L’horreur s’abat soudain sur une petite base scientifique du cercle polaire Nord. Une créature insaisissable a été relâchée et a massacré tout le personnel présent sur place, avant de s’en prendre à une autre base, militaire celle-ci, et de reproduire le même schéma encore et encore. Il apparaît clairement aux rares survivants que la créature cherche à s’échapper de la zone polaire pour gagner un terrain habité et dense, où elle pourra à la fois se nourrir et se cacher.
Poursuivie par une organisation secrète ainsi que par un homme en noir apparemment indestructible, la créature atterrit finalement à New York après bien des péripéties, et se met activement à la recherche d’une personne bien précise, un être très particulier qui lui ressemble presque en tous points : Eddie Brock, alias Venom ! Son but est encore mystérieux mais sa capacité de nuisance est prise très au sérieux par le S.H.I.E.L.D. ainsi que les Quatre Fantastiques et jusqu’à Wolverine et Spider-Man !
Tout porte à croire que la créature est liée d’une façon ou d’une autre au symbiote d’Eddie. Toutes les forces en présence et à sa poursuite sont d’accord sur un point : il faut s’en emparer au plus vite pour s’en assurer le contrôle, soit dans le but de la détruire, soit dans le but de l’étudier voir de la protéger jusqu’à ce que son propre objectif soit atteint. Commence alors une véritable chasse au monstre dans les rues et les souterrains de la ville, tandis qu’une menace planétaire pèse sur l’ensemble de l’humanité.
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Qu’est-ce que l’on obtient en mélangeant un peu de The Thing de Carpenter, de Stargate SG-1 et de Terminator ou encore La mutante ? Réponse : le run de Daniel Way en 2003 sur la nouvelle série Venom de l’époque, du pur génie qui se laisse dévorer tout au long des 18 chapitres contenus dans cette intégrale. Les connaisseurs du genre science-fiction horrifique s’amuseront à déceler les multiples références plus ou moins bien cachées dans le déroulement de l’intrigue tandis que les amateurs découvriront tout cela avec un œil tantôt amusé tantôt stupéfait par la vigueur et l’énergie présentes dans ces pages grâce aux artistes Francisco Herrera, Sean Galloway, Paco Medina et Skottie Young qui donnent tout ce qu’ils ont dans un style assez cartoon qui rappelle furieusement Humberto Ramos par moments et qui fait vraiment des merveilles sur ce scénario haletant !
Personnellement j’ai adoré et je conseille totalement même aux lecteurs qui ne connaîtraient pas bien l’historique du personnage de Venom, pas besoin de toute la continuité tout vous est expliqué et dévoilé durant cette seule histoire, du moins tout ce dont vous avez besoin pour la comprendre. Mon seul regret : la fin. Elle est abrupte et coupe totalement le lecteur dans son élan, on en voudrait davantage mais à l’heure actuelle j’ignore totalement s’il y a eu une suite à ce run et si oui qui était aux commandes. Je chercherai en tout cas car ça m’intéresse vraiment de savoir et, peut-être, de pouvoir en lire un peu plus dans ce style si unique !
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