de quelques alliés, c'est le début de la fin. La
résistance s'organise, une rébellion ouverte grossit contre le dieu
tout puissant du Battleworld, et ses propres Barons et sujets
commencent à se détourner de lui. Les secrets sont dévoilés, plus
rien n'est dissimulé et Fatalis doit alors affronter seul les
conséquences de ses décisions et actions divines. Quoi qu'il
arrive, quel que soit le vainqueur de ce conflit titanesque, plus
rien ne sera jamais plus comme avant. Quand tout s'achève, il ne
reste que Secret Wars !
Voilà
enfin l'édition en album relié de cette immense fin de partie jouée
par Jonathan Hickman depuis ses débuts sur les titres Avengers
et New Avengers, voir
même bien avant durant l'ère Ultimate et Les Quatre
Fantastiques. Voilà enfin
Secret Wars, cet
énorme morceau de la continuité Marvel qui modifiera à jamais tout
ce que l'on pensait savoir et comprendre de tous ces différents
mondes. Et qu'est-ce que c'était bien ! La lecture est plus
aisée que les runs de Hickman habituels, sans doute parce qu'il est
enfin arrivé là où il le voulait, et les dessins d'Esad Ribic et
Paul Renaud sont un bien beau support à cette grande histoire
cataclysmique. Clairement c'est un événement majeur de l'éditeur
Marvel, un point à partir duquel tout rebâtir et qui changera la
donne pour plusieurs années. Surtout à ne pas rater, c'est une
lecture indispensable ! D'autant que les runs de Hickman y sont
clairement résumés au début et durant le récit, afin qu'il y ait
le moins d'incompréhension possible de la part de nouveaux venus.
Petite note de déception personnelle, j'aurais aimé voir cette saga
dans la collection ''Marvel Deluxe'' comme toutes les grandes
histoires, pas dans la collection ''Marvel Now!'' ouverte depuis
Avengers vs. X-Men.
Cependant je reconnais que même pour une collection un rien
inférieure, Panini a sorti le grand jeu et nous livre une édition
complète et très bien étudiée, soignée, bref de qualité. Et ça
aussi, ça fait du bien.
Sur
ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite
une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un
nouvel article !
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