lundi 28 novembre 2016

La question du lundi n°21 : Quelles sont les différentes fins ?


Au cours de cette année 2016, de nombreux mangas, plus ou moins emblématiques, se sont achevés au Japon : Nisekoi, Bleach, Kochikame, Toriko…
Plutôt que de juger la fin de ces œuvres, il est intéressant de regarder les différents types de fins que l’on peut trouver dans la littérature, cinéma, etc.

Quelles sont les différentes fins existantes et leurs caractéristiques ?

Le Happy End/Fin heureuse : Le mal est vaincu, le héros et l’héroïne se marient, ils vécurent heureux et eurent de nombreux enfants. Fin. C’est l’une des fins les plus utilisées dans les contes de fées et probablement la fin la plus employée tous médias confondus. Il n’y a plus de problème et tout va pour le monde ainsi que pour les différents héros. Cependant, cette fin à tendance à être de moins en moins employée, trop propre, trop lisse et qui renvoie pour certains à cette image idéalisée issue de notre enfance. Il n’est ainsi pas rare de trouver de plus en plus de fins dite douce-amère ou bien voir même déprimante.

La Bittersweet ending/Fin douce-amère : Le héros a triomphé du mal mais cela ne s’est pas fait sans mal (haha). Il y a eu de la casse, des compagnons du héros ont succombé à leurs blessures, même si le conflit est résolu, la situation est loin d’être idyllique, avec même parfois des signes annonciateurs d’une nouvelle menace. Cette fin est plus réaliste que le happy end, où la présence d’éléments négatifs est plus soulignée. Plutôt que d’avoir un tableau tout blanc ou tout noir, la fin douce amère est plus contrastée, en faisant l’une de ses forces.

La Fin déprimante/mauvaise : Le méchant triomphe et le mal règne en maître sur la Terre et toutes les personnes susceptibles d’y mettre un terme sont mortes ou bien vaincues. C’est la fin opposée au happy end. On peut y trouver de manière récurrente des morts, des situations désespérées, de la tristesse, un univers délabré, etc.

La Fin WTF (what the fuck) : Ce terme regroupe les fins non conventionnelles et où l’enchaînement des événements se retrouve quelque peu en décalage avec la conclusion laissant le spectateur, le lecteur dubitatif. Il est possible de citer la fin des films de Monty Pythons, Sacré Graal ou bien la vie de Brian. L’un des exemples les plus célèbres est la fin de la série animée Neon Genesis Evangelion dont les 2 derniers épisodes, 25 et 26, sont en décalage avec le reste de la série.
La Fin XZY : Ce n’est pas une fin à proprement parler mais dont la structure narrative est intéressante à souligner. Il s’agit de fins dont la conclusion ne suit pas un modèle temporel classique. Parmi les films célèbres, il peut être cité Pulp Fiction (la fin du film n’est pas la fin chronologique de l’histoire).

La Fin ouverte : Pareillement n’est pas une fin à proprement parler. La fin ouverte laisse au spectateur/lecteur, la possibilité d’imaginer une suite à l’intrigue par le biais de multiples indices sur lesquels s’appuyer. Il peut également laisser le choix d’interprétation au spectateur par rapport à la situation finale, c’est le cas notamment des films fantastiques qui laissent le choix entre une explication surnaturelle ou rationnelle.

La Fin différente de l’original : Sont regroupées les œuvres ayant été adaptées dans plusieurs formats (film, livre, jeu vidéo, etc.) et dont les fins sont différentes du modèle de base. Plusieurs raisons peuvent expliquées cela : L’œuvre originale n’étant pas achevée, il a fallu donc inventer une fin nouvelle. Autrement, il est possible que la fin originale ne convenait pas au public visé et donc à dû être remaniée en conséquence. On peut citer comme exemple la fin de la première série Full Metal Alchemist, le manga était encore loin de sa conclusion à l’époque.

La Fin sans fin : Parce qu’une fin sans fin est une fin en soi. Plusieurs raisons peuvent expliquer cela. Par exemple, la série n’a pas véritablement d’intrigue principale et peut donc être achevé sans nuire pour autant à l’ensemble de l’œuvre. Autre explication, par manque d’audience, la série peut être annulée purement et simplement ne laissant ainsi pas le temps de donner une fin à l’œuvre. Dernier cas de figure, l’auteur de l’œuvre décède avant d’avoir pu achever celle-ci.

La Fin harem : Dans certaines œuvres, le protagoniste principal peut avoir plusieurs personnes ayant des sentiments pour celui-ci et au terme de l’histoire, ceux-ci finissent tous ensemble ! C’est beau la fiction ! On peut citer comme œuvre s’achevant ainsi Sayonara zetsubo sensei (au revoir professeur désespoir) et probablement bien qu’encore en publication To Love Darkness semble s’acheminer vers cette conclusion.

La Fin en rêve/efface tout : L’un des protagonistes doté de pouvoirs, ou bien un artefact déclenche un phénomène qui va avoir pour conséquence d’annuler tous les événements ayant eu lieu et de recommencer à zéro. Cela peut être également réalisé par le biais d’un personnage qui a rêvé ce qui s’est passé et dont le réveil provoque cette annulation ou bien sert de prédiction pour éviter que le malheur frappe. La fin du premier Wishmaster peut être comptée dans cette catégorie de fin.

La Fin boucle temporelle : L’action conduit un ou plusieurs protagonistes à être enfermé dans une sorte de boucle répétitive, où les événements se répètent inlassablement. C’est le synopsis de départ notamment du film Le jour de la marmotte.

La Fin qui revient au départ : La scène de fin fait écho à une scène ayant été vue au début de l’aventure. Elle peut permettre de montrer une évolution de la situation, être un clin d’œil ou encore servir de fin ouverte ouvrant la porte à un développement ultérieur.

En espérant que cela vous ait permis de vous donner quelques informations, ceci est le mot de la fin !

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