Nouvel article et comme à chaque
dizaine franchie nouvel artbook à vous présenter ! Ici il sera donc question du
troisième artbook consacré exclusivement au personnage de Lady Death si cher à
Brian Pulido et à son propre éditeur, Coffin Comics ! C’est parti !
Comme vous le montre la
couverture, il s’agira avant tout d’en prendre plein les yeux dans une série d’illustrations
pleine page mettant en scène Lady Death dans des tenues toujours plus sexy, et
surtout avec des poses suggestives et très sensuelles pour ne pas dire
carrément des invitations à l’érotisme. La belle sorcière blanche des Enfers
est ainsi représentée très souvent en dominatrice, semblant attendre de façon
magnanime la venue d’un ou d’une partenaire pour des jeux très adultes.
Alors c’est vrai qu’au bout de
trois tomes on commence à avoir l’habitude et l’effet commence à passer, du
moins au début. Mais les nombreux artistes qui travaillent sur ces belles
images regorgent d’imagination et de détails pour nous plonger en pleins
tourments fiévreux. Ici et là des tons plutôt chauds, des couleurs vives ou au
contraire glaciales qui n’enlèvent pourtant aucunement le sex-appeal de la
belle, loin de là même.
A plusieurs reprises vous
retrouverez des images opposées, comme des reflets contraires dans quelque
miroir magique : par exemple, Lady Death dans une même posture mais tantôt
vêtue et entourée de flammes tantôt de glace, tantôt infernale créature ou bien
angélique tentatrice, et le tout simplement en lui changeant un élément de
décors et de la tenue qu’elle porte.
On aime ou pas, chacun juge,
personnellement je trouve qu’il y a à boire et à manger pour tout le monde et
pour tous les goûts ou presque dans cet album, qui serait même un peu plus sage
que les précédents par moments si je puis me permettre. Le style cartoonie de
Dan Mendoza ne me correspond pas du tout, par exemple, tandis que je suis en
admiration devant les œuvres réalisées par Sun Khamunaki, Sabine Rich ou encore
Richard Ortiz et Ceci de la Cruz. Bien souvent ce sont les femmes artistes qui
trouvent le meilleur moyen d’accrocher le regard des hommes, comme si elles
savaient lire nos pensées les plus intimes pour nous livrer les fantasmes les
mieux représentés. Par opposition, certains dessinateurs en font trop pour
satisfaire une lubie ou un fantasme justement et on sort tout de suite de l’érotisme
libertin pour tomber dans le vulgaire digne d’un pseudo-hentai.
Comme de juste, vous retrouverez
sur le site de l’éditeur plusieurs de ces illustrations en print de format
11x17 pouces, la norme, parfaits pour des encadrements impeccables. Et je vous
invite même à y aller franchement, sur ce site (Coffin Comics Shop ou Lady Death Universe pour les infos
utiles), car vous y trouverez également des illustrations d’autres personnages
du nouvel univers de Lady Death mais aussi et surtout des versions parfois plus
soft de certaines images, ce qui fait tout de suite meilleur genre en société.
Enfin, ne perdons pas de vue que
le travail de tous ces artistes et l’existence de ces artbooks, celui-ci n’étant
que le dernier en date, ont pour vocation de ramener des sous dans la poche de
l’éditeur afin de continuer à produire les aventures de Lady Death en comics
puis en albums reliés, en plus des financements participatifs qui cartonnent
vraiment autour du personnage et de son créateur. Il est très simple d’y contribuer
et de se procurer ce que l’on veut pour un prix modique comparé à d’autres
éditeurs qui y mettent pourtant parfois moins de moyens.
Lady Death en surfeuse des Enfers, par Elias Chatzoudis |
Alors, Lady Death, plutôt sage ou
plus friponne que jamais dans ce troisième effeuillage ? A vous de voir !
Sur ce, je vous laisse vous faire
votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous
retrouver bientôt pour un nouvel article !
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