mercredi 30 novembre 2016

Spider-Man - Au nom du fils (Panini Comics - Septembre 2016)


La vie n'est décidément pas rose pour Peter Parker, alias Spider-Man. Non seulement son plus grand détracteur est devenu maire de New York, mais en plus voilà que Norman Osborn obtient quasiment les pleins pouvoirs sur la législation entourant les super-héros et fait régner sa loi avec son équipe de Dark Avengers. Mais le Tisseur n'est pas la seule cible d'Osborn : l'homme a également des plans pour son propre fils, Harry, meilleur ami de Peter... les choses sont donc loin d'être simples, alors que Harry peine à se faire accepter par son père et cherche tous les signes d'appréciation possibles, quitte à sacrifier pour lui plaire sa nouvelle vie. Peter, infiltré dans les rangs des Dark Avengers, va tenter de percer le secret qui entoure le grand projet de Norman pour son fils, à ses risques et périls. La vérité sera peut-être dure à accepter, et il y aura certainement de gros enjeux dans cette histoire de famille qui menace de devenir une tragédie à tout moment.

Ce cinquième tome de la saga Un jour nouveau dans la collection ''Marvel Deluxe'' de Panini nous présente une partie très intéressante de la vie de notre héros préféré, quand il est pourchassé publiquement par les forces de l'ordre et qu'il doit tout tenter pour sauver son meilleur ami de son diabolique paternel et de ses secrets. Une bonne lecture, qui nous rappelle ce qui fait le sel d'une bonne histoire sur Spider-Man et nous présente un affrontement très longtemps attendu, mais pas forcément celui auquel on pense...

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

lundi 28 novembre 2016

La question du lundi n°21 : Quelles sont les différentes fins ?


Au cours de cette année 2016, de nombreux mangas, plus ou moins emblématiques, se sont achevés au Japon : Nisekoi, Bleach, Kochikame, Toriko…
Plutôt que de juger la fin de ces œuvres, il est intéressant de regarder les différents types de fins que l’on peut trouver dans la littérature, cinéma, etc.

Quelles sont les différentes fins existantes et leurs caractéristiques ?

Le Happy End/Fin heureuse : Le mal est vaincu, le héros et l’héroïne se marient, ils vécurent heureux et eurent de nombreux enfants. Fin. C’est l’une des fins les plus utilisées dans les contes de fées et probablement la fin la plus employée tous médias confondus. Il n’y a plus de problème et tout va pour le monde ainsi que pour les différents héros. Cependant, cette fin à tendance à être de moins en moins employée, trop propre, trop lisse et qui renvoie pour certains à cette image idéalisée issue de notre enfance. Il n’est ainsi pas rare de trouver de plus en plus de fins dite douce-amère ou bien voir même déprimante.

La Bittersweet ending/Fin douce-amère : Le héros a triomphé du mal mais cela ne s’est pas fait sans mal (haha). Il y a eu de la casse, des compagnons du héros ont succombé à leurs blessures, même si le conflit est résolu, la situation est loin d’être idyllique, avec même parfois des signes annonciateurs d’une nouvelle menace. Cette fin est plus réaliste que le happy end, où la présence d’éléments négatifs est plus soulignée. Plutôt que d’avoir un tableau tout blanc ou tout noir, la fin douce amère est plus contrastée, en faisant l’une de ses forces.

La Fin déprimante/mauvaise : Le méchant triomphe et le mal règne en maître sur la Terre et toutes les personnes susceptibles d’y mettre un terme sont mortes ou bien vaincues. C’est la fin opposée au happy end. On peut y trouver de manière récurrente des morts, des situations désespérées, de la tristesse, un univers délabré, etc.

La Fin WTF (what the fuck) : Ce terme regroupe les fins non conventionnelles et où l’enchaînement des événements se retrouve quelque peu en décalage avec la conclusion laissant le spectateur, le lecteur dubitatif. Il est possible de citer la fin des films de Monty Pythons, Sacré Graal ou bien la vie de Brian. L’un des exemples les plus célèbres est la fin de la série animée Neon Genesis Evangelion dont les 2 derniers épisodes, 25 et 26, sont en décalage avec le reste de la série.
La Fin XZY : Ce n’est pas une fin à proprement parler mais dont la structure narrative est intéressante à souligner. Il s’agit de fins dont la conclusion ne suit pas un modèle temporel classique. Parmi les films célèbres, il peut être cité Pulp Fiction (la fin du film n’est pas la fin chronologique de l’histoire).

La Fin ouverte : Pareillement n’est pas une fin à proprement parler. La fin ouverte laisse au spectateur/lecteur, la possibilité d’imaginer une suite à l’intrigue par le biais de multiples indices sur lesquels s’appuyer. Il peut également laisser le choix d’interprétation au spectateur par rapport à la situation finale, c’est le cas notamment des films fantastiques qui laissent le choix entre une explication surnaturelle ou rationnelle.

La Fin différente de l’original : Sont regroupées les œuvres ayant été adaptées dans plusieurs formats (film, livre, jeu vidéo, etc.) et dont les fins sont différentes du modèle de base. Plusieurs raisons peuvent expliquées cela : L’œuvre originale n’étant pas achevée, il a fallu donc inventer une fin nouvelle. Autrement, il est possible que la fin originale ne convenait pas au public visé et donc à dû être remaniée en conséquence. On peut citer comme exemple la fin de la première série Full Metal Alchemist, le manga était encore loin de sa conclusion à l’époque.

La Fin sans fin : Parce qu’une fin sans fin est une fin en soi. Plusieurs raisons peuvent expliquer cela. Par exemple, la série n’a pas véritablement d’intrigue principale et peut donc être achevé sans nuire pour autant à l’ensemble de l’œuvre. Autre explication, par manque d’audience, la série peut être annulée purement et simplement ne laissant ainsi pas le temps de donner une fin à l’œuvre. Dernier cas de figure, l’auteur de l’œuvre décède avant d’avoir pu achever celle-ci.

La Fin harem : Dans certaines œuvres, le protagoniste principal peut avoir plusieurs personnes ayant des sentiments pour celui-ci et au terme de l’histoire, ceux-ci finissent tous ensemble ! C’est beau la fiction ! On peut citer comme œuvre s’achevant ainsi Sayonara zetsubo sensei (au revoir professeur désespoir) et probablement bien qu’encore en publication To Love Darkness semble s’acheminer vers cette conclusion.

La Fin en rêve/efface tout : L’un des protagonistes doté de pouvoirs, ou bien un artefact déclenche un phénomène qui va avoir pour conséquence d’annuler tous les événements ayant eu lieu et de recommencer à zéro. Cela peut être également réalisé par le biais d’un personnage qui a rêvé ce qui s’est passé et dont le réveil provoque cette annulation ou bien sert de prédiction pour éviter que le malheur frappe. La fin du premier Wishmaster peut être comptée dans cette catégorie de fin.

La Fin boucle temporelle : L’action conduit un ou plusieurs protagonistes à être enfermé dans une sorte de boucle répétitive, où les événements se répètent inlassablement. C’est le synopsis de départ notamment du film Le jour de la marmotte.

La Fin qui revient au départ : La scène de fin fait écho à une scène ayant été vue au début de l’aventure. Elle peut permettre de montrer une évolution de la situation, être un clin d’œil ou encore servir de fin ouverte ouvrant la porte à un développement ultérieur.

En espérant que cela vous ait permis de vous donner quelques informations, ceci est le mot de la fin !

samedi 26 novembre 2016

Rai tome 1 - Premier cycle (Bliss Comics - Novembre 2016)


C'est l'une des grosses sorties de ce mois de Novembre, l'une des deux intégrales de chez Bliss Comics l'éditeur de Valiant chez nous en France. Avec un immense plaisir nous découvrons donc ce tome 1 de la série Rai, qui ne contient pas un mais trois volumes en même temps ! Oui vous ne rêvez pas, Bliss nous offre ici l'occasion de lire en VF le troisième tome inédit que Panini n'avait jamais publié. Du tout bon donc !

Rai est le protecteur légendaire du Néo-Japon, cette immense station spatiale flottant en orbite à 500km de la Terre. En l'an 4001, après des milliers d'années de ''paix'' stable sous l'autorité bienfaisante de Père, l'intelligence artificielle absolue dirigeant le pays, un crime est commis. Un meurtre, selon toutes vraisemblances, et Père envoie donc Rai enquêter sur place. Durant cette investigation, le défenseur du Japon va en apprendre davantage sur cette société qu'il pensait idyllique, et bien sûr sur lui-même et ses propres origines, nimbées de mystère. Alliances avec d'anciens ennemis, compromissions, conspiration... pour la première fois de son existence, Rai s'interroge sur le régime mis en place par Père, et remet en question sa propre condition. Un soulèvement couve, les temps s'apprêtent à changer, un grand bouleversement menace et Rai aura besoin de toute l'aide possible pour faire face à la vérité et à la volonté toute-puissante de Père.

J'y vois un peu de ce qui a fait le succès de Hunger Games, cette idée de révolution qui couve en sous-main, ajoutée à une grande quête des origines que le héros mène envers et contre tous. Je vous renvoie, pour plus de détails sur les prémices de cette belle histoire, aux deux articles sur Radiophogeek concernant les deux premiers tomes parus chez Panini à l'époque. Je vais donc plutôt donner mon avis sur le troisième et dernier tome de ce premier cycle : c'est une tuerie, tout simplement. Je ne donnerai aucun élément de l'intrigue, aucun spoil pour ne pas vous gâcher le plaisir, mais sachez que les clins d’œils au œuvres cultes de la science-fiction sont toujours omniprésents, et qu'il y a même cette fois des liens directs avec le reste de l'univers Valiant, par la présence de certains personnages connus et moins connus mais essentiels à plusieurs niveaux.

Seconde des deux intégrales de Bliss ce mois-ci (la première étant la méga-intégrale Archer & Armstrong), moins épaisse et plus abordable peut-être (signalons tout de même que le ratio pages/prix est excellent chez Bliss jusqu'à présent), c'est sans doute vers Rai que s'orienteront les plus curieux, et je ne peux que vous le conseiller avec beaucoup de vigueur ! En plus, il y a des tonnes de bonus intéressants pour compléter votre lecture, alors ne vous privez pas !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

vendredi 25 novembre 2016

La V.O. du vendredi n°47 : Red Sonja - She-devil with a sword Omnibus 2 (Dynamite - Avril 2011)


Alors que le monde libre ploie sous les assauts de Kulan Gath, le sorcier maléfique quasi-divin qui répand la haine et le malheur sur tout ce qui vit, Sonja et ses compagnons se retrouvent de l'autre côté du monde, dans un pays d'opulence gouverné par des hommes-animaux qui jugent sévèrement les humains qui s'aventurent sur leurs terres. Mais après un procès bien exécuté, la belle guerrière et ses amis finissent par gagner la confiance de leurs hôtes et se voient accorder le droit de repartir chez eux, accompagnés par un garde lion ailé qui leur sera d'un grand secours dans les périples qui les attendent encore. Car la route du retour passe par la mer déchaînée où vogue un vaisseau-fantôme en quête d'un Ancien dieu courroucé pour lever la malédiction de non-mort qui pèse sur l'équipage, une tâche que seule Red Sonja sera en mesure d'accomplir après bien des épreuves. Mais sitôt de retour chez eux, nos héros découvrent toute l'étendue de la folie et de l'horreur propagée par Kulan Gath sur la terre en souffrance. N'écoutant que son courage et son sens de l'honneur, Sonja guidera les rebelles et mènera la lutte contre l'oppresseur tyrannique, dans le but de libérer aussi bien ses frères et sœurs d'arme que sa déesse prisonnière du sorcier. Mais le prix à payer pour une telle victoire risque bien d'être trop élevé, même pour celle que tous considèrent comme une héroïne. Car derrière le voile des réalités, se cache un océan infini de possibilités et de douleurs, toutes offertes par la Mort en personne. Sonja devra se battre même dans le trépas pour subsister et continuer ses aventures, ou bien gagner le droit de reposer en paix une fois pour toutes.

Ce second omnibus regroupe ce que l'on peut considérer comme la fin de la première grande partie de la série, qui pourrait très bien se suffire à elle-même ainsi. L'histoire principale touche en effet à sa conclusion, et nous suivons la fin des aventures présentes de Red Sonja, ainsi que le possible avenir qu'elle peut enfin s'offrir lors du repos éternel. Mais bien sûr la série n'est pas terminée et il reste encore de très nombreuses aventures qui attendent notre belle héroïne écarlate !

mercredi 23 novembre 2016

Avengers : Time Runs Out tome 4 - La chute des dieux (Panini Comics - Novembre 2016)


L'heure de la confrontation finale a enfin sonné.

Les Prêtres Noirs du Docteur Strange font face aux Swans de Rabum Alal, dont nous découvrons la véritable identité avec stupeur. Depuis le début, depuis l'aube des temps et de la Création, Fatalis s'est opposé aux desseins des Beyonders et ose enfin, alors que les univers sont sur le point de mourir, les défier ouvertement. Qui ressortira vainqueur de ce combat cosmique ?
Sur Terre, le siège de la planète par les anciens alliés des Avengers continue et la bataille fait rage. Il faudra mobiliser toutes les volontés et toute la force de frappe nécessaire pour empêcher que la Terre-616 ne soit détruite par la flotte rassemblée. Et cela ne pourra se faire qu'au prix de certains sacrifices...
Et pendant ce temps, sur la Terre-1610, l'univers Ultimate, le Reed Richards de cette planète dévoile au général Fury et à ses troupes et héros le sort qui les attend, alors que la dernière incursion est proche. Cette incursion va mettre face à face les héros des deux derniers univers restants, celui de la Terre-616, notre Terre, et celui des Ultimates. Les deux derniers mondes de Marvel s'apprêtent à se battre chèrement pour la vie, mais peut-être est-il déjà bien trop tard pour espérer un salut. Il s'agit de la fin de tout, de la fin de la Vie elle-même. Après l'incursion, après la destruction... ne reste que Secret Wars !

Et voilà, on a enfin le dernier tome du long et haletant run de Jonathan Hickman sur les séries Avengers, un tome placé sous le chant du cygne de l'univers Marvel tel qu'on le connaît. Qui parviendra à échapper à la destruction de toute chose ? Quels sont les derniers plans de nos personnages favoris alors qu'ils font face, tête haute, à leur mort imminente ? Et surtout, qu'adviendra-t-il dans l'avenir proche ? Les réponses à ces questions sont disponibles dans l'ensemble des séries estampillées Secret Wars en kiosque, terminées depuis quelques mois (on a enfin le droit de les lires, après avoir fini cet album, ça fait du bien !), ainsi bien sûr que dans la version ''Absolute'' sortie récemment. La fin des deux derniers univers, la fin d'une ère... mais aussi le commencement d'une toute nouvelle histoire !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

lundi 21 novembre 2016

La question du lundi n°20 : Mais où va Nintendo ?


Le 20 Octobre dernier, Nintendo dévoile enfin sa nouvelle console après des mois de secret ( pour rappel celle qui fut d’abord connue sous le nom de code NX a été évoquée pour la première fois en mars 2015). Par le biais d’une simple bande annonce de 3 minutes sur sa chaîne Youtube, sans fanfare, ni trompette, fut présentée au monde la Nintendo Switch.
Son concept ? Un vieux fantasme de joueur : pouvoir jouer sur sa télé et continuer sur sa portable bref, comme les rumeurs le prédisaient il s’agit d’une console hybride, mariage (que l’on souhaite parfait) entre console de salon et console dites portable.
Le principe est remarquablement montré durant la vidéo muette de tout commentaire : vous disposez d’une tablette sur laquelle se clipsent les contrôleurs de la manette lorsque vous souhaitez la transporter et lorsque vous rentrez chez vous la tablette est placée dans une station d’accueil et les contrôleurs transférés sur un support manette classique pour que vous puissiez continuer à jouer sur votre téléviseur.
Et c’est à peu près tout ce que l’on sait de la machine en l’état… car Nintendo n’a pas abandonné sa communication sporadique : les détails techniques attendront le 13 janvier ! Et des questions il y en a : quelle sera sa date de sortie et son prix ? (car en dehors d’une fenêtre de lancement sur le mois de mars, le reste n’est que spéculation) Quelle puissance recèle la console ? (Nintendo étant souvent en retard par rapport à Sony et Microsoft) Quelle autonomie pour la tablette en utilisation nomade ? (elle n’est communément que de quelques heures sur ce genre de modèle) Quid des jeux et du support des éditeurs tiers ? (ceux-ci se montrent souvent frileux car le concept des machines Nintendo permet rarement des portages clé en main de leurs précédentes licences. Quant à Nintendo lui même, le virage de la HD fut difficile sur Wii U et les jeux sont arrivés au compte goutte) Et qu’en sera-t-il de l’OS de la machine et du online ? (Nintendo étant réputé pour être carrément à la rue en terme de service multimédia)
Mais qu’à cela ne tienne la firme du plombier moustachu a déjà remporté une victoire, celle du buzz. En l’espace d’un mois la vidéo de présentation de la Switch a été vue plus de 20 millions de fois et les commentaires s'avèrent en majorité positifs. Les médias généralistes et spécialisés se sont fait le relais de cette communication et de toutes les rumeurs qui s’en sont suivies. La balle est dans le camp de Big N pour répondre positivement à toutes ces questions en suspend, car en plus du consommateur, c’est tout une industrie qui attend dans l’expectative.
Car au final Nintendo s’essaye à une communication relativement nouvelle pour lui, dans la continuité des Nintendo Direct mis en place depuis quelques années. Ici la firme de Kyoto s’adresse directement à son public sans passer par les médias traditionnels (conférences, salons, journalistes…). Et c’est une première pour l’annonce d’une console de la firme. Mais le timing est serré, il ne faut pour le moment pas trop en dire pour faire de l’ombre aux produits de fin d’année, notamment le dernier Pokémon fraîchement sorti sur 3DS. Et l’enjeu est de taille pour l’avenir : il faut reproduire le carton de la Wii (plus de 100 millions d’unités vendues) et non pas le four actuel de la Wii U dont la production devrait s’arrêter très prochainement (un peu plus de 13 millions de machines vendues seulement ! Une catastrophe pour Nintendo dont c’est la console de salon la moins distribuée de toute son histoire)
Reste donc à savoir s’il s’agit d’une communication maîtrisée de bout en bout ou au contraire d’une communication maladroite dans laquelle le consolier avance au petit bonheur la chance...

samedi 19 novembre 2016

Batman tome 9 - La relève, 2ème partie (Urban Comics - Novembre 2016)


Dernier tome de la série.

Devenu le nouveau Batman de Gotham grâce à la technologie des entreprises Powers, Jim Gordon doit affronter un redoutable adversaire en la personne de Mr. Bloom, doté d'inquiétants et redoutables pouvoirs qui mettent chaque fois en échec le défenseur de la ville. Pendant que Gotham est en proie à la panique une nouvelle fois, Bruce Wayne s'interroge sur son destin et sur cette amnésie qui le prive de ce qui faisait de lui Batman autrefois. Peut-il redevenir le justicier dont la ville a cruellement besoin ? Le veut-il seulement ?

En bonus, deux histoires émouvantes sur ce qui fait de Gotham une ville à la fois sombre et pleine d'espoir, ainsi que sur ce qui fait de la relation entre Bruce et Alfred une chose unique au monde. Deux histoires sur le ton des adieux, mais porteuses de promesses nouvelles.

Un album vraiment sympa du début à la fin, Scott Snyder parvient à conclure en beauté sa magistrale prestation sur le titre (ce qui est assez rare avec lui donc pouce levé !) et il laisse même quelques idées en lisse pour des suites éventuelles, ou tout simplement laisser une fin ouverte que le lecteur s'imaginera compléter plus tard. Une très bonne fin de run, qui nous rappelle que plus que tout Batman est un vecteur d'espoirs et de rêves, nous poussant vers le bien et nous protégeant du mal. C'est ça qui fait de Batman un héros si unique et si apprécié des lecteurs, et Snyder l'a bien compris.

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

vendredi 18 novembre 2016

La V.O. du vendredi n°46 : Vampirella tome 3 - Throne of Skulls (Dynamite - Janvier 2013)


C'est donc par la V.O. qu'il faut attaquer la série de 2010 Vampirella de Dynamite si l'on désire lire la suite des deux premiers tomes parus chez nous chez Panini et arrêtée depuis. Voici donc le troisième tome, qui fait directement suite aux deux que je vous ai déjà présenté en articles normaux.

Vampirella et Sofia sont appelées en Russie pour enquêter sur l'étrange assassinat de masse de l'ensemble des passagers d'un avion de ligne venant d'atterrir. A bord, la belle vampire va découvrir un message personnel à son intention qui va grandement la bouleverser. On l'envoie alors poursuivre son enquête dans une région en ruines à la frontière entre la Turquie et l'Arménie sur la foi des informations apportées par un démon mêlé à l'affaire par intérêt personnel, et c'est là que tout bascule soudain. Sofia est enlevée par une armée de squelettes qui la pressent de les rejoindre, tandis que Vee affronte tour à tour un esprit maléfique et un autre démon tentant de prendre corps dans notre monde. Et il faudra également faire avec la trahison du meneur de leur mission, envoyé par le Vatican mais poursuivant un but bien personnel, et la réapparition d'un ancien ennemi que la vampire aurait préféré oublier à jamais...
Et pendant ce temps, Vlad Dracula marchande auprès d'obscures forces au-delà de l'Ordre et du Chaos et obtient de nouveaux pouvoirs, et passe également un pacte avec le démon informateur de Vampirella pour obtenir une faveur en retour. Le Roi des Vampires qui convoitait il n'y a pas si longtemps la Couronne de Vers a-t-il aujourd'hui une nouvelle cible en vue ? Avec quelle divinité d'outre-monde est-il en cheville ? D'étranges alliances vont devoir se nouer au cœur du Vatican assiégé, en vue d'une guerre encore bien mystérieuse qui s'annonce. Seule la personne ayant réussi à porter la Couronne de Vers pourra siéger sur le Trône de Crânes. Les anciennes légendes s'éveillent, les ennemis d'autrefois sont appelés à devenir des alliés tandis que d'autres font leur grand retour... les aventures de Vampirella ne font encore que commencer !

On appréciera tout particulièrement la galerie des couvertures alternatives présente en fin de volume, ainsi que le dessin très musclé de Patrick Berkenkotter pour deux des chapitres composant ce volume. Petite incompréhension quant à son prix, de 29$ alors qu'il n'est pas plus épais que les autres de la même collection, étrangeté sans explication mais heureusement pas réellement insurmontable pour tout collectionneur avisé.

mercredi 16 novembre 2016

Deadpool - Pulp (Panini Comics - Novembre 2016)


En pleine Guerre Froide entre les blocs de l'Est et de l'Ouest, une mallette nucléaire a été volée par une agent très spéciale, Outlaw, qui ne laisse derrière elle que des cadavres. L'état-major américain dépêche alors en mission l'agent Wade Wilson, alias Deadpool, qui devra retrouver cette mallette avant qu'elle n'explose en territoire américain et ne provoque la Troisième Guerre Mondiale. Wade, titillé par ses voix intérieures, mènera la mission à bout malgré tout, quand bien même des souvenirs de sa captivité en Asie refont soudain surface et le hantent, lui rappelant toutes les tortures qu'il a subi. Mais la mallette n'est pas le seul danger, un traître se dissimule dans les rangs de ses supérieurs et il faudra également le démasquer avant qu'il ne soit trop tard...

Deadpool – Pulp, c'est un récit imaginant le soldat Wade Wilson aux prises avec les tensions de la Guerre Froide et ses sentiments partagés à l'égard de son ennemie, Outlaw. On y retrouve également les personnages de Stryfe et Cable, eux-aussi à la sauce pulp/noir c'est à dire une formule plus sérieuse et terre-à-terre de l'univers Marvel. La sauce prend pour cet album, c'est plutôt réussi malgré une intrigue assez simple au final, il y a quand même de beaux retournements de situation et même un petit clin d’œil à la fin. Les dessins des couvertures sont signés Jae Lee, que du bon donc !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

lundi 14 novembre 2016

La question du lundi n°19 : Doit-on protéger les oeuvres contre leurs auteurs ?


C'est une grande question et je ne prétends pas chercher à y apporter une réponse définitive, simplement faire en sorte que vous vous la posiez également.

Quand un auteur créé quelque chose, une œuvre littéraire par exemple, elle ne lui appartient plus vraiment. Dans les faits c'est le public, le lectorat, qui décidera ou non du succès de cette œuvre, de sa pérennité et de sa longévité ainsi que la nécessité, la possibilité, d'y accorder ou non une suite. En bref, un auteur ne possède réellement ce qu'il invente que pendant une courte période de temps, c'est aussi pour cette raison que beaucoup son assez frileux quant à annoncer une date de sortie officielle pour leurs livres. Après, l’œuvre qu'elle soit ou non protégée par des droits et contrats légaux appartient au cœur de chaque lecteur, de chaque fan, et chacun a ensuite droit d'y apporter son observation. Certains font ça par le biais de critiques, plus ou moins constructives, d'autres vont carrément jusqu'à inventer des fan-fictions se basant sur l'univers de leur auteur préféré pour continuer dans d'autres directions le développement de l'histoire et des personnages.

Là où je voulais en venir, c'est au cas particulier des auteurs qui désirent revenir sur leurs œuvres pour y apporter une correction ou bien une amélioration jugée utile. Steven Spielberg et Georges Lucas pour Indiana Jones, E.T., Star Wars, etc. Si vous êtes un spectateur assidu de la série South Park, vous n'aurez certainement pas manqué les épisodes traitants de ce douloureux sujet qu'est le moment où un auteur décide de son propre chef de modifier ce qu'il a créé précédemment, parfois de façon infinitésimale et parfois de façon très grossière, changeant alors presque totalement de cap ou ''violant'' son propre univers. Je vais éviter les exemples cités plus haut et prendre plutôt comme référence le cas de l'univers de la série hyper géniale et cultisssime qu'est Saint Seiya – Les chevaliers du zodiaque !

C'est avant tout un véritable phénomène de génération, Saint Seiya a fait rêver des foules d'admirateurs et de fans du monde entier, et particulièrement chez nous en France ainsi bien sûr qu'au Japon, son pays d'origine. Celui que l'on appelle avec respect Maître Masami Kurumada s'est efforcé de créer un manga d'action, type shonen, en y intégrant des valeurs fortes et en tâchant de respecter les codes de ce qui fait une bonne ''tragédie grecque'' dans le plus pur style. Par la suite, il a tenté d'exploiter davantage son univers au-delà des 28 volumes de la série d'origine, en créant par exemple avec Megumu Okada la série Saint Seiya – Episode G qui se propose de revenir sur la jeunesse des Chevaliers d'Or de notre génération, à travers l'évolution d'Aiolia le Chevalier du Lion. Terminée en 20 tomes, cette nouvelle série n'a pas fait que des heureux et s'est montrée décevante par bien des aspects, mais elle reste malgré tout assez bonne dans son genre et surtout ne prétend pas modifier ce que l'on connaît déjà de la série d'origine et de son déroulement, mais plutôt d'expliquer et d'exploiter les sources en place. On a ensuite eu l'excellente série Saint Seiya – The Lost Canvas avec Shiori Teshirogi qui elle retournait 250 ans dans le passé et proposait de suivre une toute nouvelle génération de chevaliers d'Athéna, sans rien changer de la série d'origine toujours.

Mon interrogation et mon coup de gueule en tant que fan viennent de l'existence de séries comme Saint Seiya Omega ou encore Saint Seiya Shô où Kurumada se propose de revenir sur sa série phare et d'en étoffer certains passages ou détails. Là où le bas blesse, c'est quand ces modifications entraînent le fait de totalement dénaturer le filon d'origine. On apprend par exemple que depuis le départ il existe un corps secret de chevaliers entièrement féminin et dévoués à la protection rapprochée d'Athéna (à quoi servent donc les Chevaliers de Bronze qui passent leur temps à se sacrifier pour elle ?) mais aussi que contrairement à ce que préconisent les règles d'une tragédie grecque, les héros sont tous bien vivants à la fin et deviennent les nouveaux Chevaliers d'Or. Or non, non et non, dans le code du théâtre et de toute œuvre se targuant d'être une ''tragédie grecque'', le point fondamental à ne pas changer est que tous les héros œuvrant pour le bien doivent mourir à la fin, lors de leur ultime affrontement avec le mal. La fin de Saint Seiya – Les chevaliers du zodiaque était parfaite, les héros entourant Athéna et Seiya mortellement blessé, les Enfers s'effondrant tout autour d'eux et un voile de lumière divine venant les accueillir dans un au-delà meilleur. Désolé pour les spoils, lisez la série ça vaut vraiment le coup.

Bref, donc à la fin d'une bonne tragédie grecque le ou les héros meurent à la fin en affrontant le ou les méchants et en triomphant malgré tout, signe que face à la mort il y a toujours une étincelle d'espoir qui subsiste et que le mal sera toujours contré par des cœurs valeureux. Le fait de faire revenir les héros de la première série dans Saint Seiya Omega ou bien encore Saint Seiya Episode G – Assassin, c'est donc ne pas respecter les codes de ce qui a été écrit précédemment par la même personne (toujours Kurumada, vous suivez ?) et se dédire d'une fin qui avait le mérite d'être définitive et surtout exceptionnellement forte et poignante pour un manga de ce type. Pourquoi donc revenir en arrière et modifier cela ? Afin de créer de nouvelles séries, évidemment, et donc de capitaliser sur le succès du nom Saint Seiya en en exploitant la plus petite parcelle et le moindre personnage que l'auteur décide de ramener et de modifier en conséquence. La raison ? Souvent l'argent malheureusement, derrière une fausse volonté de faire connaître à une nouvelle génération de lecteurs et de spectateurs cet univers grandiose. On va jusqu'à produire une série d'animation et incorporer de nouveaux chevaliers qui viennent de nulle part pour se rattacher le plus d'audience possible (dans le cas de Saint Seiya Shô et de sa caste secrète de chevaliers féminins). L'univers de Saint Seiya Omega, ce futur qui n'avait pas lieu d'être, est corroboré par celui de Saint Seiya Episode G – Assassin, deux séries relativement médiocres à la fois en manga papier et à la télé.

Qu'on s'entende bien, bien avant l'apparition toute récente de Saint Seiya Omega il y a eu des histoires se déroulant après les faits de la série originale. Des films d'animation surtout, qui avaient surtout valeur de très belles fan-fictions produites par les studios pour rendre hommage à la série et à son univers. La différence d'avec Omega c'est que ces films n'avaient pas vocation de devenir des suites légitimes et officielles, et pouvaient très bien se regarder sans aucune pression de l'auteur. Mais, depuis, Kurumada est revenu sur ses propres écrits et en a tiré de nouvelles séries, parfois bonnes souvent mauvaises, et il est même allé jusqu'à tenter de contrer The Lost Canvas et son succès foudroyant avec sa propre série le voyant revenir aux dessins, Next Dimension, assez affreuse dans son genre.

Donc la question est posée : doit-on protéger les œuvres contre leurs auteurs et la volonté de se faire davantage d'argent en revenant en arrière et en modifiant ce qui peut l'être et même ce qui ne devrait pas l'être ? Peut-on, sous prétexte d'être l'auteur et créateur original d'une série à succès, se permettre dès lors d'en faire ce que l'on veut ? Ou bien y'a-t-il une certaine forme d'appartenance de la série à son public, dès sa sortie et dès lors qu'elle trouve son chemin dans le cœur de bien des fans ? Pour ma part, je pense qu'effectivement le public a son mot à dire, mais que mal informé il est souvent manipulé par les studios et les auteurs. Bien sûr ce n'est pas au public que revient la décision finale, et il ne faut pas tomber dans la logique inverse et donner tout pouvoir aux fans (le cas Naruto est assez flagrant). Mais c'est à vous désormais de vous poser ces questions, et heureusement le débat reste toujours ouvert !

samedi 12 novembre 2016

The Wicked + The Divine tome 1 - Faust départ (Glénat Comics - Octobre 2016)


Il existe des centaines de divinités de part toutes les religions du monde. Tous les 90 ans, douze d'entre elles se réincarnent dans le corps de jeunes adultes ou adolescents. Tous les 90 ans, durant deux ans, ils provoquent des miracles, émerveillent les foules, incarnent toutes les cultures et déclenchent des événements mémorables, puis meurent. En ce début de XXIème siècle, à l'ère des pop-stars toutes puissantes, l'une de ces divinités provoque un véritable scandale après une tentative d'assassinat manquée contre les siens. Lucifer est-elle coupable de ce dont on l'accuse, ou est-ce un coup monté destiné à la faire tomber, elle et ses semblables ? La jeune Laura, elle, pense que son idole est innocente et fera tout pour le prouver. Au cours de son enquête, elle rencontrera d'autres divinités incarnées et ira même au cœur du Panthéon pour rencontrer celle qui détient toutes ces vies entre ses mains, sans pour autant parvenir à trouver LA réponse qu'elle cherche. Quelle est la vérité derrière ce rideau de mysticisme ? Qu'adviendra-t-il de Laura, elle qui s'enfonce toujours plus profondément dans ce monde qui l'éblouit et la dépasse ?

Mon gros coup de cœur du mois d'Octobre, que je vous chronique un peu en retard par la faute du calendrier de lectures. The Wicked + The Divine c'est une série exceptionnelle dégotée par Glénat Comics à nouveau, très simple à lire et extrêmement facile d'approche, le lecteur est totalement invité, immergé, dans cet univers si semblable au nôtre par bien des aspects. Il est très difficile de résumer ce premier tome sans en dévoiler les meilleurs morceaux de l'intrigue, et je pense qu'il faut apprendre soi-même à connaître les personnages à mesure qu'on les rencontre. En tout cas c'est une lecture très aisée et agréable, que je ne peux que recommander encore et encore et fortement vous conseiller ! Et vraiment, vivement la suite on en veut davantage !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

vendredi 11 novembre 2016

La V.O. du vendredi n°45 : Red Sonja - She-devil with a sword Omnibus 1 (Dynamite - Mars 2011)


Quiconque a déjà entendu parler des aventures de l'illustre Conan le Barbare a de fortes chances d'avoir également croisé des récits sur une autre personnalité légendaire de son temps, celle que l'on appelle avec crainte Red Sonja, ou encore la Diablesse à l'épée. Enfant issue d'un village pauvre d'Hyrkanie, le meurtre brutal de ses parents et de ses frères par une meute de fanatiques religieux ainsi que son viol à l'âge de 13 ans par les mêmes soudards la pousseront à prendre la fuite loin dans les montagnes et les forêts de son pays, menée par les visions étranges que lui envoie une déesse mystérieuse accompagnée d'une chouette blanche. Après avoir triomphé de bien des épreuves, la victime se relève et recouvre ses forces et bien plus encore, et arpente désormais le monde sous le nom de Red Sonja, rouge comme ses cheveux de feu, rouge également comme le sang de ses ennemis qui ruisselle sur son passage. Lorsqu'au détour d'un de ses nombreux voyages elle fait la connaissance d'un messager en provenance de la ville sacrée de Gathia, elle ne s'attendait pas à ce que l'obscure divinité responsable de la destruction de son village d'enfance soit vénérée là-bas par un homme masqué qui dirige la ville d'une main de fer, orchestrant de nombreux sacrifices pour son dieu sombre et préparant un génocide à grande échelle sur une population de résistants. Avec l'aide d'amis trouvés en chemin et d'une poignée de rebelles courageux, Sonja trouvera la force d'affronter celui que l'on nomme le Céleste et de débarrasser la cité et ses environs de sa néfaste influence. Mais malgré tout, la présence de la divinité noire ne fait que se renforcer sur la Terre encore jeune, et c'est au terme d'un nouveau et long voyage que Sonja parviendra au cœur de la conspiration donnant naissance à l'incarnation de cette brutale déité avide du sang des innocents et prête à être lâchée sur le monde. Les eaux des fleuves se gorgeront du sang des combattants, les monstres rugiront sur les champs de batailles, le fer croisera le fer et l'acier parlera, tandis que le Borat-Na Fori s'élève et s'étend sur les terres désolées. Seule Red Sonja se dresse sur son passage, avide de vengeance pour la mort des siens tant d'années auparavant. Mais derrière cette lutte, un être bien plus dangereux encore veille et attend son heure...

Excellente série sur Red Sonja, aux dessins magnifiques et à l'intrigue digne des romans de Robert E. Howard sur le personnage de Conan et de son indomptable contemporaine. Dynamite nous propose de redécouvrir cette série d'exception en format Omnibus souples (le premier contient les 18 premiers chapitres de la série plus un numéro 0), d'assez bonne qualité et qui se lisent et transportent facilement, avec en bonus l'intégralité des couvertures alternatives de la série, par les plus grands artistes de la profession. Une saga au long cours et qu'il conviendra de suivre si vous êtes fans du personnage et de son univers, à la fois plus sombre et plus mature que la plupart des comics de la production, digne héritière de son illustre aïeul. Radiophogeek vous propose de nous accompagner dans ce grand voyage vers une époque où la vie était un combat épique de tous les jours, et où la magie régnait encore sur la Terre, bien avant le monde tel que nous le connaissons...

jeudi 10 novembre 2016

Saint Seiya Episode G : Assassin tome 5 (Panini Manga - Novembre 2016)


Tandis que Hyôga affronte le sans-visage qui enflamme Tokyo et découvre le moyen de le battre, Shura est quant à lui confronté à Lancelot qui parvient à perturber à la fois ses techniques et sa cosmo-énergie, le laissant presque rejeté par son armure d'or du Capricorne. Cette armure devient dès lord un Surplis, marque des Spectres d'Hadès, alors que Shura s'éveille à une nouvelle existence qui pourrait tout changer à jamais. Mais grâce à l'intervention de l'esprit et de la protection d'Athéna, Shura émerge enfin de sa transe empoisonnée et parvient à défaire son adversaire, qui se transforme alors en une toute autre personne...

Encore un tome où fondamentalement à part des pleines pages colorées et beaucoup d'effets réalisés à l'aide de l'informatique il ne se passe pas grand chose. Ah, si, on a maintenant la confirmation que nous nous trouvons bien dans l'univers détesté de la série Saint Seiya Omega et bonne nouvelle, on y restera désormais coincés quoi qu'il arrive ! Génial non ? La profanation des Chevaliers d'Or de notre enfance et de leur épopée légendaire se poursuit encore et toujours et ne semble pas prête de s'arrêter, car j'ai bien l'impression qu'ils vont à peu près tous passer sous ce couperet scénaristique au nom de la nostalgie bien vendeuse. Enfin, espérons toujours car c'est là la leçon à retenir de toute bonne série Saint Seiya, il y a toujours de l'espoir et un miracle peut toujours arriver !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

mercredi 9 novembre 2016

Lady Mechanika tome 2 - Le mystère du corps mécanique, 2ème partie (Glénat Comics - Octobre 2016)


Celle que l'on surnomme Lady Mechanika parvient avec l'aide de ses alliés à infiltrer le vaisseau flottant dans les airs de Lord Blackpool, et son enquête commence alors pour tenter de découvrir ce qui est arrivé à la pauvre bohémienne Séraphina, dont le corps a subi de nombreuses interventions mécaniques tout comme le sien. En chemin évidemment il faudra prendre garde aux patrouilles des soldats de Blackpool ainsi que des sombres desseins de ce dernier, dissimulés dans les laboratoires tandis que le gros de la haute société festoie dans les niveaux inférieurs. Quel lien unit Blackpool au mystérieux inventeur appelé Caïn ? Quelle est cette étrange substance qui semble à la base de leurs travaux anciens comme actuels ? Et surtout, est-ce que ce Monsieur Caïn se trouve lié d'une quelconque façon à la destinée de Lady Mechanika ?

Toutes les réponses ne sont pas apportées dans ce second volume qui marque pourtant la fin du premier grand arc des aventures de Lady Mechanika, Le mystère du corps mécanique, tout en nous proposant un extrait de la suite à venir tout prochainement, La Tablette des Destinées. Nous pouvons aussi savourer une galerie de couvertures alternatives par les plus talentueux des artistes attachés au projet de cette série, de Peter Steigerwald à Nei Ruffino ou J. Scott Campbell. Une petite interview de Joe Benitez vient compléter l'ensemble, avec quelques croquis et également une mise en bouche assez agréable pour sa seconde série, Wraithborn, à venir en 2017 chez Glénat. Vous l'aurez donc compris ce second tome est finalement plus court que le précédent à lire, l'histoire se termine rapidement et il s'agit ensuite surtout de poser les bases des séries et futures aventures de Lady Mechanika. Le lecteur appréciera toutefois cette amas de ''cadeaux'' bienvenus et saura trouver chaussure à son pied parmi tout ce qui nous est proposé dans ce beau catalogue de crayonnés et de bande-annonces.

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

lundi 7 novembre 2016

La question du lundi n°18 : Quels jeux-vidéo pour se faire peur ?

Il y a peu s’achevait Halloween, fête de prédilection pour se faire peur. Afin de se mettre dans l’ambiance ou bien encore pour continuer à baigner dans son atmosphère, quels sont les jeux d’horreur qui permettent de se faire de bonnes frayeurs ? Voici quelques titres qui je l'espère sauront vous donner l’envie d’y jouer.

 
Resident Evil
L’un des titres emblématique du genre du survival horror (également connu sous le nom de Biohazard). Les origines de la série se déroulent dans la ville de Raccoon City et ses alentours où des meurtres horribles ont lieu. L’équipe des S.T.A.R.S lors de leur enquête se fera attaquer et trouvera refuge dans un manoir abandonné qui semble dissimuler bien des choses, c’est dans ce cadre que se déroulera le 1er opus (datant de 1996) de cette longue série. Les épisodes 0, 1, 2 et 3 auront également pour cadre la ville de Raccoon City et ses environs, en reprenant les mêmes mécaniques de gameplay (un inventaire limité, le système de coffre pour y entreposer le surplus ainsi que des plans de caméra fixe et la résolution de nombreuses énigmes). Ces 4 premiers épisodes de la série introduiront de nombreux personnages emblématiques de la saga : Chris et Claire Redfield, Jill Valentine, Leon Scott Kennedy... que l’on retrouvera à de nombreuses occasions. C’est à partir de Resident Evil 4 que ce gameplay changera, en adoptant une vue TPS et sera plus orienté vers l’action et un système d’inventaire renouvelé ainsi que la possibilité d’upgrader ses armes. Le 7ème opus est prévu pour le 24 Janvier 2017 et sera en vue FPS et sera plus orienté vers l’ambiance horrifique. (Je ferai peut être un jour un dossier plus détaillé sur cette saga ainsi que ses nombreux spin-off comme Révélation ou Chronicles).

 
Silent Hill
Le 1er opus de la saga a vu son apparition en 1999. L’ensemble des différents jeux a pour cadre la ville de Silent Hill. Le protagoniste se retrouve ainsi confronté à un univers peuplé de monstres horrifiques et de décors cauchemardesques. L’ambiance horrifique est présente de manière constante notamment avec la présence de brume à certains endroits faisant ainsi surgir au dernier moment les monstres peuplant la ville et forçant le joueur à être constamment sur ses gardes. Par ailleurs, une radio que l’on ramasse grésille plus ou moins selon la présence d’ennemis ou pas, contribuant à renforcer cette ambiance particulière. La plupart des protagonistes sont des personnes ordinaires, n’ayant pas de réelle disposition face au danger, il est ainsi préférable d’esquiver les monstres que de les affronter. Malheureusement, depuis 2012, aucun jeu notable n’est sorti et il semblerait que l’avenir de la série soit des plus incertains.

 
Clock Tower
Cette série fait partie des jeux où le protagoniste n’a pas d’arme et doit fuir le psychopathe lancé à ses trousses. Dans le premier Clock tower (datant de 1995), l’héroïne est pourchassée par un tueur armé de ciseaux géants. Se jouant comme un point and click, l’essentiel du gameplay est d’échapper au tueur en se cachant et de progresser tout en résolvant des énigmes. La tension y est permanente puisqu’il n’est pas possible d’attaquer et si vous vous faites attraper, c’est le game over. Un successeur spirituel nommé NightCry est sorti début 2016 reprenant les mêmes mécaniques.

 
Project Zero
Également nommé Fatal Frame aux États-Unis, le premier volet est sorti en 2002 en Europe. Le protagoniste doit progresser dans un lieu hanté par des fantômes, jonché d’énigmes. Afin de se protéger, le personnage est doté d’un appareil photo permettant de vaincre les entités spectrales. La prise de vue des photos s’effectue en vue subjective. La difficulté des combats est accrue avec la disparition et réapparition aléatoire de l’ennemi. Le cadre de l’histoire se déroule au Japon et s’appuie beaucoup sur son folklore et ses légendes ancestrales.





 
Voici quelques unes des séries, plus ou moins connues, du survival horror. En espérant que cela vous inspire si jamais vous recherchez un jeu de cette catégorie !

samedi 5 novembre 2016

Ultimate X-Men - Guerre ultime (Panini Comics - Octobre 2016)


Magneto est de retour et il entend bien le faire savoir. La guerre entre l'humanité et les mutants est désormais déclarée, et chacun devra choisir son camp. Les X-Men sont d'emblée perçus comme sympathisants des attentats terroristes de la Confrérie, et donc chassés par la nouvelle super-équipe du gouvernement : les Ultimates ! Charles Xavier capturé et entravé, les héros divisés et traqués, Magneto triomphant et menant une vaste campagne de terreur de par le monde... rien ni personne n'est plus à l'abri et l'heure de la confrontation a sonné ! Quelle est donc cette nouvelle arme ultime que Magneto entend utiliser dès qu'elle sera achevée ? Qu'adviendra-t-il des humains dans ce nouveau monde ? Et surtout, en cas de victoire des héros, sera-t-il possible de revenir en arrière et d'arranger les choses cette fois-ci ?

Un excellent tome de la série Ultimate X-Men de Mark Millar, le troisième exactement dans la collection ''Marvel Select'' à bas prix mais bonne qualité. L'histoire se tient en un seul bloc, d'elle-même, sans avoir besoin de multiples références précédentes ou d'un univers complexe à articuler tout autour. Des artistes de renom sont invités à dessiner ces chapitres à l'action et au suspens haletants : Chris Bachalo, David Finch, Adam Kubert... que du bon ! Vivement la suite !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

vendredi 4 novembre 2016

La V.O. du vendredi n°44 : Dr. Doom and the Masters of Evil (Marvel - 2009)


Qu'arriverait-il si le Docteur Fatalis, l'un des êtres les plus maléfiques au monde, s'alliait à une bande de super-vilains tout aussi malfaisants ? Dans ce récit unique en son genre, Fatalis cherchera alliance auprès des Sinister Six, du Cirque du Crime, des Maître du Mal ainsi que de Magneto en personne pour poursuivre un but mystérieux qui les mènera tous aux quatre coins du globe ainsi qu'aux confins de l'espace. Mais au final, un seul pourra avoir satisfaction, un seul connaîtra la victoire et verra son vœu le plus cher enfin exaucé. Et ce sera Fatalis, ou bien personne !

Une histoire en quatre chapitres principaux qui s'avère fort sympathique malgré un côté un peu simplet par moments, on découvre surtout une nouvelle facette de nombreux super-vilains de l'univers Marvel alors qu'ils se mesurent à l'aune de Fatalis et de son plan bien précis où chacun a un rôle prédéterminé à jouer. En bonus on pourra même profiter d'un chapitre des Quatre Fantastiques tiré des archives des années '80, où l'on assiste à l'ascension du jeune Kristoff comme nouveau maître de la Latvérie et surtout à un rappel global des grands moments de la vie de Fatalis, toutes les étapes qui lui ont permis de devenir ce qu'il est aujourd'hui. On peut simplement regretter un format un peu bizarre pour cet album, de taille fort réduite par rapport à la normale, ça fait bizarre au sein d'une bibliothèque ou d'une collection Marvel. Mais malgré cela on ne boude pas son plaisir !

jeudi 3 novembre 2016

Yakitate Ja-Pan !! Un pain c'est tout (Delcourt - 2005/2010)


Scénario et dessin de Hashiguchi Takashi

Série complète en 26 volumes

Si à l’heure actuelle, le manga culinaire a le vent en poupe notamment avec la série Food Wars (Shokugeki no Soma en vo), ce type de manga peut avoir de multiples déclinaisons en s’attardant sur une cuisine particulière, une certaine catégorie de nourriture,etc. C’est le cas notamment de Yakitate Japan !! qui traite … de pains ! Un aliment que nous connaissons bien.

L’histoire nous narre les aventures de Kazuma Azuma, issu d’une famille de riziculteurs, qui lors de son enfance va découvrir l’univers du pain et décider de se consacrer à cette voie après sa rencontre avec un boulanger l’ayant initié à ce domaine.
Plusieurs années plus tard, Kazuma décide d’intégrer la plus célèbre des boulangeries japonaises : Pantasia. Au fil des ans, notre jeune héros s’est entraîné en autodidacte et s’est constitué un répertoire de recettes impressionnantes, ses Ja-pan, dont le lecteur aura l’occasion d’être témoin à de nombreuses reprises. L’objectif de Kazuma étant de mettre au point un pain qui serait emblématique du Japon, au même titre que notre baguette française.

Le manga regorge de nombreuses scènes humoristiques et s’avère également très instructif. En effet, les nombreux ingrédients utilisés lors de la conception des pains sont riches en enseignement et permettent de mettre en lumière certains aspects méconnus de ceux-ci.

Si ce bref sommaire vous a mis l’eau à la bouche, n’hésitez pas à vous plonger dans cet univers et à mettre la main à la pâte !