vendredi 6 octobre 2017

La V.O. du vendredi n°92 : Red Sonja - Atlantis Rises (Dynamite - Avril 2013)


Du plus profond de l'insondable océan, l'esprit malveillant de Thulsa Doom parvient à regagner la cité perdue de l'Atlantide, dont il a autrefois provoqué la chute en manipulant de trop grands pouvoirs. L'ancienne divinité endormie est à présent réveillée, et Thulsa Doom se réincarne à nouveau pour conquérir le monde... du moins était-ce le plan, avant que le roi de l'Atlantide ne le fasse prisonnier et ne le jette aux cachots pour l'éternité. Avec la rage de plusieurs milliers d'années renfermée en lui, le roi se lance dans une furie vengeresse à l'égard du reste du monde. Désirant restaurer l'ancien empire de l'Atlantide, le roi Kazel commande sa flotte et dévaste les différents royaumes de la côte Hyborienne, les ajoutant un à un à sa couronne. Mais tandis que Kazel mène les conquérants sur le front, au cœur de l'Atlantide Thulsa Doom parvient à s'échapper de sa geôle et à prendre le pouvoir en devenant le nouvel avatar du dieu endormi, sur le point de s'éveiller à nouveau et de déchaîner son terrible pouvoir sur le reste du monde... Une seule personne est de taille à affronter ce péril, et cette personne c'est la légendaire Red Sonja ! Parcourant le monde en toute liberté depuis qu'elle a abandonné la couronne d'Hyrkanie, Sonja se retrouve au cœur de cette nouvelle guerre et se jure de régler son compte à Thulsa Doom une fois pour toutes, même si pour cela elle doit se sacrifier afin que jamais plus le sorcier ne puisse revenir d'entre les morts. Combattant les hordes de soldats de Kazel, Sonja se lance dans la quête d'une arme capable de terrasser Thulsa Doom et son dieu maudit avant qu'il ne soit trop tard. Avec l'aide du chroniqueur Talos, elle parvient enfin à s'emparer de cette fameuse épée et se rend alors en Atlantide pour défier Doom dans un dernier affrontement. Le sort du monde tout entier dépend de l'issue de cette bataille décisive : la destruction de l'Atlantide ou bien celle de toute l'Hyborée.

Disons-le tout de suite, malgré son côté épique cette histoire est pour l'instant la moins bonne de toutes celles que j'ai pu lire sur le personnage de Red Sonja. Le scénariste Luke Lieberman était je trouve bien plus inspiré durant la série Queen Sonja, ici il livre un récit rapide en seulement quatre chapitres, dont la fin laisse un goût d'inachevé et de déception car les choses sont trop précipitées, il aurait fallu un chapitre supplémentaire à mon avis pour que tout s'équilibre correctement. Pour ce qui est du dessin, là aussi c'est loin d'être aussi beau que dans les précédentes séries que j'ai pu vous chroniquer jusque là. Exit Mel Rubi et bonjour Max Dunbar et son style rappelant un peu celui de J. Scott Campbell ayant égaré ses croquis et devant rendre en urgence ses planches. Précipité, c'est bien le mot pour conclure sur cette mini-série : tout y est précipité et presque baclé, de l'intrigue aux dessins, même la confection du tome lui-même laisse à désirer (on perd la carte de l'Hyborée, mythique et indéboulonnable jusque là des aventures de Red Sonja). Les couvertures de Lucio Parillo sauvent la face mais ne parviennent pas à hisser le reste de la série à un niveau correct. Espérons que les prochaines histoires que je lirai seront de meilleure qualité !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire