mercredi 13 mai 2020

Superbelle - Sketchbook One (Artgerm - 2014)


Je vous ai déjà parlé de cet artiste qui ne fait que monter depuis des mois de cela, un certain Stanley Lau, dit Artgerm. Voilà ça vous revient ? Eh bien cette fois-ci pas d’artbook mais un sketchbook, le premier auto-édité par l’artiste, grâce à toutes ses illustrations à succès sur les réseaux dédiés tels que DeviantArt.

Superbelle, c’est son nom, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il le porte bien ! A l’intérieur vous découvrirez sur chaque page une illustration représentant une super-héroïne ou créature de fiction, principalement tirées des comics pour cette première compilation.

C’est bien simple, je suis tombé raide dingue de sa Supergirl, il n’y a ‘’que’’ deux images d’elle dans ce petit album (cartonné de très très bonne qualité), mais quel plaisir pour les yeux ! C’est un régal à chaque page, on sent l’influence de plusieurs cultures dans le dessin et la façon de représenter les courbes féminines héroïques ou plus sensuelles.

Jamais de vulgaire, c’est le maître-mot d’Artgerm, qui parvient à chaque fois à donner une expression que je qualifierai presque de pure à chacune de ses égéries. Pour un simple sketchbook c’est vraiment une petite merveille, certes assez coûteuse au rapport de pages (35€ environ), mais ça en vaut largement la peine au final croyez-moi.

Je ne vais malheureusement pas vous mettre certaines de ces illustrations ici dans l’article car je crois vraiment que vous devriez découvrir cela par vous-mêmes en allant explorer les pages du blog personnel d’Artgerm, facilement trouvable à ce nom, et surtout sa page DeviantArt qui regorge de merveilles de cette sorte. Qu’il s’agisse de Supergirl, Malicia des X-Men, voir même Emma Frost alors que je déteste ce personnage, il arrive TOUJOURS à rendre le meilleur aspect possible. Pour un fan du trait de Michael Turner comme moi, je vois ça et là où est allé chercher Artgerm pour son inspiration et le travail de sa technique. Son trait a quelque chose de très pur comme je le disais, de généreux et surtout de doux, je crois que c’est le mot essentiel à retenir.

Attention mesdemoiselles il ne fait pas que de jolies filles, il dessine aussi de très beaux garçons, en témoigne la page sur Gambit par exemple. Tout est réussi jusque dans les moindres détails, sur une image nette et précise avec une douceur très réconfortante. Quelques travaux indépendants viendront compléter le tout, ainsi que des blank-covers tirées d’un peu partout.

Ma petite préférence : sa Mary-Jane Watson, juste magnifique et pleine de vie rien que dans le regard, la pose, l’attitude. J’adorerai pouvoir m’offrir ces dessins en grand format pour les encadrer ! Malheureusement Stanley Lau ne vend pas de prints de ses œuvres, ou alors pas que je sache. Le meilleur moyen reste donc encore d’obtenir ces précieux petits sketchbooks qui contiennent toute l’essence de son art si parfait.

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

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