lundi 11 mai 2020

Spider-Man/Venom - Venom Inc. (Panini Comics - Septembre 2019)


Les temps sont durs pour les super-héros de New York ! Spider-Man a peut-être retrouvé une vie plus ou moins normale après toute la folie de Parker Industries, mais c’est loin d’être de tout repos. Surtout avec l’arrivée d’un nouveau Venom encore plus dangereux que tous les autres réunis…

En effet, Lee Price, l’un des derniers détenteurs en date du symbiote noir, est de retour et il compte bien mettre la main sur l’ensemble de l’empire criminel de la ville, voir du pays ! Pour cela, il a prévu de se doter à nouveau d’un symbiote, pour devenir Maniac, capable désormais de contaminer à volonté tous ceux qui se présentent face à lui et en faire une armée de symbiotes/hôtes à sa botte. Le but est de recruter suffisamment de vilains et d’hommes de main pour noyer littéralement le milieu du crime organisé avec sa propre influence, et d’en devenir le seul et unique patron.

Pour cela il devra d’abord court-circuiter la Chatte Noire, qui n’entend pas se laisser piquer son territoire et voir ruiner ses efforts de ces dernières années pour se bâtir une réputation solide de caïd de la pègre ! Avec l’aide du véritable Venom, alias Eddie Brock, et de Flash Thompson devenu le nouvel Anti-Venom suite à un accident de laboratoire, la voleuse va renouer pour un temps avec l’héroïsme quand Spider-Man les mène au combat frontal face à Maniac ! Une alliance parfois désespérée peut se révéler être un précieux atout dans une bataille où tout semblait réglé d’avance, comme Price risque fort de s’en rendre compte trop tard.

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Bon… c’est une histoire ‘’obligée’’ si on veut bien comprendre l’évolution du personnage de Venom ces derniers temps et sous l’ère Marvel Legacy, mais c’était pas franchement foufou pour tout vous dire. Les seuls points positifs sont que la Chatte Noire revient plus ou moins dans le bon camp après un bon moment d’errance, et que Venom et Anti-Venom sont de retour dans leurs meilleures personnalités. C’est assez bien dans l’ensemble, mais on ne s’attache pas vraiment à certains personnages-clés comme Lee Price qui apparaît simplement et délicieusement être un connard de base à qui il faut fermer le clapet. Pas de grosse ambition donc, d’où une légère déception de ma part après lecture.

Il ne fallait pas non plus s’attendre à un nouveau Venomverse (histoire qui vous sera chroniquée dans les articles de la V.O. du vendredi J), et j’ai aussi un peu l’impression que les éditeurs ont tendance ces derniers temps à beaucoup utiliser la ficelle de la surmultiplication d’exemplaires d’un même personnage ou de variantes. Comme le voyage dans le Temps à une époque, ça en devient trop prévisible et trop facile. Heureusement, c’est un simple one-shot en un tome donc pas un gros investissement ni un trop mauvais moment à passer. Préférez quand même les séries Venom en solo si vous pouvez !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

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