Comme nous le savons toutes et tous désormais, l'univers Marvel est constitué d'une infinité de réalités parallèles. Dans chacune on retrouve des versions de nos héros favoris, mais également des super-vilains qui sont leur lot quotidien.
C'est le cas de Venom bien entendu. Au travers de ces quelques chapitres, nous allons rencontrer une Venom-X-23, une Venom-Gwenpool, un Venom-Ghost Rider, Venom-Old Man Logan, un Venom-Deadpool, Venom-Black Panther, Venom-Punisher, Venom-Rocket Racoon et même un Venom-Fatalis. Tous sont liés par le fait d'être des versions alternatives du bon vieux Venom que l'on connaît et dont on suit les aventures depuis les années 1980.
Et à chaque fin de chapitre, la même conclusion : ces Venoms d'autres réalités sont transportés par magie dans une autre qui semble en guerre contre une force majeure inconnue, et sont accueillis par un Venom-Captain America qui leur demande de rejoindre le combat !
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J'ai envie de dire que la sauce prend un peu ''par défaut'', parce que Spiderverse a eu son grand succès et qu'il fallait faire de même pour Venom quelques années plus tard. Pas forcément nécessaire à mon humble avis mais ça peut toujours donner un récit sympathique avec des chemins inexplorés par les Spider-Men de tous horizons. Ici vous l'aurez compris il ne s'agit pas de l'événement en lui-même mais plutôt des différentes introductions des quelques personnages que l'on suivra dans ce cross-over de l'extrême.
Le dessin est inégal d'un artiste à l'autre, de même que le scénario bien évidemment, c'est toujours le cas quand on travaille en collectif.
Au scénario : Matthew Rosenberg, Christopher Hastings, Simon Spurrier, Ryan Key, Clay Chapman, Cullen Bunn, Nnedi Okorafor, Declan Shalvey, Magdalene Visaggio et Aaron Covington.
Aux dessins : Rolan Boschi, Irene Strychalski, Tigh Walker, André Lima Araujo, James Stokoe, Annapaola Martello, Tana Ford, Declan Shalvey, Alex Arizmendi et Khary Randolph.
Soit, à une ou deux exceptions près, des artistes que l'on n'a jamais eu l'habitude de voir sur des séries liées au symbiote noir et blanc. D'où peut-être cette impression très mitigée en sortant de cette lecture, impression que tout cela n'est pas essentiel et que l'on aurait peut-être pu s'en passer, au fond. C'est fort dommage car pour un album aussi fin contenant pourtant dix petites histoires individuelles, il y avait matière à en faire quelque chose d'intéressant. Espérons donc que la lecture du cross-over Venomverse lui-même sera plus satisfaisante ! Pour info, je le lirai et chroniquerai en V.O. même si je suis au courant que la Version Française est sortie il y a de cela quelques temps maintenant. Pour quelque chose de douteux, je préfère encore acheter en V.O., l'investissement est moindre ainsi que la déception du coup.
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