Arès,
le dieu dément de la Guerre, de la Haine et du Chaos, est en passe
de réaliser sa destinée et de devenir l'être le plus puissant qui
soit... mais il doit faire face à l'armée des courageuses Amazones
qui luttent sans relâche contre les hordes monstrueuses qui
déferlent sans cesse. Alors que les combats font rage et que les
victimes se comptent par centaines, Hippolyta, reine des Amazones,
parvient à vaincre Arès et à tuer le fils qu'il ont eu ensemble,
devenu un véritable monstre assoiffé de sang. En punition pour ses
crimes, Arès se voit retirer son pouvoir corrupteur et est scellé
sur l'île de Themyscira, nouveau domaine des fières Amazones qui
maintiennent la paix depuis plusieurs siècles. En proie à la
culpabilité pour avoir donné naissance à une telle horreur,
Hippolyta implore les dieux de lui donner un autre enfant, qui soit
animé par la bonté, la pureté et l'honnêteté. C'est ainsi que de
la glaise façonnée de ses mains naît Diana, princesse des
Amazones, celle qui deviendra bien vite leur plus grande guerrière,
leur plus grande force et aussi leur trésor le plus précieux.
Quand, de nos jours, l'avion du pilote de chasse Steve Trevor
s'échoue sur l'île perdue, Diana est désignée au terme d'un
tournoi implacable pour ramener l'homme dans son monde et également
traquer et détruire Arès une bonne fois pour toutes, car le
dieu-fou est parvenu à s'échapper de Themiscyra et rassemble déjà
ses légions pour provoquer rien moins que la fin du monde et de
toute vie. Diana va devoir apprendre à mettre ses peurs et ses
préjugés de côté, à faire confiance à l'homme et à vaincre ses
propres démons si elle veut mener sa mission à bien. Celle que le
monde nomme bientôt Wonder Woman sauvera-t-elle l'humanité, ou bien
sera-t-elle corrompue par sa laideur morale ?
Le
film date de 2009, mais déjà une chose à dire en premier lieu :
je n'ai pas vraiment aimé le design global des personnages. Trop
simpliste, trop peu inspiré, c'est vraiment très en dessous de ce
que les studios d'animation Warner peuvent livrer comme gage de
qualité. Mais passons, et parlons de l'histoire elle-même. Elle
souffre du même défaut, elle est un rien simpliste et neuneu,
parcourue de raccourcis parfois gênants et maladroits, tandis que la
personnalité de certains est tout juste survolée. Certes il faut
tenir 74 minutes seulement donc le récit se retrouve très condensé,
presque un résumé vidéo d'un vrai film, mais quand même on aurait
pu s'attendre à mieux. La sortie en DVD toute récente de 2017
coïncide bien sûr avec la sortie tout bientôt du film Wonder
Woman de cette même année, on
surfe sur la vague et on propose du contenu adapté et lié à
l'événement. Mais peut-être que ce film d'animation aurait mérité
un travail plus approfondi, à l'image du film live, beaucoup plus
équilibré et mieux servi à tous niveaux. Enfin, ce dessin-animé
reste un bon film Warner malgré tout, pas le meilleur certes mais
loin d'être le plus mauvais à ce jour, il a au moins le mérite
d'avoir travaillé le casting et un scénario signé Gail Simone, une
scénariste de comics passionnée par ce qu'elle fait et ça se sent.
Sur
ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite
une bonne séance, en espérant vous retrouver bientôt pour un
nouvel article !
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