Dernier tome de la série sous l’ère
‘’Marvel Legacy’’.
Norman Osborn fait enfin son
grand retour à New York, sur les traces de son ennemi de toujours, l’infatigable
Spider-Man ! Mais cette fois, Norman a un petit avantage secret qui risque
de faire pencher la balance en sa faveur… le symbiote Carnage est à lui !
Ayant fusionné avec la terrible créature, Norman a pu redevenir le Bouffon
Vert. Non, mieux encore : désormais, il est le Bouffon Rouge, un être de
pure terreur, un cauchemar ambulant, doté de la puissance du Bouffon et du
symbiote sans leurs faiblesses mutuelles. Et pour couronner le tout… il sait
qui est Spider-Man.
Le Bouffon Rouge lance une série
d’attaques sur tous les proches de Peter Parker afin de le menacer là où ça
fera le plus mal, jusque dans son intimité, et pour lui faire passer un message
bien personnel : si Peter accepte de renoncer à être Spider-Man, pour
toujours, alors ses proches resteront en vie. Sinon, tout le monde mourra par
sa faute. Un chantage odieux qui correspond bien à la nouvelle personnalité de
Norman Osborn, et qui fait mouche sur Peter, refusant de risquer la moindre
connaissance face à cet ennemi renforcé.
Spider-Man disparaît donc et
Peter tient sa parole… mais il a des alliés ! Les autres Tisseurs, de Silk
à Miles Morales en passant par l’Anti-Venom et même jusqu’à Venom en personne,
tous répondent présent afin de traquer et d’arrêter le Bouffon Rouge avant qu’il
ne commette l’irréparable en détruisant la nouvelle famille Osborn pour s’emparer
de leur empire industriel et refonder ce qui faisait autrefois sa toute
puissance.
Mais même malgré ce déchainement
de pouvoirs et de force, le Bouffon Rouge reste trop puissant et trop fou pour
être maîtrisé. Spider-Man doit donc intervenir en personne, au risque de
déclencher la fureur de son ennemi de toujours et de mettre en danger ses
proches sans pouvoirs. Heureusement, ces derniers ne sont pas des novices en la
matière et seront capables de réagir à temps, et même pour certains d’être
sauvés in-extremis par d’anciens adversaires cherchant la rédemption !
Ainsi, Venom protège Mary-Jane et le Dr. Octopus s’occupe de Tante May, quoi qu’ils
risquent au passage ! Venom accepte même de fusionner avec Peter le temps
de lui donner sa force et ses capacités hors du commun pour tenter de battre le
Bouffon/Carnage. Du jamais vu !
Et c’est dans un Times Square
dévasté et en proie à la panique la plus totale que le duel final aura lieu.
Symbiote contre symbiote, Spider-Man contre le Bouffon Vert, Peter Parker
contre Norman Osborn. A l’issue de cet affrontement dantesque à plus d’un
titre, une nouvelle ligne sera tracée, un nouveau statuquo sera établi… et de
nombreuses vies seront mises dans la balance. Peter parviendra-t-il à vaincre
pour de bon ce redoutable ennemi de toujours qui n’a jamais cessé de lui faire
du mal ? Comment maîtriser une telle folie, comment arrêter pour de bon ce
que Norman est devenu ? A bout de forces, Peter se rend compte d’une chose
essentielle : la plus grande faiblesse de Norman Osborn… c’est lui-même !
Le Bouffon Rouge survivra-t-il à une confrontation intérieure avec l’ego de son
hôte, salement mis à mal par le Tisseur ?
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Voici donc enfin les adieux tant
attendus et pour certains tant redoutés du scénariste prolifique Dan Slott avec
la série Amazing Spider-Man, après
plus de dix ans de carrière et de polémiques, parfois à raison mais souvent à tort
admettons-le. L’auteur signe de façon magistrale la fin d’un run d’exception
qui aura fait couler beaucoup d’encre dans tous les sens, et qui risque fort de
rester très longtemps dans les mémoires. Il est accompagné ici par les plus
talentueux dessinateurs ayant œuvré tout au long de cette aventure sur la vie
de Peter Parker, tous tenant à faire partie de cet historique chapitre 800 qui
marque non seulement un anniversaire de taille, mais aussi la fin d’une ère et
le début d’un nouvel âge pour le héros le plus populaire de Marvel !
Alors oui, cette dernière
histoire, ce dernier grand arc, n’est pas parfait et n’est pas exempt de
défauts, je le reconnais volontiers, il y aurait beaucoup à dire sur les
quelques faiblesses frappantes du scénario et des interactions entre les
principaux personnages. Mais, au fond… on s’en balance, non ? Ce qui
compte le plus à mes yeux est d’avoir été diverti durant une si longue période
et d’avoir assisté à un final proprement hallucinant, qui je l’espère ne sera
jamais entaché par aucune retcon malavisée. Dan Slott, c’est fini, mais
franchement avouons que c’était bon ! Du grand spectacle comme on aime, et
les fans les plus endurcis de Spider-Man et de son univers seront très touchés
par ces quelques pages, hommage vibrant à une époque où l’on a toutes et tous
appris à grandir avec notre héros bicolore. Merci beaucoup donc à Dan Slott,
scénariste qui fera encore parler de lui prochainement à n’en pas douter, moi
en tout cas je suis client !
Sur ce, je vous laisse vous faire
votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous
retrouver bientôt pour un nouvel article !
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