La situation ne pouvait pas être
pire pour les divinités du Panthéon. Ananké, leur guide à travers les âges,
projetait en réalité de les assassiner, peut-être pas au complet mais au moins
certains d’entre eux et de façon plutôt horrible. Heureusement, la révélation
de la dernière divinité en date, Perséphone, a permis de vaincre Ananké et de
la détruire pour éviter tout autre massacre.
Seulement, il y a eu des fuites.
La presse s’est emparée du sujet, les réputations de chaque dieu craignent et
il faut donc réorganiser totalement le Panthéon en commençant par le sommet.
Baal se charge donc de prendre la tête du groupe et d’en être la face publique,
se lançant dans une grande campagne afin de rassurer les fans et les autres mortels
qui vivent dans la peur, jusqu’aux plus hautes autorités.
Pendant ce temps, Woden va devoir
répondre de ses actes ou plutôt de ce qu’il clame qu’il a été forcé à faire par
Ananké, à savoir concevoir une machine infernale dont il assure ne pas
connaître le fonctionnement ni le but. Tout le monde se méfie de lui, et c’est
réciproque car Woden craint maintenant pour sa propre peau à présent que sa ‘’protectrice’’
a disparu.
Sous l’impulsion d’Amaterasu, une
vague de concerts événements est lancée pour raviver la foi des fidèles et des
fans et en entraîner de nouveau dans la danse sans fin de l’adoration. Mais
tout le monde cache encore de petits secrets qu’il serait bien malheureux de
voir surgir soudain à la surface. En parlant de choses qui débarquent de loin,
les Ténèbres dont parlait Ananké apparaissent tout à coup et menacent les dieux
eux-mêmes alors qu’ils ne sont pas au mieux de leur forme. Seules les divinités
de nature céleste comme Baal ou Amaterasu sont en mesure de combattre
efficacement, les autres ne pouvant au pire que nourrir les terribles
créatures.
Il semblerait finalement que la
tuerie désespérée d’Ananké avait un but bien précis, dont elle a tenté de
prévenir les autres de son mieux avant d’être elle-même assassinée. La Phase
Impériale du Panthéon a débuté depuis son trépas, mais cela pourrait aussi très
bien signer la fin du monde tel que nous le connaissons.
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Quitte à partir, autant le faire
en fanfare ! Dans ce cinquième tome la série prend une nouvelle tournure
alors que certains personnages tentent de maintenir les choses comme elles
devraient être et que d’autres sont pour tout laisser exploser et voir ce qu’il
en résultera ensuite. Laura, au milieu de tout cela, prend sa nouvelle identité
de Perséphone très à cœur car cela représente énormément pour elle et pour son
égo. Son éveil lui a enfin permis d’atteindre les cieux et elle ne compte pas
redescendre de sitôt, même s’il lui faudra gérer un caractère très… difficile.
Le dessin est fantastique, c’est
toujours aussi bon, une orgie de couleurs chaudes même au plus noir de la nuit
et le scénario suit sa lancée en en révélant juste assez au lecteur pour qu’il
veuille poursuivre l’aventure et, peut-être, tout découvrir à la fin. Rarement
une série en comics aura su tenir en haleine, au point que les principaux
personnages eux-mêmes ne savent en définitive que très peu de choses sur ce qui
est sur le point de se passer. The Wicked
+ the Divine, toujours au top !
Mention spéciale toute admirative
pour le premier chapitre présent dans ce tome, qui est écrit comme un magazine
de mode féminin avec des interviews très personnelles et un humour mordant et
incisif comme seules les meilleures chroniqueuses savent le doser. Preuve s’il
en est que les auteurs, pourtant deux hommes bien dans leur peau, ont
totalement compris leur œuvre et sa portée !
Sur ce, je vous laisse vous faire
votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous
retrouver bientôt pour un nouvel article !
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