Du
plus profond de l'insondable océan, l'esprit malveillant de Thulsa
Doom parvient à regagner la cité perdue de l'Atlantide, dont il a
autrefois provoqué la chute en manipulant de trop grands pouvoirs.
L'ancienne divinité endormie est à présent réveillée, et Thulsa
Doom se réincarne à nouveau pour conquérir le monde... du moins
était-ce le plan, avant que le roi de l'Atlantide ne le fasse
prisonnier et ne le jette aux cachots pour l'éternité. Avec la rage
de plusieurs milliers d'années renfermée en lui, le roi se lance
dans une furie vengeresse à l'égard du reste du monde. Désirant
restaurer l'ancien empire de l'Atlantide, le roi Kazel commande sa
flotte et dévaste les différents royaumes de la côte Hyborienne,
les ajoutant un à un à sa couronne. Mais tandis que Kazel mène les
conquérants sur le front, au cœur de l'Atlantide Thulsa Doom
parvient à s'échapper de sa geôle et à prendre le pouvoir en
devenant le nouvel avatar du dieu endormi, sur le point de s'éveiller
à nouveau et de déchaîner son terrible pouvoir sur le reste du
monde... Une seule personne est de taille à affronter ce péril, et
cette personne c'est la légendaire Red Sonja ! Parcourant le
monde en toute liberté depuis qu'elle a abandonné la couronne
d'Hyrkanie, Sonja se retrouve au cœur de cette nouvelle guerre et se
jure de régler son compte à Thulsa Doom une fois pour toutes, même
si pour cela elle doit se sacrifier afin que jamais plus le sorcier
ne puisse revenir d'entre les morts. Combattant les hordes de soldats
de Kazel, Sonja se lance dans la quête d'une arme capable de
terrasser Thulsa Doom et son dieu maudit avant qu'il ne soit trop
tard. Avec l'aide du chroniqueur Talos, elle parvient enfin à
s'emparer de cette fameuse épée et se rend alors en Atlantide pour
défier Doom dans un dernier affrontement. Le sort du monde tout
entier dépend de l'issue de cette bataille décisive : la
destruction de l'Atlantide ou bien celle de toute l'Hyborée.
Disons-le
tout de suite, malgré son côté épique cette histoire est pour
l'instant la moins bonne de toutes celles que j'ai pu lire sur le
personnage de Red Sonja. Le scénariste Luke Lieberman était je
trouve bien plus inspiré durant la série Queen Sonja,
ici il livre un récit rapide en seulement quatre chapitres, dont la
fin laisse un goût d'inachevé et de déception car les choses sont
trop précipitées, il aurait fallu un chapitre supplémentaire à
mon avis pour que tout s'équilibre correctement. Pour ce qui est du
dessin, là aussi c'est loin d'être aussi beau que dans les
précédentes séries que j'ai pu vous chroniquer jusque là. Exit
Mel Rubi et bonjour Max Dunbar et son style rappelant un peu celui de
J. Scott Campbell ayant égaré ses croquis et devant rendre en
urgence ses planches. Précipité, c'est bien le mot pour conclure
sur cette mini-série : tout y est précipité et presque baclé,
de l'intrigue aux dessins, même la confection du tome lui-même
laisse à désirer (on perd la carte de l'Hyborée, mythique et
indéboulonnable jusque là des aventures de Red Sonja). Les
couvertures de Lucio Parillo sauvent la face mais ne parviennent pas
à hisser le reste de la série à un niveau correct. Espérons que
les prochaines histoires que je lirai seront de meilleure qualité !
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