lundi 30 janvier 2017

Emission #1 - Les attentes littéraires (comics + mangas) de 2017


Première émission de notre nouvelle formule, disponible sur YouTube sur la chaîne Radiophogeek Official. Cette semaine nous débattons des différentes sorties comics et mangas annoncées pour le premier semestre de 2017. Commentez et partagez si le coeur vous en dit !

Les émissions sont de retour !

Chers lecteurs et auditeurs réguliers de ce blog, nous vous annonçons que les émissions reviennent dès aujourd'hui, à raison normalement d'une toutes les deux semaines, le lundi. Nous essaierons de nous en tenir à ce rythme pour le moment, mais bien entendu il est possible certaines fois qu'il y ait du retard, nous vous en présentons nos excuses par avance.

Merci de votre soutien et de continuer à nous suivre, en espérant que la plateforme de YouTube que nous utilisons désormais puisse nous apporter renouveau et efficacité ! A très bientôt sur Radiophogeek !

samedi 28 janvier 2017

Les légendes de Krondor - Un valeureux ennemi (Raymond E. Feist & William R. Forstchen - Bragelonne - Juillet 2014)


Alors que la Guerre de la Faille fait rage depuis près de 10 ans, en plein hiver, deux unités ennemies vont se retrouver prises au piège dans les montagnes des territoires désolés du Nord. Pour Dennis Hartraft, capitaine des Maraudeurs, et Asagaya, commandant de l'unité Tsurani, l'heure de l'affrontement doit être repoussée à plus tard, car les voilà traqués à travers les cols de la montagne par une petite armée d'Elfes Noirs descendus de leurs steppes gelées. Face à un ennemi commun, les deux unités de soldats vont devoir mettre leurs différends de côté et apprendre à travailler les uns avec les autres s'ils veulent survivre à cette poursuite infernale. Plus facile à dire qu'à faire, quand pour Dennis les Tsurani sont responsables de la mort de l'ensemble de sa famille ainsi que de sa jeune compagne, et quand pour Asagaya le grand Jeu du Conseil sur Kelewan instille ses enjeux politiques dans chaque action commandée par l'honneur. Deux ennemis, deux unités, deux faces d'une même pièce qui devront collaborer et découvrir un esprit de corps au-delà de leurs différences et de leurs griefs, au-delà de la politique et de la guerre qui couve plusieurs dizaines de kilomètres au Sud.

C'est un récit fort et très inspiré, émulation d'une histoire vraie bien connue (les unités Françaises et Allemandes prises au piège dans la neige et forcées de coopérer ensemble pour survivre, durant la Première Guerre Mondiale), toute en nuances. D'abord présentés comme deux fronts se faisant face, les hommes du Royaume et les Tsurani vont petit à petit s'ouvrir les uns aux autres, partager leurs cultures et traditions, survivre et combattre ensemble, et apprendre à mieux se connaître et, peut-être, à se faire confiance. Une histoire magnifique, assez facile à lire malgré la longueur des chapitres et le style à quatre mains des auteurs, elle respecte très bien l'esprit général des Chroniques de Krondor de Feist en sachant s'en détacher lorsqu'il le faut. Bien sûr l'intrigue principale n'est pas la seule que l'on suit avec attention, il est aussi question de dettes de sang et d'honneur à récupérer entre certains personnages approfondis peu à peu et auxquels le lecteur va forcément s'attacher, pour le meilleur comme pour le pire. Les légendes de Krondor reviennent sur des passages-clés de la Guerre de la Faille et de la paix nouvellement instaurée par la suite, et elles commencent ma foi très bien !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

vendredi 27 janvier 2017

La V.O. du vendredi n°56 : Grimm Fairy Tales presents - Age of Darkness tome 3 (Zenescope - Septembre 2014)


Dans ce troisième tome sont réunis les chapitres concernant les divinités restées sur Terre, ainsi que ceux relatant les récents événements à Wonderland et à Oz. Tandis que la Reine Sombre passe des marchés avec d'antiques forces maléfiques pour accroître ses pouvoirs et son influence néfaste sur les mondes, le Nexus s'affaiblit de plus en plus et les différents royaumes tombent les uns après les autres entre les mains des forces du Mal, ravivées comme jamais auparavant. Avec la disparition de Zeus et la réapparition de Venus sous les ordres de la Reine Sombre, c'est un bien triste avenir qui se profile à l'horizon. Wonderland n'est pas en reste, avec un pacte passé dans le sang et les larmes pour sauver la vie de la fille de Calie Liddle, ainsi que son âme innocente. Et à Oz, la Cité d'Emeraude tombe entre les mains du Warlord, libéré par la Reine Sombre et armé pour une nouvelle guerre aussi violente et rapide que sanguinaire pour conquérir le trône. Les royaumes tombent, et le Nexus n'en devient que plus vulnérable de jour en jour. Qui donc parviendra encore à se dresser face à la Horde Noire ?

Trois récits principaux, trois royaumes différents aux prises avec les manigances de la Reine Sombre et le retour d'anciens ennemis revenus à la vie ou libérés des profondeurs où ils étaient enfermés. La situation n'a jamais été aussi critique, et l'on attend avec crainte et impatience la réaction des gardiens du Nexus et des émissaires du Bien, pour l'instant largement dépassés par les événements. La résistance s'organise-t-elle ? La suite très prochainement !

mercredi 25 janvier 2017

Rien que pour vos yeux (John Glen - EON Productions - 1981)


Un navire britannique est coulé dans les eaux albanaises avec à son bord un système de détection et de lancement top-secret de missiles, l'ATAC. Le KGB emploi aussitôt les grands moyens pour tenter de récupérer le précieux appareil, tandis que le MI6 charge James Bond de le ramener à bon port. Au cours de cette mission périlleuse, l'agent 007 va se familiariser avec les mœurs de cette partie de l'Europe ainsi qu'avec la ravissante Melina Havelock, dont les parents ont été tués en tentant de récupérer l'ATAC pour les Britanniques, et qui a donc juré une vengeance absolue contre leurs bourreaux, ce que Bond va rapidement parvenir à exploiter à ses propres fins. En remontant la piste des assassins, le duo se place sur la route de Aristotle Kristatos, dangereux trafiquant qui sait brouiller les pistes et a promis au KGB de leur fournir l'ATAC au plus vite. Une course contre la montre s'engage alors avant que le haut responsable de l'agence soviétique n'arrive pour s'emparer du système anglais, avec le sort de l'Europe en tant qu'enjeux et en toile de fond la romance nouvelle entre Bond et Melina, sur fond de dette de sang immuable.

Un nouvel épisode des aventures de James Bond, mais cette fois-ci loin des extravagances des deux précédents réalisés par Lewis Gilbert. John Glen revient à une intrigue plus terre-à-terre avec des enjeux moins cataclysmiques mais non moins importants toutefois. On apprécie grandement de retrouver la formule classique d'un bon James Bond, et Rien que pour vos yeux est également une histoire de vengeance passionnée et de romance.

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne séance, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

lundi 23 janvier 2017

La question du lundi n°29 : Qu'attendre de la Nintendo Switch ?


Vendredi 13 Janvier à 5 heures du matin, heure française, avait lieu via internet la présentation de la Switch, nouvelle console de salon de Nintendo.

Cette fois-ci les choses sérieuses ont commencé puisque furent communiqués la date (sortie mondiale le 3 Mars 2017) et le prix (entre 300 et 330 euros chez nous).
Petite révolution néanmoins dans la communication : point de Nintendo Direct (vidéo préenregistrée) pour présenter la machine en grande pompe mais bel et bien une conférence en direct à la façon de Sony et Microsoft. Cela faisait longtemps que la firme du moustachu ne s’était pas prêtée à cet exercice périlleux.

L’essentiel de la conférence a permis de présenter le concept encore obscur de cette machine qui tente de concilier les consoles nomades et de salons.
La version sédentaire comporte un dock où se niche une tablette tactile, cœur même de la machine. Lorsque celle-ci est insérée dans le dock, le jeu est retransmis sur la télé et se joue à l’aide d’une manette classique ou des joy con, sorte de wiimote pouvant aussi se greffer sur l’écran de la tablette afin de la rendre nomade, à mi-chemin de la PS Vita et de la mablette de la Wii U.

Les possibilités sont donc nombreuses, et l’on sent une vraie volonté de Nintendo de faire une synthèse de leur expertise dans le domaine matériel des consoles. Notamment dans les possibilités de jouabilité de ses deux dernières représentantes, la Wii et la Wii U.

Oui mais… quid des jeux me direz-vous ? Eh bien c’est certainement le point faible de cette conférence car la société de Kyoto était attendue au tournant. Du fait de l’échec de la Wii U, l’on pensait que les studios de Nintendo travaillaient d’arrache-pied pour sortir de nombreux jeux rapidement, alors que seul Zelda accompagne la sortie de la machine ! Il faudra attendre l’été pour la suite de Splatoon, seul vraie nouvelle franchise sur la précédente génération, et l’hiver pour le nouveau Mario. Le reste des jeux Nintendo consistant en des portages de titre Wii U comme Mario Kart 8.
Et en dehors de quelques grands noms du jeu-vidéo japonais, Sega et Square Enix en tête, les studios occidentaux furent comme à l’accoutumée bien silencieux...

N’en tirons toutefois pas de conclusion hâtive sur l’avenir de la machine quant à un quelconque destin funeste. Il y a fort à parier que Nintendo garde de nombreuses annonces sous le coude pour la grande messe de l’E3 se déroulant à Los Angeles à la mi-Juin. Centre de toutes les attentions médiatiques, il y a fort à parier que la vraie communication de la Nintendo Switch prenne son envol à ce moment là.
En l’état il n’y a donc pas de raison particulière d’attendre la console et surtout de l’acheter dès sa sortie. Comme fréquemment dans le monde sans pitié du jeu-vidéo, il est bon pour le consommateur d’attendre un peu. Un an ou deux nous semblent tout à fait raisonnable.
A bon entendeur… salut !

samedi 21 janvier 2017

Moonraker (Lewis Gilbert - EON Productions - 1979)


Après avoir vaincu le milliardaire Stromberg et déjoué son complot pour détruire la civilisation telle qu'on la connaît, James Bond va avoir affaire à toute aussi forte partie en la personne du mania des technologies spatiales Hugo Drax, dont les visées génocidaires et eugénistes n'ont rien à envier à l'apocalypse nucléaire de Stromberg, bien au contraire. Drax entreprend de construire une immense station spatiale capable d'abriter sa sélection parfaite d'humanité, puis d'envoyer des capsules de poison sur l'ensemble du globe pour tuer les êtres humains massivement en laissant la faune et la flore intacts. C'est par le vol mystérieux d'une navette Moonraker que devait livrer la Grande-Bretagne que l'agent 007 est mis sur l'affaire, et va vite découvrir les véritables intentions de Drax et de ses associés, après avoir risqué sa vie à de multiples reprises en échappant aux pièges retords de Requin, toujours vivant et travaillant maintenant pour le nouvel ennemi de Bond.

On retrouve totalement la logique un peu loufoque et comique à outrance du film précédent dans celui-ci, Lewis Gilbert utilise la même recette et change pratiquement toute l'adaptation du livre de base de Ian Fleming, qui n'aura au final plus qu'une seul scène de commune avec le film. L'élément comique est porté par Requin et ses pièges tordus et multiples tentatives pour tuer Bond sans en avoir la plus petite chance. Mais le sujet principal du film se veut aussi sérieux et inquiétant que pour L'espion qui m'aimait et le plan de Stromberg. Ici le méchant milliardaire eugéniste est donc Hugo Drax, la formulation change quelque peu mais la recette reste la même et ça fonctionne. On pourrait presque dire que ces deux films, L'espion qui m'aimait et Moonraker, sont issus d'une même volonté et forment un diptyque assez intéressant dans l'art de la répétition. Et puis on ne va pas se mentir, assister à une bataille spatiale dans un James Bond, c'est du grand spectacle ! Heureusement les choses redeviendront un peu plus sérieuses par la suite, mais Roger Moore restera l'interprète le plus ''comique'' de l'espion Britannique, son charme légendaire aidant grandement à faire passer la pilule quand le scénario montre ses plus grosses ficelles et faiblesses.

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne séance, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

vendredi 20 janvier 2017

La V.O. du vendredi n°55 : Grimm Fairy Tales presents - Age of Darkness tome 2 (Zenescope - Août 2014)


Dans ce second volume, une exploration un peu plus détaillée du camp des forces du Mal, composé par l'alliance entre le Ténébreux et la Reine Sombre. Plusieurs séries et personnages sont directement impactés par cette exploration, l'occasion de retrouver l'héroïne Robyn Hood ainsi que Mercy de Inferno ou encore Masumi, en mission pour la souveraine de l'Enfer en personne, Lucifer, qui s'avère être la fille du Ténébreux lui-même, qu'il espère voir rejoindre sa Horde Noire. Mais chacun dresse également ses propres plans dans son coin, et les intrigues se multiplient toujours davantage. Nous avons également droit à un chapitre exclusif sur la naissance de Lucifer et les origines de la rencontre entre ses parents, le Ténébreux donc et une princesse à la beauté sans pareille. L'ombre de la Reine Sombre place sur le passé comme sur le présent et, bientôt peut-être, sur l'avenir de l'ensemble du Nexus... la guerre commence !

Un tome rapide à lire, contenant principalement quatre histoires approfondissant les informations que le lecteur pouvait avoir sur la Reine Sombre et son alliance avec le Ténébreux, et mettant également en place certaines héroïnes restées jusque là en retrait. Comme toujours d'un chapitre à l'autre le dessin ne se vaut pas forcément, mais il y a tout de même une certaine cohésion bienvenue cette fois dans le style général. A la fin de l'album, nous avons même droit à un petit aperçu de la série Code Red qui revient sur les aventures de Britney Waters, alias le Chaperon Rouge, pour les gardiens du Nexus sur Terre. Espérons que le troisième tome entrera un peu plus dans le vif du sujet et nous offrira les premiers affrontements conséquents de cette Âge des Ténèbres...

mercredi 18 janvier 2017

Alex Rider tome 8 - Les larmes du crocodile (Anthony Horowitz - Le Livre de Poche - Juillet 2014)


La vie n'est pas de tout repos pour Alex Rider. L'adolescent, qui va sur ses 15 ans et qui revient d'une mission très difficile, espérait pouvoir se détendre et mener une vie normale loin du MI6 et des menaces des fous de ce monde. Malheureusement, il va se retrouver embarqué malgré lui au cœur d'une machination infernale visant à empoisonner les récoltes d'Afrique pour créer une crise alimentaire majeure et mondiale, dans le but d'en retirer le plus de profit possible. A la tête de ce vaste complot, Desmond McCain, chouchou des médias et des organisations internationales de secours populaire, révérend rédempté ayant fait amande honorable et fondé Premiers Secours, une ONG qui semble toujours avoir un coup d'avance sur les autres lorsqu'il s'agit de répondre à une catastrophe majeure... Alex va donc devoir enquêter sur les agissements de McCain et de ses associés, et prendre d'énormes risques pour rapporter ces informations au MI6 et surtout s'en tirer vivant, dans un contexte où l'utilisation d'un adolescent par les services secrets risque à tout moment d'être dévoilée au grand jour par ceux qui désapprouvent ou veulent simplement rendre à Alex une vie normale, loin de l'espionnage. A moins qu'il ne s'agisse d'une vengeance bien orchestrée...

Huitième tome des aventures d'Alex Rider, le mini-James Bond malgré lui créé par ce génie d'Anthony Horowitz, qui nous offre ici un tournant dans la carrière du jeune héros. En effet, il va se retrouver confronté à des choix très difficiles et surtout à un ennemi impitoyable et vicieux comme jamais encore il n'en a rencontré. Serait-ce la mission de trop pour Alex ? Qui sait, en tout cas une chose est sûre, Horowitz nous propose d'assister très prochainement à des changements majeurs dans la vie de son personnage, déjà bien chamboulée en l'espace d'une année. La grande force de cette histoire c'est son méchant, comme toujours dans une bonne affaire d'espionnage et d'action. Desmond McCain incarne à merveille toutes les dérives du système des aides internationales et de la persécution dont sont victimes quotidiennement certains membres de la société, par leur pauvreté ou en raison de la couleur de leur peau. Un miroir déformé et déformant qui dérange et parvient à nous remettre en question sur bien des points.

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

lundi 16 janvier 2017

La question du lundi n°28 : Quelles sagas littéraires pour la jeunesse ?

C'est le début d'une nouvelle année, et si l'on a de la chance on arrive à se retrouver avec un peu d'argent des fêtes de Décembre dernier. Comment le dépenser ? En achetant des livres, pour ma part, berceaux de l'imagination et du développement intellectuel. Mais lesquels choisir, parmi l'ensemble de ceux existants et sortants chaque mois chez les différents éditeurs ? J'ai choisi cette fois de faire une petite sélection pour nos plus jeunes lecteurs, afin de leur présenter des sagas littéraires classées ''Jeunesse'' sans pour autant être débilitantes.


Pour commencer, cela n'aura échappé à personne depuis samedi, la saga de fantasy futuriste de Maxime Chattam vient de s'achever avec la sortie de son septième tome. Autre-Monde ravira autant les plus jeunes que les adultes, sachant parler à tout le monde et vibrer sur les bonnes cordes sensibles, avec des thématiques fortes et terriblement actuelles. Vivement conseillée !


Les Chroniques de l'Epouvanteur de Joseph Delaney arrivent en bonne position dès qu'il s'agit de choisir une saga littéraire d'épouvante mais également de qualité. Les lecteurs les plus anciens comme les plus jeunes sauront s'y retrouver aisément, car il y en a pour tout le monde à l'intérieur de ces pages sentant bon la fantasy et les légendes d'autrefois.


Un peu dépassée maintenant en terme d'actualité mais toujours trouvable, la trilogie d'Azilis de Valérie Guinot, aux éditions Rageot, fait la part belle aux légendes Arthuriennes à la lisière de l'antique et du médiéval, dans un monde de raison qui affronte chaque jour le fantastique issu du passé encore proche. Magie et intrigues politiques ainsi qu'amoureuses se mêlent, pour notre plus grand plaisir.

 
Pas trop actuelle non plus mais toujours aisément trouvable un peu partout désormais, la saga des Chevaliers d'Emeraude s'adresse en premier lieu aux adolescents, aux jeunes qui désirent lire de la fantasy et suivre l'évolution de personnages charismatiques et nuancés ; mais également aux jeunes adultes qui peuvent y retrouver tous les ingrédients d'un récit de qualité, peut-être un peu trop tiré sur le sentimentalisme cependant.

 
Enfin, car il est parfaitement inconcevable de ne pas mettre ces livres entre toutes les mains, la saga littéraire championne du genre : Harry Potter, de J. K. Rowling. Trop vieux ? Dépassée ? C'est pour les enfants ? Non non et non ! C'est intemporel, ça s'adresse à un public extrêmement large et ça brasse des générations entières sur l'ensemble de ses sept tomes, des plus jeunes d'une dizaine d'années aux plus grands dans la vingtaine qui ont grandi avec les personnages et leur univers. Les films sont bien aussi, la totalité de l’œuvre est à fortement conseiller à tous ceux qui ne la connaîtraient pas encore !

Voilà, en espérant que ce rapide tour d'horizon vous ouvrira les portes de mondes enchantés où votre imaginaire pourra se développer et grandir toujours plus, à la fois protégé des soucis de ce monde et en même temps poussé à y réfléchir avec intelligence et recul. A la prochaine, et comme toujours nous vous accompagnons dans les lectures du moment sur Radiophogeek !

samedi 14 janvier 2017

Autre-Monde tome 7 - Genèse (Maxime Chattam - Albin Michel - Novembre 2016)


Alors que le phénomène Entropia progresse de plus en plus sur les terres, vers le Sud, les membres de la dernière expédition de Neverland avancent vers l'Est à la recherche du dernier Coeur de la Terre, pour le soustraire à la terrible influence de Ggl, dont la noire présence se fait davantage ressentir à mesure que le monde ploie sous son emprise. Le Buveur d'Innocence est devenu le nouvel empereur des adultes d'Europe, et il compte bien satisfaire son nouveau maître ainsi que ses propres envies de vengeance. La dernière grande guerre de ce nouveau monde est sur le point de débuter, chacun fourbit ses armes et prépare le terrain. Ambre, Matt et Tobias mènent les leurs contre vents et marées jusqu'au dernier Coeur de la Terre, de loin le plus difficile à approcher. Car à l'Est, les choses sont bien différentes de ce à quoi ils ont déjà été confrontés. Le monde souterrain qu'ils traversent leur offrira à la fois de nouveaux amis et un nouvel espoir, mais également de nouvelles sources d'inquiétude quand il devient évident qu'un traître se dissimule parmi eux. Ce qui rend le rapprochement d'autant plus important, et Ambre et Matt le comprennent mieux que quiconque. Alors que leur union se fait de plus en plus proche, et qu'au Sud se prépare la grande bataille à venir contre les forces de l'empereur et celles bien plus redoutables encore de Ggl, les choses sont sur le point de changer à jamais pour ce nouveau monde et l'ensemble de ses habitants. Certains se battent pour l'avenir, pour qu'il y ait une chance de préserver la liberté et la singularité, alors que d'autres livrent le combat pour l'uniformisation et le contrôle total. Les derniers secrets d'Autre-Monde sont dévoilés, les enjeux fixés pour tous, et chacun devra maintenant se tenir prêt à jouer son rôle jusqu'au moment décisif. Quoi qu'il arrive désormais, la fin est proche !

Autre-Monde s'achève enfin, après plus de deux ans d'attente depuis le sixième tome, et Maxime Chattam nous offre une magnifique conclusion en forme de dernier baroud d'honneur pour ses personnages et leurs ennemis. Presque tous les secrets sont révélés, les liens entre les héros se resserrent de même que l'étreinte angoissante du grand ennemi sur le monde en pleine reconstruction. Comme depuis le début, Autre-Monde est une véritable ode à la liberté, au libre-arbitre et au respect de la nature et de l'environnement, mais pas seulement : il s'agit aussi d'un vibrant plaidoyer pour l'indépendance et l'imagination, un formidable réquisitoire contre les différents thèmes polémiques chers à Chattam dans ses autres œuvres : le contrôle absolu, l'hyper connectivité de notre société moderne, l'omniprésence du virtuel au détriment du concret, du réel. L'amour du meilleur de l'humanité contre ses pires inclinaisons. Un final magistral et plein de leçons tangibles, pour une saga exceptionnelle du début à la fin. Un grand merci monsieur Chattam pour ces sept tomes riches en émotions et en réflexions personnelles ! Et vivement les histoires développées et approfondies de certains personnages-clés de cette fin de récit, que nous attendrons sagement mais avec impatience.

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

vendredi 13 janvier 2017

La V.O. du vendredi n°54 : Grimm Fairy Tales presents - Age of Darkness tome 1 (Zenescope - Juillet 2014)


L'heure est grave. La Reine Sombre est de retour, et elle entreprend bien vite de faire alliance avec le Ténébreux en personne pour mêler leurs pouvoirs et leur néfastes volontés. Le monde mortel est sur le pied de guerre, alors que les humains viennent de découvrir l'existence des Hauts-Nés et des êtres féeriques et démoniaques qui les accompagnent. Pour Sela et les autres Gardiens du Nexus, c'est une bataille sur plusieurs fronts qui commence : ils doivent non seulement empêcher les noirs projets de la Reine Sombre sans avoir le moindre indice pour les aider, mais aussi lutter contre les forces para-gouvernementales qui les traquent et tentent de les asservir, voir de les tuer. La Reine Sombre fomente ses complots dans l'ombre et rassemble ses alliés et partisans, désireuse d'augmenter toujours davantage ses pouvoirs et sa noire influence. Et ce n'est que le commencement...

Les auteurs de Grimm Fairy Tales nous offrent une saga qui démarre sur les chapeaux de roues avec Age of Darkness tome 1 qui rassemble le one-shot sur la Reine Sombre et son histoire, ainsi que les chapitres 94 à 98 de la série régulière directement impactée par ces événements. Cette belle introduction est bien racontée et semble bien menée pour l'instant, même si les dessins sont loin de se valoir d'un chapitre à l'autre, comme toujours malheureusement chez Zenescope. Enfin, pour l'instant l'histoire tient la route, voyons ce que nous offrira la suite.

mercredi 11 janvier 2017

L'espion qui m'aimait (Lewis Gilbert - EON Productions - 1977)


James Bond doit cette fois-ci à tout prix empêcher un milliardaire misanthrope de provoquer un génocide à l'échelle planétaire en déclenchant une Troisième Guerre Mondiale entre les États-Unis et l'URSS, afin de créer une nouvelle civilisation sous la surface des océans. Pour arrêter ce plan redoutable, l'agent 007 devra faire équipe avec le meilleur élément des services secrets soviétique, la belle et impitoyable Triple-X, dont il a auparavant assassiné l'amant qui projetait de le tuer. Éprise de vengeance, Triple-X laissera l'enquête se poursuivre à une seule condition : à la fin de cette affaire, elle tuera 007. Le compte-à-rebours est donc lancé pour sauver le monde et tenter par tous les moyens de sauver sa propre vie, menacée à chaque instant par le terrifiant Requin, tueur à gages sanguinaire aux dents de métal et semblant littéralement increvable.

Le film est adapté d'un roman de Ian Fleming, Motel 007 (The Spy Who Loved Me) mais n'en reprend cependant que très peu d'éléments. Lewis Gilbert offre à l'agent Britannique un nouvel ennemi mégalomane et charismatique en la personne de Karl Stromberg, joué par Curd Jürgens, et bien sûr l'iconique Requin joué par Richard Kiel, devenu très vite un véritable phénomène de par sa taille et son jeu, malgré l'absence de la moindre ligne de dialogue. Stromberg reprend les grandes ficelles que tirait autrefois le S.P.E.C.T.R.E., à savoir la manipulation des nations à l'échelle mondiale, sauf qu'ici il ne s'agit pas d'en retirer un quelconque revenu ou une rançon mais bien de provoquer la destruction de la civilisation à grande échelle. Cette nouvelle forme de folie sera difficile à appréhender pour James Bond, mais il ne reculera devant rien pour sauver le monde une fois de plus, même risquer sa propre vie.

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne séance, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

lundi 9 janvier 2017

La question du lundi n°27 : Quels mangas vont se terminer en 2017 ?


En ce début de nouvelle année, il me semblait intéressant de faire un point sur les mangas dont la publication en tomes reliés en France prendra fin en 2017 et, qui sait, de vous donner des idées de lecture.
Quelles séries vont s'achever cette année ?

Voici une liste non exhaustive de quelques séries se terminant en 2017 :
    • Après que Naruto se soit achevée l'année dernière avec 72 volumes, c'est au tour de Bleach de se conclure et de ranger son zanpakuto avec le tome 74.
    • Cage of Eden, où des collégiens vont devoir survivre sur une île peuplée de créatures disparues il y a bien longtemps et percer les mystères y régnant trouvera sa conclusion avec le tome 21.
    • Après s'être achevée fin 2016, Kuroko's Basket (30), sa mini-suite extra-game se conclura avec le tome 2.
    • La série Erased et ses voyages dans le temps prendra fin ce mois ci (8 volumes).
    • L'envoûtant et horrifiant Pupa s'achèvera avec un total de 3 tomes.
    • L'univers médiéval de Wolfsmund prendra fin avec le tome 8.
    • Embalming se conclut avec son tome 10.
    • Princesse Résurrection avec son 20ème opus.
    • Nisekoi et ses histoires d'amour trouveront leur conclusion avec le tome 25
    • Pokemon X/Y avec 6 volumes.
    • Alice in Borderlands en 18 tomes

Voilà, bonne lecture à tous et à la prochaine !

samedi 7 janvier 2017

L'Epouvanteur tome 12 - Alice et l'Epouvanteur (Joseph Delaney - Bayard jeunesse - Février 2016)


Alors que Tom et Grimalkin poursuivent leurs quêtes chacun de son côté, c'est désormais au tour d'Alice d'entamer la sienne, de loin la plus difficile. Elle doit pénétrer dans l'Obscur, la dimension des forces du Mal et des êtres maléfiques, qu'ils soient morts ou vivants, sorcières ou monstres, démons et divinités. Dans le royaume du Malin en personne, elle trouvera la dernière des armes du Héros, la dague appelée Douloureuse, celle qui est destinée à lui arracher le cœur pour vaincre le souverain de l'Obscur à jamais. Consciente de ce que toute cette histoire représente pour elle, Alice se jette néanmoins à corps perdu dans sa quête de la dague, aidée par une vieille amie qui la guidera à travers les nombreux royaumes des ombres. Trahisons, surprises et tromperies l'attendent sur son chemin, des ennemis d'autrefois revenus la hanter et d'autres nouveaux désireux de la tourmenter pour l'éternité. Et cependant jamais sa volonté ne fléchira, et toujours elle avancera au péril de sa vie pour sauver l'âme de Tom et l'ensemble des habitants de son monde si plein de vie. Mais, après les récentes révélations des tomes précédents... tout cela a-t-il encore un sens ?

Une excellente histoire racontée du point de vue d'Alice elle-même, la jeune sorcière dont Tom est tombé amoureux et qui est elle-même loin d'être indifférente au jeune apprenti Epouvanteur. Au point de risquer sa vie pour lui rapporter la dernière de ses armes magiques, celle avec laquelle il devra lui arracher le cœur... et elle est également prête à faire ce sacrifice, pourvu que les forces du Malin soient enfin vaincues et que la paix revienne dans le Comté. Tous les ingrédients à succès de la saga sont réunis une fois de plus dans ce douzième tome mené tambours battants, et l'on arrive à la fin en ayant une seule idée en tête : vivement le prochain !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

vendredi 6 janvier 2017

La V.O. du vendredi n°53 : Red Sonja - She-devil with a sword Omnibus 5 (Dynamite - Mai 2014)


Après une traversée de l'océan, Sonja et ses compagnons d'aventure se retrouvent dans le lointain pays de Khitai, où ils affrontent d'étranges créatures qui asservissent les paysans et détruisent les villages locaux. Sonja devra combattre trois frères sorciers qui mettent le pays à feu et à sang et semblent capables de contrôler les éléments déchaînés. L'orage s'abat sur le pays et les trois sorciers commettent d'horribles carnages pour faire ployer l'empereur de Khitai, et seule Red Sonja se place entre eux et le sort des malheureux habitants. Les combattant un par un, chacun sur son territoire de prédilection, Sonja parviendra à les vaincre et à libérer Khitai de leur influence néfaste, au prix de l'amitié.
Puis, de retour en terre familière, Sonja fera tout son possible pour libérer l'un de ses anciens compagnons d'arme de l'infernale prison où il est enfermé et torturé par le terrible Omaju, ''celui qui tient la souffrance dans ses mains''. Sonja provoquera ainsi une véritable émeute dans la fosse où elle est balancée, et parviendra à libérer Wurkest, déclenchant alors un carnage sans précédent quand Omaju décide de lever toute une armée afin de poursuivre les fugitifs, qui parviennent à se réfugier sur les terres natales de la belle guerrière aux cheveux de feu, en Hyrkanie. Là, une bataille décisive aura lieu et de vieux comptes seront enfin réglés, mettant fin aux aventures de Red Sonja et à sa longue cavalcade.
Mais cet omnibus ne s'arrête pas là, les derniers numéros sont consacrés aux conséquences directes d'un event de l'éditeur, Dynamite, où Red Sonja s'était retrouvée catapultée dans le futur et avait rencontré les autres héroïnes de la maison d'édition, pour combattre le terrible Dracula, qui parvint malgré tout à faire d'elle une vampire avant qu'elle ne retourne à son époque. L'ayant suivi, Dracula entreprend de fonder un nouvel empire vampirique où la mort et la désolation seront le lot quotidien, et Sonja devra affronter sa propre soif de sang pour tenir tête à son nouvel ennemi. Mais, avec l'aide de quelques mercenaires de bonne volonté et de la puissance de l'antique Atlantide, les armées du seigneur des vampires seront défaites et Sonja aura alors l'occasion de racheter ses fautes en affrontant directement Dracula et en mettant fin à ses manigances, peut-être pour toujours...

Et voilà, un dernier tome assez conséquent qui offre trois arcs majeurs à lire si on compte le dernier avec Dracula comme faisant partie de la continuité. La série She-devil with a sword se termine ainsi en beauté et de façon spectaculaire, pour notre plus grand plaisir. Si le niveau du récit n'est pas toujours égal, de même que celui du dessin (normal étant donné que plusieurs artistes se succèdent), on profite néanmoins toujours de l'ambiance et de l'atmosphère uniques des histoires de la Diablesse à l'épée, si chères à Robert E. Howard, à qui le volume et l'ensemble de la série sont dédiés. Une belle fin pour une belle série en 80 numéros, beau parcours ! D'autres aventures attendent bien sûr Red Sonja, d'autres histoires et d'autres séries, que je tâcherai de partager avec vous bien entendu le plus tôt possible. Pour l'heure, refermons la parenthèse Dynamite et revenons à un autre éditeur indépendant que vous connaissez bien à présent : Zenescope revient tout prochainement !

mercredi 4 janvier 2017

Passengers (Morten Tyldum - Sony Pictures Entertainment - 2016)


Dans un monde futuriste où la technologie du voyage dans l'espace s'est largement développée, le Starship Avalon de la compagnie Homestead fait office de véritable vaisseau de croisière. Embarqués à son bord, plus de 5000 personnes vont faire un voyage de près de 120 ans depuis la Terre en direction de la planète Homestead II, havre paradisiaque où un nouveau départ est garanti pour tous. Mais, après avoir traversé un champ d'astéroïdes, le vaisseau connaît quelques avaries et l'unité de sommeil artificiel réveille alors un des passagers 90 ans trop tôt, Jim Preston (joué par Chris Pratt), qui se retrouve donc seul être vivant à bord et commence une longue période de questionnement et de dépression, jusqu'au moment où il prend la lourde et difficile décision de réveiller à son tour une autre passagère, Aurora Lane, écrivain dont il est tombé amoureux en lisant les ouvrages. Lui faisant croire qu'elle aussi a été réveillée suite à une panne du vaisseau, il parvient à mener quelques temps une vie merveilleuse en sa seule compagnie... jusqu'à ce que la vérité n'éclate.

Il y a énormément de choses à dire sur ce film, à commencer par le fait qu'il s'agit d'une œuvre de science-fiction vraiment excellente et touchante à plus d'un titre. Chris Pratt et Jennifer Lawrence ont une vraie alchimie à l'écran, et on les voit ici comme jamais auparavant. Ce huit-clos gigantesque et parfois angoissant nous plonge tête la première dans la folie et la dépression qui s'installent à cause d'un trop grand isolement, et des conséquences qu'une décision peut avoir sur deux êtres que tout finira par opposer. L'intrigue en elle-même n'est pas forcément très originale, on sent les grands moments venir à l'avance, mais c'est justement cette attente et cette tension qui font que Passengers est une vraie réussite. Je m'arrête là pour ne pas trop vous en dévoiler non plus, mais sachez qu'il y a bien plus encore à y voir que ce fil rouge principal, et je vous conseille vraiment d'aller le voir au cinéma pour en profiter un maximum !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

lundi 2 janvier 2017

La question du lundi n°26 : Que nous réserve l'année 2017 pour les jeux-vidéo ?

L'année 2016 venant tous juste de s'achever, il est temps de se tourner vers 2017 à fond les ballons ! L'équipe de Radiophogeek vous souhaites une heureuse année, avec plein de geekerie en perspective :)
Et alors qu'en coulisse la reprise des émissions arrive (mais pas trop vite non plus hein ? Ne vous enflammez pas !) il est temps de voir ce que l'année nous réserve côté jeu-vidéo -et ils sont déjà nombreux- en voici une liste non exhaustive triée par nos soins :

Côté machines l'année s'annonce passionnante avec l'arrivée en mars de la Nintendo Switch, on devrait en savoir plus dès le 13 janvier prochain, avec la date de sortie vraisemblablement révélée. Chez Microsoft, c'est l'énigmatique projet Scorpio qui devrait être annoncé d'ici à juin pour une sortie prévue en fin d'année, nouvelle machine ou version améliorée de la Xbox One à l'image de la PS4 Pro ? Le mystère reste entier !
Un petit mot aussi sur la réalité virtuelle qui a fini par arriver dans nos magasins, encore relativement chère et sans véritable application ou jeu phare, nul doute que de nouvelles versions des Oculus Rift et HTC Vive seront présentées ? Reste à savoir si de nouveaux protagonistes vont s'inviter sur ce marché balbutiant et si Sony compte mettre aussi à jour son PS VR (ce qui est peu probable pour ce dernier).

Côté jeu vidéo, les tendances de ces dernières années devraient continuer. Les Japonais rattrapent leur retard et s'adaptent aux méthodes de production moderne de développement, lorsqu'ils ne collaborent pas directement avec les occidentaux. Et ce sont des projets longtemps attendus et fantasmés qui devrait pointer le bout de leur nez : entre l'arlésienne Nioh (annoncée pour le lancement de la PS3 il y a plus de dix ans !) et Shenmue 3 ressuscité en 2015 par son créateur (alors que le dernier épisode date de... 2001) ce sont les improbables Nier Automata, Gravity Rush 2 et Valkyria Revolution, suites de succès d'estime de la précédente génération, qui sont voués à voir le jour.
Les gros projets ne manquent pas non plus. Jugez plutôt : en ce tout début d'année c'est le retour de Resident Evil 7 à ses origines avec un gameplay axé sur le survival plus que l'action alors que chez Nintendo devrait enfin débarquer le nouveau Zelda, intitulé Breath of the Wild et qui lui aussi va aux racines de la saga avec une liberté d'action digne du tout premier The Legend Of Zelda.
N'oublions pas le genre roi au Japon quoi qu'on en dise, le JRPG, avec de nombreuses séries fêtant leur anniversaire : Persona 5, déjà sorti en septembre dernier pour les 20 ans de la licence, arrivera chez nous pour avril et la presse est dithyrambique à son sujet. L'antique Dragon Quest, le doyen des RPG japonais reviendra quant à lui avec un onzième opus pour fêter dignement le trentième anniversaire de la saga datant de mai 1986. Autre série phare bien plus connue chez nous, c'est Final Fantasy qui fête cette année ses trente printemps. Le calendrier des festivités sera présenté par Square Enix le 31 janvier, mais on suppose déjà l'arrivée de la première partie du projet gigantesque qu'est le remake de Final Fantasy VII réclamé depuis des années par des fans hystériques.
Troisième pilier de Square Enix, Kingdom Hearts 3 devrait commencer à faire parler de lui pour célébrer ses 15 bougies, même si il est peu probable que le jeu sorte pour 2017.
Citons pour finir le sympathique Tales of Berseria qui sort chez nous en début d'année et qui semble être un bon cru de cette série de RPG de Bandai Namco.

Refermons le volet japonais avec un produit typique et atypique avec l'arrivée de Danganronpa V3, jeu mêlant enquête et phase de procès dans une atmosphère anxiogène et décalée rappelant notamment Battle Royale.

En ce qui concerne les studios occidentaux, d'autres projets longtemps désirés devraient aussi enfin sortir.
Citons dans les grandes attentes Red Dead Redemption 2 le « GTA du Far West » dont le précédent épisode date tout de même de 2010, Mass Effect Andromeda, nouvelle itération de l'univers space opera de Bioware. Chez Sony c'est la nouvelle licence de Sony, Horizon Zero Dawn (qui nous fait de l’œil depuis deux ans maintenant) qui va enfin arriver pour le mois de mars. Gageons que du côté d'Ubisoft le retour d'Assassin's Creed est dans les tuyaux après une année sabbatique amplement méritée, reste à voir si le possible rachat du géant français par Vincent Bolloré ne va pas changer la donne ?

Côté financement participatif signalons l'arrivée de titres comme Yooka Laylee, héritier spirituel des Banjo-Kazooie pour le genre plate-forme. Autre héritier spirituel mais dans un genre différent, le CRPG, Torment : Tides of Numenéra accostera chez nous en février. Chez les Tchèques de Warhorse Studios, c'est Kingdom Come : Deliverance qui va débarquer et il s'annonce prometteur ! Imaginez donc : un RPG en vue à la première personne style Skyrim mais se basant sur notre XVème siècle. Oui oui un RPG à vocation historique et « réaliste » dans son univers et son gameplay.
Dans le genre spatial, le plus gros projet de crowdfunding de l'histoire (140 millions environ !) doit après d'importants reports fournir enfin sa campagne solo intitulée Squadron 42.

Clôturons ce long listing par l'évocation d'un prochain Star Wars, probablement Battlefront 2 mais aussi un CRPG des belges de Larian Studios Divinity Original Sin 2 très attendu des fans du genre.
Et puis cocorico ! Quelques jeux français prometteurs : la suite du 4X Endless Space chez Amplitude Studios récemment racheté par Sega, Vampyr le prochain Dontnod (Life is Strange, Remember Me) et le petit challenger du lot : Absolver du studio Slocap, dont le principe est de mixer les genres du MMO et du beat'em all, rien que ça !

Parce que 2017 rime avec manette, nous espérons que ce bref tour d'horizon vous aura rendu curieux !