Alors qu’elle aimerait poursuivre
son enquête sur les prothèses mécaniques ressemblant beaucoup aux siennes et
détenues par Lord Blackpool, Lady Mechanika se voit sans cesse contrainte de
repousser ses investigations pour s’occuper de Lewis, qui passe le plus clair
de son temps ivre mort dans des pubs ou des ruelles sombres. Il se reproche en
effet les récentes déconvenues subies par leur tandem, et ne trouve le
réconfort que dans l’alcool et la solitude.
Du moins était-ce le cas jusqu’à
il y a peu, quand il fait soudain la rencontre d’une jeune veuve qui le séduit
aussitôt et devient véritablement sa muse créatrice, l’inspiration de chacune
de ses inventions et de chaque concept qui fleurit dans son esprit. N’écoutant
que son cœur, Lewis est en train de renaître et de vivre une période d’hyper
créativité qui a de quoi laisser sans voix… mais, malheureusement, tout n’est
pas rose et il y a des aspects de cette nouvelle relation que Lewis n’entrevoit
même pas ou ne veut pas voir, comme par exemple ses soudains accès maladifs et
de fatigue nerveuse.
Lady Mechanika tente alors d’en
apprendre davantage sur Léa, la compagne de Lewis, avec laquelle il a pour projet
de se marier très bientôt dans la luxueuse propriété de la belle en France. Son
enquête conjointe avec Winnifred, la nièce de Lewis, l’amènera à pénétrer dans
un monde qu’elle connaît assez mal, celui de la magie et du mystique. Car Léa
semble bien être une véritable créature d’un autre monde, inspirant son aimé
comme personne d’autre mais s’abreuvant de sa vie mortelle en retour…
Fidèle à leur amitié même brisée,
Lady Mechanika va alors tout faire et tout tenter pour permettre à Lewis de
retrouver la raison et de renoncer à ce mal qui le ronge, même si pour cela
elle devra peut-être lui en faire bien davantage…
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Sixième tome et une histoire
encore magnifiquement écrite et dessinée pour la magnifique Lady Mechanika si
chère à Glénat Comics ! Les couvertures sont toutes somptueuses, et le
dessin intérieur n’est pas en reste croyez-le bien ! C’est simple, comme d’habitude,
chaque page est couverte de dizaines de détails qu’il faut vraiment explorer de
bout en bout, chaque petite case est elle-même une œuvre d’art et je ne parle
même pas des architectures et des tenues que les auteurs inventent ou
reproduisent pour leurs créations d’encre et de papier.
Toujours une série de très haute
qualité, qui nous plonge dès les premières pages au cœur de l’intrigue et de l’action
avec aussi beaucoup de réflexion et de références à saisir pour les amateurs du
genre. Le succès de Lady Mechanika ne
se dément pas, et chaque fois que l’on referme un nouveau tome on a tout de
suite hâte d’avoir le suivant entre les mains ! Glénat est aussi généreux
en bonus puisque nous avons droit à plusieurs pages en noir et blanc,
simplement encrées, afin d’encore mieux percevoir les multiples détails et
efforts des artistes. Du génie ! Et de qualité, qui plus est !
Sur ce, je vous laisse vous faire
votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous
retrouver bientôt pour un nouvel article !
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