Une nouvelle partie va débuter, mais cette fois-ci Alice sera
enfermée dans un donjon pour avoir tenté de s’en prendre aux autres princesses
alors que l’héroïne n’avait pas été désignée. Possédée par la Reine de Cœur,
notre Alice est donc punie pour son crime et ne pourra participer à la
prochaine partie, qui consistera cette fois à survivre au sein d’une immense
tour dans la forêt où une princesse attend son heure, cloitrée au sommet…
Pendant que le Chaperon Rouge fait de son mieux pour
atteindre la plus haute salle de la tour, d’autres décident que comploter leur
rapportera davantage de points ou en tout cas de chances d’éliminer les
participantes les plus dangereuses, à commencer par Alice justement !
Ainsi, le Chat Botté et la Vendeuse d’Allumettes se liguent pour retrouver le
donjon où elle est enfermée, tandis que le cœur d’Alice s’est fait la malle pour
une raison inconnue et arpente les couloirs de la tour à la recherche d’un peu
d’aide.
Devenue ennemie jurée de Cendrillon, et aussi cible de toutes
les autres qui désirent sa mort le plus rapidement possible, Alice est vraiment
dans de beaux draps. Mais ce coup-ci, c’est bien le Chaperon Rouge qui est
au centre de la partie, elle qui fait équipe avec la Petite Sirène qui désire
un jour retomber amoureuse. Elles croisent la route du Prince Charming, à la
recherche lui aussi du grand amour dans cette tour. Se pourrait-il que la
Petite Sirène soit sa bien-aimée, comme pour le prince d’autrefois ? La
réponse à cette question va faire remonter de douloureux souvenirs qui menacent
de tout engloutir dans leur noirceur, et l’ennemie d’aujourd’hui n’est pas
forcément celle que l’on croit…
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Drame, jalousie, amour perdu… vous trouverez tout cela et
plus encore dans ce second tome de cette petite série décidément très
sympathique et assez rapide à lire en plus, ce qui ne gâte rien. L’auteur exploite
à fond sa vision très sombre et horrifique des contes de fées de notre enfance,
et les princesses sont parfois bien plus redoutables que les monstres qui les
entourent. Le dessin est lui aussi très sombre, tout en nuances d’ombres et de
noirceurs diverses pour mieux nous plonger dans l’ambiance angoissante de ce
récit très particulier.
Plus qu’un tome à présent avant de connaître le dénouement de
cette histoire, et je me demande vraiment ce dont il s’agira et comment cela va
s’articuler tellement il reste de questions en suspens et d’intrigues
secondaires à régler. J’ai du mal à croire qu’un seul tome, surtout à la
vitesse à laquelle ils se lisent, puisse tout régler sans rien bâcler, mais j’espère
ne pas être déçu ou rester sur ma faim. La promesse de l’éditeur est de nous
livrer une série finie et complète en trois tomes, les paris sont ouverts !
Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et
je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un
nouvel article !
Suite à des circonstances imprévues, l’oncle de Miles Morales
est de retour parmi les vivants et il compte bien employer son temps à une
affaire très lucrative ! Son nouveau crédo est de reformer les Sinister
Six, ennemis de toujours de Spider-Man, en rassemblant les nouveaux détenteurs
des pouvoirs des anciens. Electro, l’Homme-Sable, la Tâche, le Super-Bouffon…
auxquels viennent s’ajouter Aaron en tant que Iron Spider dans un costume
dernier cri et entièrement refait à neuf, et Bombshell !
Miles est donc partagé entre son sens des responsabilités,
qui lui commande de tout faire pour arrêter son oncle avant que les choses ne
tournent mal, et la peur qu’il ressent à l’idée de mettre sa famille et ses
amis en danger face à quelqu’un qui connaît déjà tout de lui et pourrait le
menacer comme jamais. De nouveaux pouvoirs viennent s’ajouter à cela, donnant
beaucoup de fil à retordre à notre jeune Spider-Man qui décidément n’avait pas
besoin que sa vie devienne encore plus compliquée.
Désormais, Miles va devoir faire tout son possible pour
protéger les siens et arrêter son oncle et ses nouveaux associés alors que
ceux-ci tentent de voler rien moins qu’un héliporteur du S.H.I.E.L.D. abandonné
depuis la fin de l’organisation, pour le revendre un très bon paquet à une
puissance Européenne en mal de reconnaissance… toute cette histoire pourrait
aller jusqu’à déclencher une guerre, et les Champions ne seront pas de trop
pour venir en aide à notre ado-araignée !
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Voici donc les adieux de Brian M. Bendis à son personnage
fétiche, lui qui a créé Miles et l’a projeté dans le grand bain il y a de cela
des années. Maintenant que l’auteur part chez la Distinguée Concurrence, il se
devait de mettre un point final à certaines intrigues restées en suspens,
surtout concernant Miles. S’inscrivant parfaitement dans la ligne éditoriale de
renouveau voulue par la collection ‘’Marvel Legacy’’, cette histoire nous
ramène également une menace très ancienne dans le monde du Tisseur avec ce
retour des Sinister Six nouvelle mouture. Certes, on comprend bien vite qu’ils
n’ont pas vraiment le niveau de dangerosité des anciens membres de ce groupe,
mais c’est tout de même bien pensé.
Avec l’aide d’Oscar Bazaldua et de sa partenaire de toujours
Sara Pichelli, Bendis signe donc ici ses adieux au jeune Spider-Man dont il est
le créateur et surtout à l’univers Marvel dans son ensemble. Des adieux un peu…
mous, il faut bien le dire, en tout cas je n’ai pas ressenti de vraie force de
conviction dans tout ça, peut-être parce que Miles appartient désormais à la
maison d’édition plus qu’à son auteur et qu’il ne pouvait pas mettre fin comme
cela à ses aventures sans rendre des comptes. C’est quand même une bonne histoire,
mais un peu précipitée par moments, on sent qu’il n’y avait pas les coudées
franches nécessaires. Espérons que ceux qui reprendront le flambeau derrière
Bendis sauront rebondir avec panache !
Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et
je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un
nouvel article !
La malchance a retrouvé
le chemin de la vie de Peter Parker ! Son entreprise, l’un des fleurons de
l’industrie de haute technologie, est en miettes. Ses employés, au chômage. Son
argent, dépensé pour indemniser le plus de monde possible. Et tout ça parce qu’il
a voulu protéger le monde des choses horribles qu’aurait pu faire le Dr.
Octopus avec tout ce savoir technologique entre les mains ! N’y a-t-il
donc aucune justice ??
Pour Peter en tout cas,
c’est le retour à une vie faite de déboires et de coups de chance temporaires.
Si sous son identité civile il est décrié et traité de la pire des façons par
des investisseurs mécontents, il faut bien admettre qu’en parallèle la
réputation de Spider-Man a été embellie, puisque le héros est désormais l’un
des chouchous de New York. Même Jonah Jameson le soutien !
Peter va cependant
avoir un peu de chance dans son malheur : un nouveau travail totalement à
sa portée au sein de la rédaction du Daily Bugle, en territoire connu, que
demander de mieux ? Certes sa relation avec Bobbie Morse bat de l’aile,
mais il se rapproche de personnalités telles que Mary-Jane, ce qui n’est pas pour
lui déplaire… s’il n’y avait tous ces vilains à arrêter, jour après jour !
On dirait que tout le monde s’est donné le mot pour dérober le plus de miettes
possible de Parker Industries, et il faut en plus rajouter la découverte d’un
complot au sein même de la maggia et visant rien de moins que la mairie de la
ville !
Alors, quand au détour
d’une conférence de presse une petite escouade de Bouffons refait surface, c’en
est trop pour Spider-Man qui va enfin pouvoir se défouler ! L’aide de l’Anti-Venom
sera bienvenue, celle de Loki un peu moins en revanche. Le dieu de la malice
est devenu le nouveau Sorcier Suprême, et il compte bien rendre à Peter la
faveur qu’il lui doit depuis un certain temps. Mais est-ce que cette faveur
sera bien utilisée par notre héros ou provoquera-t-il à nouveau une catastrophe ?
En parallèle de tout ça, pendant que nos héros ont le dos tourné, NormanOsborn orchestre son retour étape par étape.
Premièrement, mettre la main sur un objet très dangereux qui lui permettrait de
se purger enfin du traitement anti-Bouffon que Peter lui a infligé. En suite…
le monde le découvrira bien assez tôt sous son nouveau visage. Et la peur
reprendra de plus belle dans son sillage, peut-être pire qu’avant.
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Premier tome de la
période Marvel Legacy pour la série Amazing
Spider-Man, toujours écrite par Dan Slott avec quelques renforts toutefois
tant au scénario qu’aux dessins. On replonge avec Peter la tête la première
dans une vie incertaine et pleine de coups durs, mais notre héros a connu pire
par le passé n’est-ce pas ? Bon, peut-être pas à ce point effectivement,
mais en tout cas la malchance il connaît et a toujours su s’en sortir et
rebondir. Les moments fastes sont terminés, retour à la dure loi de la jungle !
C’est une bonne
histoire dans l’ensemble, mais elle nécessite tout de même quelques lectures
préalables comme par exemple Venom Inc.
(à venir très prochainement ici) pour que l’on puisse comprendre tous les
enjeux et les différents rebondissements. Bien sûr, ce qui nous intéresse le
plus ce sont les moments avec Norman Osborn, qui annoncent un second tome très
musclé et on ne peut plus stressant pour notre Homme-Araignée. J’ai hâte de
voir ça, que Dan Slott puisse terminer sa belle et longue performance sur la
série avec panache !
Sur ce, je vous laisse
vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant
vous retrouver bientôt pour un nouvel article !
Le gouvernement tente
de se racheter une crédibilité en traitant le problème Hulk par la force. Une
nouvelle organisation a vu le jour pour surveiller chaque apparition du Colosse
de Jade, dans le but de l’isoler et de le capturer dès que possible à des fins
d’expériences scientifiques. Le général Ross est tenu au silence et ses
officiers dirigent toute l’opération dans son dos sans lui en toucher mot.
Pendant ce temps, Bruce
Banner essaie de comprendre ce qui lui arrive, ainsi qu’à son alter-ego
colérique. Quelque chose semble avoir perturbé la relation difficile et fragile
entre les deux facettes du même être, et Hulk profite de chaque nouvelle nuit
pour déchaîner la violence qui coule dans ses veines. Il y a apparemment un
lien avec une force mystique qui tente de prendre le contrôle ou tout du moins
d’influencer les actions du géant vert, dans un but encore trouble.
Si bien qu’au final,
une solution radicale est mise sur la table : c’est à une section spéciale
des Avengers d’intervenir, une force de frappe sans précédent menée par Carol
Danvers, et qui pourtant ne fera pas le poids face au Hulk malfaisant. Même la
présence de Jen Walters ne change pas la donne, et nos héros sont contraints de
recourir à une arme absolue à n’utiliser qu’en tout dernier recours pour
assommer leur cible.
Une fois sous contrôle,
Banner est transféré dans les locaux de la mystérieuse organisation
paragouvernementale qui souhaite expérimenter tout ce qu’ils peuvent sur Hulk.
L’horreur est à son paroxysme alors que l’immortel est soumis à toute une
batterie de tests inhumains et évidemment sous le couvert du secret le plus
total. Mais même ainsi, rien ne peut vraiment arrêter ou contenir Hulk et il
parvient à s’échapper, encore plus furieux et désireux cette fois de retrouver
ce qu’il appelle son lieu de pouvoir : l’endroit où la tragique explosion
d’une bombe gamma l’a changé à tout jamais il y a bien des années.
Sur place Hulk devra
affronter une nouvelle version de l’Homme-Absorbant enrichi en rayons gamma et
capable désormais d’absorber la puissance de ces radiations si particulières.
Mais quelque chose finit par posséder le corps de Creel, qui se transforme en
une horreur sans nom et se dirige droit vers l’épicentre de l’explosion dans le
but d’augmenter encore sa puissance. Très vite, une nouvelle menace apparait,
liée à ce qui stagnait dans l’esprit de Hulk et qui désormais se trouve au cœur
de son ennemi. La terrible Porte Verte s’ouvre enfin en grand… et le monde
risque fort d’en être changé pour longtemps.
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Second tome de cette
série assez horrifique qui suit son petit bonhomme de chemin et connait un
succès assez conséquent à son échelle, y compris en V.F. chez Panini même si le
prochain tome est sorti sous un autre visuel. Al Ewing nous plonge dans les
tréfonds de l’inconscient de Bruce Banner et de Hulk, liés comme jamais et
surtout dangereux comme jamais auparavant. On se croirait de retour à la bonne
vieille époque des complots militaires et gouvernementaux qui suivaient Hulk à
la trace partout dans le monde et dont nous avons eu des aperçus dans le second
film Marvel Studios et surtout dans le dessin-animé des années ’90. Bref vous l’aurez
compris, c’est que du bon et on aime beaucoup ça ! Maintenant, espérons
que la série et les artistes sauront tenir leurs promesses et satisfaire les
attentes des lecteurs en poursuivant sur leur lancée. Ce qui me fait le plus
peur c’est que la série a d’énormes implications et répercussions sur le reste
de l’univers Marvel, et pourtant elle ne se réclame pas vraiment du mainstream
que l’on connaît à côté.
Autrement, je profite de
cette sortie ce lundi pour vous annoncer que le blog vient d’atteindre son
millième billet paru depuis sa création en 2011 ! Les articles
évidemment y sont pour beaucoup mais il faut aussi prendre en compte tout l’historique
sur toutes ces années, les émissions et podcasts, que certains d’entre vous
suivent depuis longtemps. Un grand merci à vous tous, et en route vers les 2000 !
Sur ce, je vous laisse
vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant
vous retrouver bientôt pour un nouvel article !
Tout commence par une
histoire d’amour impossible. Le professeur Miles Warren est épris de la belle
Gwen Stacy, une de ses étudiantes, qui est malheureusement amoureuse de son
confrère Peter Parker. Quand Gwen finit par trouver la mort, Warren est dévasté
et accuse Spider-Man et donc Peter d’être responsable de la perte de son amour.
Spécialiste en génétique de pointe, Warren parvient à cloner Gwen et Peter, l’une
pour lui-même et l’autre pour le faire souffrir. Le véritable Peter combat son
clone, lui-même persuadé d’être le vrai Peter, et tout se termine dans le sang.
Spider-Man triomphe une fois de plus dans la douleur et quitte le champ de
bataille en laissant son clone pour mort… mais celui-ci a survécu, de justesse,
et a mené sa propre vie de son côté dans le plus grand secret.
Aujourd’hui, cinq ans
après ces terribles événements, le clone et l’original se font de nouveau face,
mais cette fois pour mettre les choses à plat et venir à bout de leur
différent, qui n’est qu’une manipulation de Miles Warren, le Chacal. Le clone
prend le nom de Ben Reilly, en hommage à l’oncle et à la tante de Peter, et
cherche désormais à créer son propre chemin tout en combattant pour les bonnes
raisons et les valeurs qu’il partage avec Peter. Ses premiers pas à New York
vont l’amener à affronter de redoutables adversaires, parmi lesquels Venom en
personne venu rendre justice en ville une fois de plus à sa façon.
Après leur affrontement
au sommet, Venom est enfin arrêté et Ben, baptisé Scarlet Spider par la presse,
part de son côté à la recherche d’une nouvelle vie. Pendant ce temps, Peter
fait face au coma de sa tante May avec l’aide de Mary-Jane, mais sa vie de
super-héros va rapidement le rattraper lorsque le Vautour parvient à l’empoisonner
avec une préparation mortelle qui ne lui laisse que peu de temps à vivre.
Abattu, sur le point de rendre l’âme, Peter est cependant sauvé par un autre de
ses ennemis de toujours : le Dr. Octopus ! Grâce à l’aide du vilain,
Spider-Man se remet et est de retour, plus en forme que jamais et prêt à
affronter une nouvelle épreuve : il va devenir père !
C’est le moment que
choisit le Chacal pour réapparaître et faire de nouveau ses jouets de nos deux
héros génétiquement si proches. Peter et Ben pénètrent dans le laboratoire
secret de leur ennemi et découvrent qu’ils sont peut-être tous les deux des
clones en réalité, un autre Peter dormant dans une cuve de stase et prêt à être
ranimé. Le Chacal se joue des deux hommes-araignées avec la virtuosité d’un
vrai psychopathe, s’amusant de leur tourment et prêt à aller encore plus loin
pour les faire souffrir, jusqu’à ramener une nouvelle fois Gwen Stacy à la vie
pour mieux les briser ! Parvenant à s’échapper de ce repaire du mal, les
héros ignorent encore la vérité à leur sujet et décident d’en rester là pour le
moment. Mais le Chacal n’a pas encore fini de jouer avec eux, et il refera
rapidement surface pour les faire douter encore davantage de leur vraie nature.
Au final, sait-il lui-même qui est le véritable Peter Parker ?
Peter va d’ailleurs
essuyer une nouvelle vague de dures épreuves quand il se retrouve accusé de
meurtre dans plusieurs États ! Arrêté alors qu’il est en plein deuil,
notre héros finit en prison et son procès est expédié, les preuves étant accablantes.
Cette fois-ci il semble bien que personne ne puisse lui venir en aide…à moins
de faire confiance à ce nouveau venu, un certain Kaine, portant masque et
combinaison sinistres et semblant en savoir beaucoup sur la vie de Peter et de
son clone Ben, qu’il a déjà affronté durant les cinq années précédentes. La
marque de Kaine va s’étendre et menace de détruire tout ce que possèdent Peter
et M-J, à moins qu’un être devenu proche ne décide de se sacrifier pour eux en
attendant que la vérité soit enfin dévoilée…
---
Le voici enfin, le
fameux omnibus qui a tant fait parler de lui à sa sortie en Octobre dernier.
Principalement parce qu’il est le premier d’une trilogie rééditant deux omnibus
plus gros parus il y a des années et maintenant introuvables décemment. Plus
fin donc, plus cher aussi puisqu’il fait 70€ contre seulement 66€ pour la
première mouture. Faîtes le calcul, le lecteur lambda est loin de s’y retrouver…
et en plus, chose incompréhensible pour moi, il n’y a plus de jaquette, élément
qui faisait parmi d’autres le côté si luxueux et recherché de cette collection !
Mais il n’y a pas que
de mauvais points. Cette réédition est de qualité il faut bien l’admettre, et
en format un peu plus grand (même si, on ne va pas se mentir, ça ne change pas grand-chose
au confort de lecture à moins de chipoter), tandis que la couverture est
inédite. On voit que Panini a tout de même cherché à soigner les choses et les
lecteurs qui pourraient se retrouver lésés par tous ces changements, et j’espère
bien à titre personnel que d’autres améliorations seront à venir pour la sortie
du second tome, si l’éditeur a correctement compris et assimilé les
conséquences de ses erreurs passées. Quoi qu’il en soit, des heures de lecture
en perspective et un plaisir évident !
Pour ce qui est de l’histoire
en elle-même, attendez-vous à du grand art, c’est véritablement une joie sans
limite que de redécouvrir cette saga de légende sous ce format. Ce récit
apporte un nouvel éclairage sur beaucoup de personnages dans l’entourage de
Peter, à commencer par son clone bien entendu mais aussi tante May et M-J.
Mais, contre toute attente, celui qui m’a le plus touché c’est le Dr. Octopus,
ou plutôt Otto Octavius, faisant preuve ici d’une noblesse et d’une grandeur d’âme
que l’on ne lui connaissait pas le moins du monde ! Accompagné du
personnage fort et très intéressant qu’est Stunner, son assistante et amante,
Octavius nous surprend totalement par la force de son lien avec Spider-Man et
par tout ce qu’il est prêt à faire et à reconnaître pour le garder en vie afin,
selon ses propres mots, d’illuminer son existence par sa bonté même s’ils se
combattent farouchement. Une preuve d’attachement sans commune mesure, qui
coûtera malheureusement la vie à Otto un peu plus tard.
Pour le découpage choisi
par Panini, faites bien attention de ne pas avoir trop d’attentes car vous
risquez bien de vous retrouver frustrés au dernier degré en découvrant que le
cinquième et dernier chapitre de la dernière mini-saga présente dans cet
omnibus est manquant ! On s’arrête donc à la partie 4 sur 5, la 5ème sera
sûrement présente dans le tout début du second omnibus encore à paraître
prochainement. Conséquence assez directe du redécoupage opéré par Panini pour
faire trois volumes au lieu de deux. C’est un choix très risqué selon moi, soit
ça passe soit ça casse net. Je suis plutôt bon public donc pour moi ça passe
mais je trouve ça un peu limite malgré tout, à un chapitre près ils auraient
très bien pu le caser quand même dans ce premier tome. Je n’y vois qu’une seule
raison : fidéliser le client après l’avoir bien fait baver !
La
saga du clone est un récit de légende, une œuvre et un
tournant majeur dans le destin de notre ami Spider-Man, et qui méritait bien
une nouvelle sortie en librairie pour défier les spéculateurs toujours aussi
prévisibles sur l’ancienne édition. Il faut se replonger dans le contexte de l’époque,
le milieu des années ’90, Marvel fait travailler comme jamais ses auteurs et
dessinateurs pour contrebalancer le départ des grandes stars chez la nouvelle
concurrence. C’est un vrai bijou de créativité et de travail d’équipe, un
scénariste reprenant le travail d’un autre et ainsi de suite sur plusieurs
numéros et sur plusieurs séries durant des mois voir années. Si vous n’aimez
pas l’histoire, admirez au moins le niveau.
Il reste donc encore
deux tomes à se mettre sous la dent, peut-être paraîtront-ils tous les deux
cette année d’ailleurs, Panini ayant annoncé (avant confinement) que 2020
serait très chargée en matière d’omnibus. Attendons donc pour voir et préparons
déjà la monnaie. De nombreux bouleversements sont au programme et le seront
sans doute encore dans la vie de Peter Parker, déjà bien chamboulée ici par les
deuils et les révélations impressionnantes comme peu souvent, et j’ai vraiment
hâte de découvrir la suite et de dévorer ces gros volumes aujourd’hui si
décriés mais toujours si plaisants au fond.
Sur ce, je vous laisse
vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant
vous retrouver bientôt pour un nouvel article !