lundi 30 mars 2015

Emission n°31 : Archer

L'équipe vous parle cette semaine de la délirante série d'animation Archer, à écouter avec un Gin Martini cela va de soi.

samedi 28 mars 2015

Flash tome 1 - De l'avant (Urban Comics - Mars 2015)


Si vous êtes familiers depuis le temps avec l'univers de DC Comics et de sa Renaissance des New52, il ne vous aura pas échappé que l'un des membres de la Ligue de Justice était étrangement absent chez nous depuis début 2012 et la création de l'éditeur Urban Comics. Eh bien ça y est, enfin, en ce mois de Mars nous pouvons tenir dans nos mains le premier tome relié des aventures New52 du Bolide Écarlate, Flash ! 2015 sera l'année de la Force Véloce, qu'on se le dise, et attendez-vous à en bouffer votre comptant dans les mois à venir. En attendant, c'est avec un grand plaisir que je vous entraîne dans les pages de ce premier tome si longtemps rêvé.

Central City... Keystone City... deux villes jumelles, les Cités-Joyaux, protégées depuis cinq ans par un super-héros à nul autre pareil, rien de moins que l'homme le plus rapide du monde, Flash ! Si dans le public il défraie la chronique par ses prouesses, dans le privé Barry Allen fait partie de la police scientifique et tâche d'enquêter à la fois sur les crimes qu'on lui soumet et aussi sur les conséquences de l'utilisation de ses pouvoirs. Car il a découvert récemment un lien entre divers troubles spatio-temporels survenus sur le territoire des deux villes et les moments où il active ses pouvoirs et dépasse ses limites. Le héros des Cités-Joyaux serait-il en même temps la plus grande menace pensant sur leurs habitants ?
En parallèle de son questionnement et de ses expériences, Flash devra aussi faire avec la réapparition soudaine d'un vieil ami qu'il croyait mort au cours d'une mission à l'étranger, et qui semble lié à un nouveau groupe terroriste commettant des attentats et des braquages en ville pour s'emparer d'un matériel génétique de pointe. Et comme si tout cela ne suffisait pas, voilà que le Captain Cold s'évade de la prison de haute-sécurité d'Iron Heights, bien déterminé à faire couler le sang du Bolide pour une raison qui lui est très personnelle, mettant ainsi fin à des années de combats ''loyaux'' entre lui et le héros.

Francis Manapul, Brian Buccellato... deux excellents artistes travaillant en parfaite harmonie tant au scénario qu'au dessin pour nous livrer une série qualifiée depuis bien longtemps déjà de véritable perle de la Renaissance DC, et qu'il nous tardait bien de pouvoir déguster en format album relié ! C'est chose faite aujourd'hui et c'est un réel plaisir que de se plonger dans les aventures de Flash, et surtout de savoir que d'ici la fin de l'année nous en aurons encore davantage ! C'est sans conteste LA sortie du mois de Mars côté Urban, et peut-être l'une des plus attendues et surveillées quant à l'ensemble des comics V.F.. Si vous étiez encore hésitants à vous lancer chez Urban/DC, les New52 sont toujours une porte d'entrée idéale, et à plus forte raison maintenant avec l'arrivée de Flash au catalogue, dont les aventures peuvent convenir à tous les publics, des plus connaisseurs aux néophytes. Un héros sincère, drôle et touchant tout autant qu'intelligent et rationnel. Des dessins magnifiques qui posent une atmosphère parfaite pour le Bolide Écarlate, et du coup une lecture des plus agréables que je ne conseille que trop vivement !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

mercredi 25 mars 2015

Bob l'éponge, le film : un héros sort de l'eau ! (Paul Tibbit - Nickelodeon Movies - Février 2015)


Je sais ce que vous pensez en cet instant : ça y est, ils ont pété les plombs chez Radiophogeek, il fallait bien que ça arrive un jour, après avoir présenté des œuvres littéraires pointues et tout et tout, etc. etc.
Mais attendez, attendez ! Avant de venir m'enfiler la blouse blanche, laissez-moi vous parler de cette étrange anomalie qu'est le nouveau film de Bob l'éponge, la célèbre création de Stephen Hillenburg (décompression oblige après les thèmes sérieux des derniers articles littéraires... décompression, plongée, profondeur... non ?). Quelques onze ans après le premier opus, mélangeant prises de vues réelles et animation 2-D, celui de 2015 reprend la même recette en y incorporant des passages en 3-D du plus bel effet que ne renierait pas le département d'animation de Disney. Réalisé par Paul Tibbit et bien évidemment produit par Nickelodeon et United Plankton Pictures, ce film surprend énormément, au-delà de sa promotion un rien mauvaise (l'affiche du film vous spoile bien salement les dernières minutes) et nous fait passer un agréable moment. On ne voit pas l'heure et demie passer, on a d'ailleurs l'impression qu'il dure plus longtemps que cela tellement le rythme est soutenu et intense tout du long et tellement il y a d'informations et de rebondissements à prendre en compte. Vraie petite surprise, vrai petit OVNI culturel, c'est ce film que j'ai choisi cette semaine de vous chroniquer ! C'est parti, tous à l'eau !

Le film démarre sur une scène très inhabituelle en prise de vue réelle : un vaillant pirate fait voile vers la petite île bien connue des fans du dessin-animé, pour se frayer un chemin à travers la jungle luxuriante et s'emparer d'un mystérieux grimoire aux pouvoirs phénoménaux pour qui sait les manier correctement...
Pendant ce temps, à Bikini Bottom, une scène là très habituelle est en train de se jouer. Plankton revient une énième fois à la charge pour s'emparer de la recette secrète des pâtés de crabe si appétissant du Capitaine Krabs, et Bob et Patrick défendent le restaurant de toutes leurs forces contre les assauts du vilain. Mais ce qui jusqu'ici n'était qu'un doux rêve de méchant finit par se produire : Plankton parvient à mettre la main sur la fameuse recette... qui disparaît aussitôt dans une myriade d'étranges lumières. Accusé à tort de l'avoir subtilisé, Plankton est sur le point d'être torturé pour révéler sa cachette quand Bob l'éponge, seul témoin de l'événement, prend sa défense et s'enfuit avec lui pour rétablir la vérité et retrouver la recette secrète. Au plus vite, car la paisible harmonie de la société de Bikini Bottom n'est rendue possible que par l'existence et la consommation des pâtés de crabe par sa population, qui s'en retrouvant soudainement privée devient dès lors ultra-violente. La ville est réduite à un chaos post-apocalyptique où la loi du plus fort s'applique, dans un décors et une atmosphère à la Mad Max ou Ken le survivant. Bob et Plankton devront apprendre à faire équipe pour découvrir la clé du mystère, retrouver la recette et sauver la ville et tous leurs amis, avant que l'irréparable ne se produise. Même si pour cela, ils devront défier les lois du temps et de l'espace, ou encore pénétrer dans le monde de la surface où un terrible complot de pirate pourrait bien être à l'origine de toute cette catastrophe...

D'emblée on a l'impression d'aller voir un film pour gosses, avec un zeste d'humour adulte (comme la série et comme le premier film il y a 11 ans, déjà très second degré), mais en réalité une fois devant on se rend compte qu'il n'en est rien ! Le film est peut-être destiné à un public enfantin, mais il s'adresse surtout aux adultes ayant grandis avec le dessin-animé et la culture des super-héros, des mangas et des films d'action/science-fiction. Nous quoi !
Tout y passe ou presque : le post-apo, le steampunk, le film de guerre, le film d'action, le film de super-héros, le film métaphysique, la science-fiction, le buddy-movie... et encore ce n'est qu'un survol ! Cette histoire nous fait un gros clin d'oeil en direction des films Marvel Studios dont nous sommes régulièrement abreuvés depuis des années, hommage ou parodie chacun choisit mais l'effet est des plus réussis ! La bande-originale est assez discrète mais porte très bien l'action à l'écran, on aura même la joie d'assister à une petite rap-battle pour suivre la mode en cours, et les concepts de voyage temporel, réalité alternative, univers imbriqués, altération de la trame du réel et des lois physiques seront tous abordés et illustrés de belle manière, avec beaucoup d'humour, un humour justement couvrant les champs du burlesque comme du second degré et de l'ironie, voir l'auto-dérision. Je ne vais pas vous en dire plus pour ne pas trop vous spoiler (pas plus que l'affiche en tout cas), simplement si vous avez des enfants ou bien toujours votre âme d'enfant à vous, allez voir ce film tant qu'il est encore projeté dans les salles, vous ressortirez peut-être un peu interloqués mais en ayant passé un bon moment ! Un film pour la génération de maintenant autant que pour celles des années '90-2000 (avec la présence en V.F. de ''stars'' d'Internet comme Cyprien, Squeezie et Natoo, et même de l'acteur Antonio Banderas himself dans le rôle du terrible Steak Barbare), à apprécier sans conséquences mais toujours avec plaisir. Ça aurait pu être mon coup de cœur du mois tellement j'ai aimé !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne séance, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

lundi 23 mars 2015

Emission n°30 : L'ombre du Mordor

JB et Flo se penchent sur l'ombre du Mordor, jeu vidéo sorti en fin d'année dernière et prenant place dans le célèbre univers de Tolkien, la Terre du Milieu.

samedi 21 mars 2015

Les Voies d'Anubis (Tim Powers - Bragelonne - Février 2015)


Réédition le mois dernier d'un des grands classiques du steampunk, par l'un des fondateurs du genre ! Bragelonne nous offre une édition magnifique, aux tranches dorées du plus bel effet, inaugurant ainsi une nouvelle collection fort prometteuse et envoûtante.

1983. Le professeur de lettres Brendan Doyle est au bout de sa carrière, plus rien n'avance et il piétine dans son étude du mystérieux poète britannique William Ashbless, dont la biographie succincte laisse de nombreux pans d'ombres. Désespéré, il en vient à accepter l'offre un rien étrange d'un vieux millionnaire ayant soi-disant percé les secrets du voyage dans le temps. Doyle va cependant découvrir que ce qu'il pense être une simple lubie, présenter à un groupe de riches amateurs littéraires une conférence sur le poète anglais Coleridge, est en réalité le prélude à une épopée que rien ne l'avait préparé à affronter. A travers les Voies d'Anubis, des failles dans le tissu spatio-temporel, le groupe va pouvoir se retrouver dans le Londres de 1810 et assister à un exposé donné par Coleridge en personne ! Mais les choses dérapent bien vite et Doyle se retrouve séparé du groupe avant le voyage de retour en 1983, restant ainsi coincé en 1810 sans possibilité de rentrer dans son époque à moins que quelqu'un du futur ne vienne le chercher, ce qui ne semble pas être une priorité. Brendan Doyle va alors apprendre à devenir un citoyen du début du XIXème siècle, dans lequel il pense pouvoir percer facilement grâce à ses connaissances historiques, faire fortune, changer le court du temps même, en sa faveur bien entendu ! Mais il va bien vite se rendre compte que la réalité est autrement plus rude qu'il ne l'envisageait, et le voilà réduit à intégrer une caste de mendiants professionnels pour subsister tant bien que mal au jour le jour. Pendant ce temps, de sinistres sorciers Égyptiens organisent un sombre complot pour profiter des voyages temporels permis par les Voies d'Anubis afin de briser l’essor de la Grande-Bretagne et de rendre à l’Égypte et ses anciens dieux leur grandeur passée, pour régner sur le monde durant les millénaires suivants. Embarqué involontairement dans ce nœud de manigances et de magie noire, Doyle devra apprendre à échapper aux périls qui l'attendent, dans cette vie et les suivantes, et déjouer le complot de celui que l'on appelle le Maître, tout en échappant à ses serviteurs zélés qui veulent lui mettre la main dessus pour le forcer à leur communiquer les coordonnées de toutes les failles qu'il pourrait connaître. Pourra-t-il jamais revoir son monde de 1983 ? Et surtout, doit-il pour cela risquer de changer l'Histoire, ou bien au contraire veiller à ce que chaque chose devant se produire se produise bel et bien, quitte à risquer sa vie pour cela ?

Ce roman, l'un des piliers du steampunk, explore les thèmes du voyage temporel et de ses nombreuses implications et contradictions, paradoxes, tout en le saupoudrant d'une enquête haletante à travers les époques et le fin voile séparant la réalité du rêve, la logique de la magie, le génie de la folie. Écris en 1983 par Tim Powers et déjà deux fois édité par Bragelonne (Avril 2013 puis Février 2015 pour la présente édition), ce livre se lit assez facilement, bien qu'il faille vraiment prendre son temps pour le savourer et le comprendre correctement. C'est une œuvre relativement accessible pour tout néophyte désireux de se forger une expérience dans ce genre dystopique, 475 pages d'enquête mystique et de paradoxes et boucles temporelles, des personnages très bien écris et mis en scène, qu'il s'agisse des bons comme des méchants, tous attachants à leur manière. Cette lecture s'apparente à une petite gymnastique spirituelle pas bien méchante, attrayante et séduisante à plus d'un titre, qui ne pourra qu'augmenter votre culture littéraire et vous faire explorer de nouveaux horizons, aux frontières du mystère, au cœur de la forteresse de l'impossible et de la magie, aux détours de l'Histoire et du rêve.

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

mercredi 18 mars 2015

La Belle au Bois Dormant (Clyde Geronimi - Walt Disney Pictures - 1959)


Eh oui il n'y a pas que les comics ou les mangas ou les bds ou les jeux-vidéos ou... enfin il n'y a pas que des loisirs étiquetés ''100% Geek'' dans la vie. La vie c'est aussi parfois se replonger avec plaisir et nostalgie dans les histoires de notre enfance, dans les contes d'autrefois, et qui dit contes dit presque forcément version Disney de ces contes.

Sorti en 1959, le 20ème long-métrage d'animation des studios Walt Disney Pictures a bercé de très nombreuses enfances, jusqu'à nos jours sous de nouvelles versions, transcendant les générations et demeurant un véritable chef-d’œuvre intemporel. Je ne vous ferai pas l'affront de vous résumer l'histoire, tout le monde la connaît en théorie et le réalisateur Clyde Geronimi, s'il n'est pas resté dans la postérité par son nom, a au moins le mérite d'avoir livré une solide performance avec son équipe et d'avoir su s'approprier tout le merveilleux du conte d'origine de Charles Perrault (1697) ou de la version des Frères Grimm par la suite (1812).

Mais alors de quoi parler, si ce n'est de l'histoire ? Eh bien de tout le reste !

La Belle au Bois Dormant, c'est un Disney dans la plus pure tradition. Une princesse en détresse, menacée par les forces du Mal, un prince courageux et valeureux destiné à la sauver et à l'épouser à la fin et où tout finit bien. Si aujourd'hui beaucoup ont à cœur de critiquer ce modèle, il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'une très belle histoire, et par comparaison avec les autres du même genre...
Prenons un exemple : le prince.

  • Dans Blanche Neige : Charmant n'a qu'un rôle anecdotique, arrivant à la fin pour embrasser sa belle, se contentant de la faire rêver de lui tout le reste du temps et ne participant aucunement à l'action de sauvetage.
  • Dans Cendrillon : Le prince Anonyme Ier n'a aucune part à l'action lui non plus, certes il désire ardemment retrouver la belle demoiselle dont il est tombé éperdument amoureux et fait vivement rechercher dans tout le royaume. Mais ne se déplace pas, il préfère envoyer son Duc suer sang et eau à sa place pour lui ramener la belle.
  • Dans La Petite Sirène : Par quel monstrueux coup de chance Eric parvient-il à sauver Ariel, ça on ne se saura probablement jamais. Complètement à côté de la plaque, hypnotisé par la méchante et prêt à l'épouser, sauvé par sa belle soupirante, atterrit avec un coup de bol de tous les diables sur une épave au hasard de la tempête et parvient à prendre par surprise Ursula pour la vaincre. Sans vraiment risquer sa vie finalement. Toutefois à la différence des deux précédents, il parvient bel et bien à sauver Ariel et il tue à lui tout seul les deux familiers de la méchante sorcière des mers. Un mouleux mais avec un zeste de talent.

Bref, finalement les princes vaillants et forts ne sont pas toujours au rendez-vous quand on y réfléchit bien. Et alors là on a Philippe, le prince de La Belle au Bois Dormant. Tombé amoureux de la belle paysanne au premier regard, il n'hésite pas à envoyer bouler le protocole et les projets royaux de son père pour rompre son engagement avec une princesse qu'il n'a jamais vu et partir épouser la beauté de la forêt. Quand il découvre que Rose et Aurore ne font qu'une, séquestré par Maléfique, il s'évade avec l'aide des trois bonnes fées et chevauche jusqu'au château pour réveiller la princesse de son terrible envoûtement, affrontant tous les périls lancés sur sa route par la sorcière. Il va même jusqu'à risquer sa vie sans reculer ni faillir face à un dragon et à son feu infernal, il en triomphe et se précipite aussitôt pour sauver sa princesse promise. Un prince qui prend vraiment des risques et met sa vie en jeu pour celle qu'il aime. Philippe EST le prince qui fait rêver !

La musique maintenant. L'ensemble du film est rythmé par la bande-originale très inspirée du ballet homonyme de l'immortel Tchaïkovski (a-t-il seulement manqué un seul chef-d’œuvre dans sa vie ?), et les thèmes magnifiques nous emportent au cœur des tourments comme des joies des personnages, chaque scène devient un véritable petit morceau de tragédie théâtrale que l'on savoure autant avec les yeux qu'avec les oreilles. La musique porte véritablement le film, et l'on a parfois la sensation que c'est l'animation qui s'adapte à la musique et non l'inverse. Les chansons, fait assez unique chez Disney, ne sont pas très nombreuses : on en compte surtout deux principales, celle du début (et de la fin) et bien entendu le duo entre Aurore et Philippe dans la forêt, ''J'en ai rêvé''. Et pourtant elles restent longtemps en mémoire, temps forts du film autant que passages poétiques.

Je terminerai, non sur les personnages (je me permets simplement d'indiquer qu'Aurore est ma princesse préférée entre toutes, vibrante incarnation du romantisme à l'ancienne et de la pureté si magique), mais plutôt sur l'animation elle-même. Un travail de titan a encore une fois été fourni à l'époque par les studios Disney, dessinateurs comme animateurs se sont creusés la cervelle pour livrer un vrai joyaux de perfection. Les décors sont magnifiques, féeriques, parfois même étonnamment réalistes, ombrés et nuancés à la perfection, tandis que les personnages s'animent et vivent par-dessus autant qu'à l'intérieur. C'est une vraie merveille, un classique comme malheureusement on en fait plus aujourd'hui, et qui maintient encore de nos jours la barre très haute, référence du genre autant qu'aboutissement. Je crèverais d'envie d'avoir la chance d'observer un cahier des charges du film, des croquis, quelque chose de sa fabrication et conception... en attendant on peut se permettre de voir, revoir et re-revoir (comme disait la pub) ce grand classique immortel et trans-générationnel, de le faire découvrir aux plus jeunes et de le maintenir vivant dans nos cœurs et dans nos mémoires. Sa ressortie récente en DVD et Blu-ray aide certainement !

Il s'agit de mon Disney préféré ex-æquo, et il me tarde de vous parler de l'autre ! Mais en attendant : magic is on !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne séance, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

lundi 16 mars 2015

samedi 14 mars 2015

Batman Eternal tome 1 (Urban Comics - Mars 2015)


Grosse sortie de ce mois de Mars chez Urban, le premier tome de la nouvelle série hebdomadaire sur le Chevalier Noir de Gotham City : Batman Eternal. Gros hommage à l'occasion de l'anniversaire des 75 ans du héros et de son univers, cette série signée Scott Snyder et James Tynion IV et dessinée par toute une panoplie de grands noms de l'industrie est un énorme effort fournit par DC Comics et un merveilleux cadeau pour ses lecteurs. Sortant à un rythme hebdomadaire, comme je l'ai indiqué, ce petit bijou captive l'attention du début à la fin, sans pouvoir lâcher l'album des yeux un instant.

L'impensable se produit : le commissaire Gordon, à l'issue d'un monstrueux accident lors d'une interpellation sur le terrain, est démis de ses fonctions et mis en état d'arrestation, incarcéré parmi la lie de Gotham au sein du pénitencier de Blackgate en attendant son jugement. Ce coup dur n'est que la semonce d'un événement encore plus inquiétant : Carmine Falcone, dit ''le Romain'', ancien boss tout-puissant de la pègre de Gotham avant d'en être chassé il y a plus de cinq ans, avant l'An Zéro, est de retour en ville et fait main-basse sur les plus hautes autorités, plaçant un homme de confiance à la tête du département de police avec un seul et unique objectif, détruire Batman et ses alliés, ainsi que tous les autres ''monstres masqués'' que compte la cité. Au même moment, le Professeur Pyg et d'autres ennemis du Chevalier Noir se retrouvent pris entre les feux de l'affrontement territorial entre Falcone et le Pingouin, bien décidé à ne pas se laisser évincer de son siège de chef de la pègre. Gotham sombre alors rapidement dans un chaos meurtrier, livrée à plusieurs camps se disputant le pouvoir, sous l'oeil impuissant des policiers intègres qui ont interdiction d'intervenir autrement que pour arrêter Batman. La corruption et la folie hantent les rues de la ville, comme durant les temps qui précédèrent l'apparition du justicier et de ses acolytes, et il semble même que derrière Falcone se dissimule un mal encore plus grand, sachant frapper exactement où il le faut et résolument déterminé à détruire tout ce que défend Batman ! Une toute nouvelle ère voit le jour à Gotham, une ère de ténèbres et d'un ordre nouveau régnant sans partage sur la nuit et le cœurs des citoyens. Une ère dans laquelle il n'y aura plus de place pour les défenseurs de la justice, condamnés à disparaître... ou à périr.

Une grosse grosse lecture, un tome assez complet et imposant qui demande de prendre son temps pour le lire et l'apprécier correctement, comme il se doit. Un vrai plaisir de fan, qui fait écho à de nombreux pans du passé de Batman et de son univers, tout en amenant un avenir proche des plus sombres. Pour l'instant quatre tomes annoncés par Urban pour ce qu'ils nomment cette ''première saison'', il est donc fort possible que nous soyons là en présence d'un événement historique à plus d'un titre et, qui sait, du renouveau de la légende du Chevalier Noir.
Si l'histoire, écrite à plusieurs mains, reste toujours intéressante et sur le même niveau de chapitre en chapitre, il n'en est toutefois pas de même pour les dessins. Les styles varient autant qu'il y a de dessinateurs (chose normale me direz-vous) avec parfois de très, très grosses différences et maladresses d'une case à l'autre. Mais tout cela s'explique très certainement par la cadence infernale à laquelle les artistes ont du être soumis pour livrer ce travail titanesque à temps chaque semaine, en plus de leurs autres occupations. Globalement le niveau est tout de même très bon et appréciable, très peu de critiques à formuler sinon liées au goût de chacun. Un tournant majeur depuis le début des New52, une histoire très intéressante et qui nous fait d'alléchantes promesses pour la suite des opérations, restera à voir si elles seront tenues ou pas.

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

jeudi 12 mars 2015

Terry Pratchett n'est plus.


Le monde littéraire est en deuil en ce jeudi 12 Mars 2015, à l'annonce du décès de Terry Pratchett.

Le génial créateur du Disque-monde s'est éteint chez lui dans la journée. Il a prouvé, par ses écrits et son imagination, que la fantasy la mieux construite se marie parfaitement avec l'humour absurde et à froid. Il laisse derrière lui une saga immense et devenue culte depuis bien des décennies, véritable pilier de la fantasy et de la science-fiction.
Parce que nous sommes avant tout des lecteurs passionnés, Radiophogeek s'associe aux hommages qui affluent du monde entier, et nous adressons toutes nos condoléances à la famille et aux proches en deuil. Nous ne manquerons pas de vous proposer d'ici quelques temps une émission spéciale en guise d'hommage/rétrospective sur ce grand auteur qui nous a si longtemps fait rire et rêver.

L'homme n'est plus, mais l'écrivain demeurera toujours au travers de ses œuvres, désormais immortel. Merci du fond du coeur, Mr. Pratchett, et où que vous soyez à présent, nous continuons toujours de rire et de rêver grâce à vous.

mercredi 11 mars 2015

Le Don du Loup (Anne Rice - Michel Lafon - Septembre 2013)


Anne Rice, la reine des romans de vampires et des sagas et chroniques gothiques et sentimentales, ça vous dit quelque chose ? L'auteur de Entretien avec un vampire et de ses nombreuses suites, et dont je vous ai déjà parlé en Octobre, revient sur les devants de la scène en s'attaquant cette fois-ci à une toute nouvelle espèce : les loups-garous !

De nos jours, dans la région de San Francisco en Californie. Reuben Golding est un jeune journaliste de 23 ans, spécialisé dans les chroniques immobilières et l'histoire des vieilles demeures ancestrales. Lorsqu'il visite une immense propriété nichée loin de tout, à l'orée de la forêt, il est loin de se douter que sa vie va changer du tout au tout. Tombant amoureux de la maison comme de sa propriétaire, Marchent Nideck, Reuben envisage de passer le reste de ses jours là-bas avec elle, mais ses projets prennent brutalement fin lorsque Marchent est assassinée chez elle durant la nuit. Reuben, seul rescapé de la boucherie qui a eu lieu, est certain d'avoir été sauvé par une sorte de créature animale à la force herculéenne... et qui l'aurait mordu. Dès lors, d'étranges changements vont se produire en lui et autour de lui. Il entend des voix l'appelant à l'aide au cœur de la nuit, il distingue des choses par le flair et la prescience qui restent invisibles et lointaines pour les autres, son appétit est décuplé, de même que sa force et que son endurance. Déjà sur le point de découvrir la vérité, Reuben a confirmation de sa nouvelle nature lorsqu'il se transforme soudain en un Homme-Loup redoutable et puissant et qu'il passe les nuits suivantes à arpenter San Francisco à la poursuite du mal, de la méchanceté et de tous ceux qui la commettent. Mais avec ces nouvelles facultés, ces immenses pouvoirs venus d'une nouvelle espèce, Reuben va aussi recevoir un bien étrange héritage lié à la propriété Nideck et à son histoire, à ses mystères et aux trésors qu'elle pourrait bien renfermer en son sein. Et tandis que l'Homme-Loup de San Francisco défraie chaque jour la chronique par ses sauvetages sanglants, l'homme tout court par la poursuite de sa destinée et des secrets de sa métamorphose. Est-il encore humain ? Et surtout, est-il seul ?

Un roman haletant que l'on ne parvient pas à lâcher avant d'en connaître la fin, plus de 470 pages d'une histoire passionnante qui revisite avec goût et ingéniosité le mythe du Loup-Garou et de son ''don'', par une auteure qui sait depuis des décennies saisir à la perfection la tragédie et le romantisme derrière l'horreur et la légende, mettre en scène des personnages attachants bien que monstrueux et permettre au lecteur de s'identifier à eux et à leurs problèmes, de vivre le récit à travers eux et leurs sentiments. Toutes les composantes habituelles des romans à succès d'Anne Rice sont présents ici : l'amour, la tragédie, le gothique, le romantisme, le sexe, l'horreur, le mystère. Tout cela lié par une trame très bien ficelée, qui parvient à nous prendre par surprise et d'autres fois à nous guider doucement vers la conclusion et ses implications. Après Les chroniques des vampires et les récits des sorcières Mayfair, c'est au tour des lycanthropes de passer sous la plume exercée d'Anne Rice, pour une nouvelle saga toujours aussi bien écrite et racontée et qui, on l'espère, durera un bon bout de temps ! Le tome 2 est d'ores et déjà disponible d'ailleurs, et soyez assurés que je vais me jeter dessus avec empressement.
Enfin, vous pouvez tout à fait lire Le Don du Loup sans rien connaître d'autre d'Anne Rice, c'est le point de départ parfait pour les lecteurs d'aujourd'hui qui chercheraient à découvrir cette auteure et ses romans, pour ensuite se concentrer dans ses parutions passées et redécouvrir avec joie ses vampires et sorcières envoûtants, toujours terriblement actuels.

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

lundi 9 mars 2015

samedi 7 mars 2015

Aquaman tome 4 - Tempête en eau trouble (Urban Comics - Février 2015)


Nouveau tome de la série Aquaman remise à neuf pour les New52 par Geoff Johns, mais sans Geoff Johns cette fois. Le scénariste-phare de la Renaissance DC part vers d'autres horizons à l'issue de la grande saga Forever Evil et cède la place à Jeff Parker pour raconter la suite des aventures du souverain des sept mers, toujours dessinées en revanche par le grand Paul Pelletier.

Tout juste sorti du coma après le sauvetage de l'Atlantide et sa victoire contre l'antique roi des océans, Arthur doit à présent se familiariser avec ses nouvelles fonctions et ses devoirs en tant que souverain légitime, aux prises avec un peuple divisé qui ne voit pas d'un très bon œil les origines terrestres de son roi. Et si la politique sous-marine donne déjà de nombreux fils à retordre à Aquaman, les problèmes s'aggravent davantage lorsque une très ancienne créature protectrice de l'Atlantide s'éveille et ravage les côtes de l'Islande dans une frénésie meurtrière. Tentatives d'assassinat, complots internes, créatures malveillantes issues de l'Antiquité, conflit avec le monde de la surface et intrusions de scientifiques peu scrupuleux dans les zones reculées du royaume marin, le quotidien pèse très lourd sur les épaules d'Arthur, qui aurait bien besoin de profiter d'un moment de solitude pour se ressourcer dans sa ville natale du Maine, où se tient la réunion des anciens élèves de son Lycée. L'occasion peut-être de renouer avec ses anciens camarades et de briser le malaise qui s'est installé depuis l'apparition de ses pouvoirs. Mais même ainsi, le calme fait place à la tempête, quand de mystérieuses algues prolifèrent en tuant toutes les créatures à leur portée et qu'Aquaman doit alors demander des comptes au protecteur du monde végétal, Swamp Thing ! Comme si cela ne suffisait pas, voilà que le trident sacré du roi des mers est dérobé et utilisé pour rouvrir les portes d'une dimension infernale où furent séquestrés durant des milliers d'années de terribles monstruosités avides de soumettre et de dévorer l'humanité de notre époque. Il faudra l'aide de Wonder Woman pour en venir à bout !

Un tome assez inégal, on sent clairement que Jeff Parker ne maîtrise pas autant son personnage et ces aventures que Geoff Johns précédemment, et c'est le plus gros défaut selon moi, la comparaison se fait trop facilement puisque la rupture est assez confuse entre les deux styles d'écriture. Néanmoins, cela nous permet aussi de découvrir un Aquaman plus humain, plus proche de ses origines terrestres et aux prises avec les tracasseries du quotidien au milieu de ses devoirs super-héroïques. Une nouvelle facette assez plaisante à observer et qui pourrait apporter une nouvelle dimension aux aventures du personnage, avec une portée peut-être un peu moins épique que sous Johns mais toujours très intéressante à suivre. Il y a beaucoup de raccourcis et de facilités dans la narration et la succession des péripéties mais nous dirons qu'il s'agit là de débuts relativement prometteurs et que ces défauts pourraient bien être gommés par la suite avec l'habitude. En ce qui concerne le dessin, Paul Pelletier est toujours en forme et cet univers aquatique a l'air de lui correspondre et de lui plaire tout à fait, pour notre plus grand plaisir. Quelques pages sont l’œuvre de dessinateurs de soutien, mais la différence n'est pas flagrante ni dérangeante. Quant à l'intervention de Charles Soule, elle concerne les chapitres de Swamp Thing présents dans ce tome et servant à introduire et à présenter les nouvelles aventures du personnage, dans la série à venir nommée Le règne de Swamp Thing, à paraître prochainement chez Urban.
Et puisque l'on parle de parutions à venir, signalons la magnifique petite publicité pour le tome 5 d'Aquaman annoncé pour cette année également, toute en simplicité et dont l'effet d'annonce fait mouche sans aucun problème : une illustration unique, pleine page, un texte court et aguichant, et une belle petite présentation de la part de l'équipe d'Urban Comics. Ça donne vraiment envie, et j'espère que l'on retrouvera ce système pour les autres séries de l'éditeur tout bientôt !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

mercredi 4 mars 2015

Vampirella tome 1 - Couronne de Vers (Panini Comics - Juin 2012)


Comme promis voici une seconde et dernière héroïne ''bad-girl'' à ajouter à votre catalogue si vous ne la connaissez pas déjà, au moins de nom si ce n'est de réputation. Je vous ai déjà parlé durant le mois d'Octobre passé de ce personnage, au travers de l'histoire conçue par Grant Morrison et Mark Millar pour elle dans la collection Masters Series.

Vampirella est, comme son nom ne le suggère pas, une vampire. Une vampire diablement sexy, véritable icône de la culture rock underground depuis sa création en 1969 par Forrest J. Ackerman et Frank Frazetta pour l'éditeur Warren Publishing. Rock, sexy, puissante, provocante, envoûtante et intelligente autant que déterminée, Vampirella n'est pas une super-héroïne. C'est une créature tragique, issue de la planète lointaine Drakulon où les océans, mers et pluies sont de sang et où chaque habitant peut se changer en chauve-souris et vivre en paix grâce à ce précieux liquide de vie. Tout change lorsque la planète disparaît, suite à un effroyable cataclysme, et que Vampirella se retrouve embarquée dans une sonde d'exploration venue de la Terre et rentrant chez elle. Découvrant notre monde, où le sang se trouve dans les veines et où la nuit est peuplée de bien d'autres monstres qu'elle, Vampirella apprend bien vite à se faire sa place au milieu des horreurs qui hantent notre imaginaire. Tour à tour chasseuse, proie, recluse, elle ne cessera durant plusieurs décennies de réinventer son existence au travers des nombreuses histoires parues chez Warren (1969-1983), Harris Publications (1988-2008) et Dynamite Entertainment (2010 à nos jours). En France, on peut noter la parution de deux revues durant les années '70 et '80, et en albums signalons les deux parus dans les années '90 chez Soleil, un anecdotique chez Semic puis enfin les trois albums de Panini à partir des années 2010.

C'est justement l'un de ces trois albums qui nous intéresse aujourd'hui, le premier paru chronologiquement en Juin 2012, reprenant les sept premiers chapitres de la nouvelle série de l'époque chez Dynamite à partir de 2011. Ces sept numéros forment un récit complet, premier arc bouclé de la série, que l'on retrouve donc chez nous sous le titre Couronne de Vers. Il est de notoriété désormais que Vampirella soit en réalité une vampire originaire de la Terre, et non du monde oublié de Drakulon, qui n'aurait été qu'une implantation illusoire dans son esprit pour couvrir ses véritables origines. Sauvée de la mort par Lilith et investie de la mission sacrée d'éradiquer tous les vampires du monde des mortels, Vampirella arpente désormais son territoire en chasseresse impitoyable, tuant et torturant ses ennemis afin de leur arracher l'information qu'elle recherche à tout prix : la localisation de son plus grand ennemi, le terrible Vlad Dracula en personne. Si elle parvient à le vaincre, il se pourrait bien que la fin de la race vampirique soit à portée de main. Mais Dracula est loin d'être un vampire ordinaire, et il sème sur son passage la mort et la désolation au cœur des populations humaines, régnant sans partage sur ses domaines et ses légions de nouveaux vampires avides de sang et de massacres. Pourtant, ces temps-ci le grand maître est préoccupé par autre chose que la belle tueuse aux dents longues. Quelqu'un ou quelque chose sape son contrôle sur sa progéniture, s'empare peu à peu de nombreux esprits et instille une horrible pourriture dans les corps et les âmes tourmentés des autres vampires. Quelque chose gronde, un mal ancien se réveille peu à peu et dévore à pleines dents le monde de la nuit. Dracula se sait menacé par cette rébellion qui couve, et décide alors de contracter une alliance contre-nature avec Vampirella pour vaincre l'être quasi-divin qui menace l'ensemble des créatures vivantes, l'ensemble de la vie elle-même. Vampirella et sa nouvelle alliée humaine devront se méfier de chaque nouvelle rencontre et de chacune des paroles du prince noir, si elles veulent survivre aux terribles épreuves qui les attendent. Pour la première fois, il se pourrait bien que les vampires aient trouvé leur prédateur naturel. Pour la première fois, il se pourrait qu'il n'y ait aucun salut à l'immortalité.

Une histoire très bien dessinée de bout en bout, agrémentée par Panini des couvertures originales des nombreux artistes ayant travaillé sur le personnage de Vampirella pour Dynamite (Paul Renaud, Alex Ross, Joe Madureira, et bien d'autres), et scénarisée par Eric Trautmann (qui si j'en crois Wikipedia a du faire ses armes sur l'univers étendu des jeux Halo), qui livre une bonne petite performance tranquillement lisible et compréhensible même sans connaître aucune série antérieure sur le personnage, avec une dimension mystique assez fouillée que ne renieraient pas des fans de Lovecraft. Tout le passif essentiel est d'ailleurs admirablement bien résumé et présenté par Panini au début de l'album, donc aucun moyen de se retrouver perdu ! Seul petit défaut encore, l'album n'est pas chapitré et donc chaque nouveau numéro s'enchaîne directement derrière le précédent, l'accroche de fin de chapitre n'est pas respectée. Mais au final là ça ne dérange pas tellement, et le reste de l'édition est un travail remarquable.

Il existe un second tome, que je vous présenterai une autre fois, mais je pense que ça n'ira pas plus loin quand bien même la série en V.O. fait plus d'une grosse vingtaine de numéros. En effet, le second tome chez Panini date de début 2013, et depuis il n'y a plus eu aucune annonce concernant le personnage et ses aventures. Tout comme pour les Masters Series dont nous n'aurons sans doute jamais que le premier tome à nous mettre sous la dent, sur 9. De quoi frustrer, et de quoi prouver encore une fois que s'il s'agit d'icônes extrêmement emblématiques et populaires dans leur pays d'origine, les bad-girls sont plutôt boudées en France et ne sont suivies que par une petite minorité silencieuse et avide, dont j'aimerais pouvoir faire partie si j'avais accès à plus de lectures de ce genre. Peut-être un jour, avec de l'espoir...

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

lundi 2 mars 2015

Emission n°27 : Coups de coeur de Février.

Pour commencer cette nouvelle saison régulière, voici notre nouveau format d'émission : les coups de coeur de l'équipe de Radiophogeek, que vous aurez l'occasion de retrouver à chaque début de mois.

Au programme de février vous trouverez :

Jean-Baptiste en militaire de l'extrême dans Sniper Elite V2.
Etienne retourner à ses chères études pour nous évoquer Life is Strange.
Florent faire appel à votre âme d'enfant avec Les Nouveaux Héros.
Thomas éveiller vos sens gustatifs grâce à Chefs.

dimanche 1 mars 2015

Nouvelle programmation à venir sur le blog, l'équipe revient en force !

Bonsoir chers amis lecteurs et auditeurs,

Cela fait déjà quelques années que ce blog existe et que vous nous suivez à travers nos trop rares émissions et plus récemment les articles hebdomadaires de Flo.

Eh bien tout cela s'apprête aujourd'hui à changer !

En effet, l'équipe s’agrandit et nous pouvons désormais compter comme membres réguliers messires Étienne et Jean-Baptiste, que vous aurez le plaisir d'entendre dans les toutes nouvelles émissions que nous commencerons à vous proposer à partir de demain, avec l'organisation suivante : 

- Émission "Coups de Cœur" : la première et non la moindre, ce format spécifique nous permettra de vous faire un point rapide et concis à chaque début de mois sur une sortie ou une actualité du mois précédent, de vous la présenter brièvement en vous parlant des détails essentiels et en donnant notre avis personnel dessus (en sachant que vous êtes bien entendu toujours invités à vous faire votre propre avis par la suite).

- Émission "Jeu-Vidéo" : où l'on parlera de l'univers et de l'industrie vidéo-ludique, qu'il s'agisse d'un ensemble ou bien d'une sortie voir d'un retour en arrière sur une licence oubliée ou "rebootée".

- Émission "Fiction" : où il sera question des films et séries-télé, d'animation et de courts-métrages d'hier et d'aujourd'hui mais aussi d'actualités et de rumeurs sur de futures adaptations ou projets qui nous tiennent à coeur.

- Émission "Littérature" : où l'on passera du temps à vous parler d’œuvres littéraires issues de tous les horizons, qu'il s'agisse de livres, de mangas, de bandes-dessinées ou de comics, romans ou nouvelles.

Voilà pour les nouveautés immédiates dont vous pourrez profiter dès ce mois de mars qui s'annonce, nous l'espérons, sous les meilleurs auspices. 
En plus de ces thématiques vous pourrez occasionnellement écouter des émissions spéciales, dites hors-séries, sur des sujets plus larges et propres à débats, dont la diffusion sera erratique en fonction de notre temps et nos envies ou tout simplement de l'actualité. 
D'autre part, les anciennes émissions seront remises en ligne progressivement sur notre nouvel hébergeur Soundcloud. (NB : Certaines d'entre elles seront écourtées ou remaniées pour ne pas enfreindre le droit d'auteur au niveau des musiques, mais le contenu radiophonique restera bien sûr le même)

En attendant, nous sommes heureux de vous accueillir chaque jour sur notre petit blog et de vous faire partager nos passions autour des mondes et loisirs de l'imaginaire, et c'est avec un grand plaisir que nous continuerons à vous proposer du contenu de façon plus régulière et plus encadrée qu'auparavant, pour le confort de chacun. N'hésitez pas à nous faire des retours sur ces initiatives, en avis positifs comme négatifs, tout simplement pour nous donner vos opinions afin que nous puissions continuer d'évoluer et de réfléchir, car cette aventure nous apporte énormément.

Merci à toutes et à tous pour votre fidélité et votre présence, nous faisons tout cela autant pour nous que pour vous et toujours par plaisir et envie de partager. En espérant que cela puisse durer le plus longtemps possible !

Sincèrement Vôtres ;


L'équipe Radiophogeek