Dernier
tome de la série.
Batman
et ses compagnons s'entraînent durement dans le petit village de
réfugiés où ils se sont installés, non loin de la cité du Joker
afin de garder un œil sur ses sinistres activités. Pendant ce
temps, les différents châteaux des autres ennemis de Batman ont
bien reçu grâce à Catwoman les moteurs qui leur permettront de se
mettre en mouvement, et font déjà marche sur le château du Joker.
La guerre est déclarée !
L'objectif
est simple : renverser le Joker et s'emparer de sa province, la
plus riche du pays à cette époque. Mais c'est rapidement l'inverse
qui se produit : le Joker avait en effet tout planifié et
savait que ses adversaires se montreraient tôt ou tard à sa porte.
Son propre château est donc conçu afin de s'adapter aux quatre
autres, pour former un robot gigantesque capable d'aller chercher
l'asile d'Arkham dans les profondeurs du lac Biwa. Le but est de
s'emparer de la machine à voyager dans le Temps inventée par Grodd,
afin de tout simplement la détruire et ainsi s'assurer de rester
pour toujours dans ce Japon médiéval d'une violence omniprésente,
qui sied très bien au Joker.
Les
affrontements commencent alors au sein du robot-château, et les
alliés de Batman vont devoir prouver qu'ils sont capables de se
défendre sans lui et individuellement, prouver surtout que leur
entraînement pour mieux s'adapter aux codes et règles de combat de
cette époque a porté ses fruits. Batman quant à lui se réserve le
Joker, et un duel au sabre d'une grande beauté mais aussi
extrêmement tendu attend les deux ennemis de toujours. Qui sortira
vainqueur ? Nos justiciers parviendront-ils à regagner Gotham
City à leur propre époque ? Et, bien sûr... le Joker
réussira-t-il à faire enfin sortir Batman de ses gonds et à lui
faire goûter la violence pure ?
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Voilà
c'est donc le second et dernier tome de cette adaptation en manga du
film d'animation du même nom, par Masato Hisa. Le graphisme reste
cohérent avec ce que j'avais déjà observé dans le premier tome,
c'est à dire très dynamique mais un peu fouillis par moment, on
finit presque par s'y perdre et on a parfois un peu de mal à
reconnaître les situations ou même certains personnages. C'est
cependant une lecture assez rapide, beaucoup plus d'action que de
texte dans cette seconde partie, et le lecteur sera vite absorbé par
le rythme au point de ne plus vraiment remarquer les défauts et les
facilités de l'histoire.
Finalement,
j'ai tout de même préféré le film. Parce qu'il allait plus loin
et qu'il explorait davantage certains personnages-clés, comme le
Joker et Harley par exemple, mais aussi parce qu'au fond ce style
graphique est beaucoup plus adapté et réussi pour de l'animation.
Enfin, les deux œuvres sont complémentaires et ce que l'on ne
retrouve pas dans l'une sera dans l'autre, et vice et versa. Un bon
moment, pas trop coûteux en temps comme en argent, bref une occasion
à saisir et une nouvelle preuve que l'univers DC peut se retrouver
avec les techniques de narration du Japon. Le mélange des styles et
des cultures fait parfois des merveilles !
Sur
ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite
une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un
nouvel article !
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