De retour sur les bancs de l'université, Peter Parker s'ennuie ferme, ou plutôt il se laisse divaguer tandis que les examens approchent et qu'il ne parvient pas à se concentrer sur un projet de groupe. Jusqu'au moment où on lui fournit exactement la source d'inspiration dont il avait besoin...
De son côté, Miguel O'Hara vient de se faire capturer en 2020 à bord d'une station pétrolière en perdition, en partie par sa faute. Arrivé là sans aucun souvenir clair du pourquoi, il ne sait qu'une chose : il doit impérativement retrouver Peter au plus vite, l'avenir en dépend !
Et tandis que le duo Parker mène une petite mission de contre-espionnage en tentant d'empêcher le Caméléon de revendre une technologie du S.H.I.E.L.D. à une nation étrangère, les choses se compliquent lorsque un autre petit projet parallèle du super-vilain métamorphe porte ses fruits : alors qu'il s'apprêtait à débarquer au siège de l'O.N.U. pour répondre aux sanctions internationales contre son pays, le Docteur Fatalis est abattu par un sniper depuis le toit d'un immeuble voisin, et soudain c'est toute la ville de New York qui se retrouve en état de siège !
Évidemment il s'agissait d'un Fatalibot, ça normalement n'importe quel héros spécialisé dans le Fatalisme aurait pu le prédire. Mais que le vrai Docteur Fatalis se pointe ensuite en projection astrale géante au-dessus de la ville et exige réparation et justice en son nom, ça ce n'était pas franchement au programme, et le Caméléon se fait fort de le signaler à sa commanditaire... qui n'en n'a cure, puisqu'elle vient de livrer son exécutant à la colère du tyran.
Peter et Teresa parviennent de justesse à épargner au Caméléon une exécution sommaire et extrêmement douloureuse, et Peter utilise à la place le projet universitaire sur lequel il travaille avec son nouveau partenaire d'études, un appareil capable d'explorer les vastes possibilités offertes par le Multivers et d'en déduire les solutions les plus efficaces ou les plus adaptées possible pour répondre à un problème donné. Boosté par l'intelligence artificielle de Lyla, l'hologramme qui accompagne Miguel partout et que celui-ci a involontairement remis à Peter, l'appareil baptisé Extralucide détermine alors un certain nombre de solutions, que Spider-Man se fait un devoir d'analyser en détail dans le temps qui lui est imparti.
Au final, et après un combat spectaculaire face à un Fatalis déterminé à faire couler le sang du Tisseur, Spider-Man fait appel à la facette de la personnalité du tyran de Latvérie qui a le plus de chance de le faire réagir : son orgueil ! En lui révélant tout le plan qui a été conçu contre lui par les ennemis de sa nation pour le manipuler sous le regard des médias internationaux, Peter espère bien convaincre Fatalis de stopper son invasion de New York et de repartir chez lui sans plus d'esclandre... mais les Fatalibots, contrôlés en partie par le camp adverse en secret, commettent une série de destructions gratuites dans toute la ville avant de rentrer avec leur maître légitime chez eux.
Préférant assumer les accusations d'attentat et de mise en danger des civils plutôt que de devoir reconnaître que son système a été piraté même un seul instant en sa présence, Fatalis devient l'ennemi à abattre pour toute la communauté internationale qui alloue dès lors tous les crédits et munitions demandés par la Symkarie pour combattre la Latvérie, tout en renforçant les sanctions contre cette dernière.
Miguel reprend conscience quelque part sur une île paradisiaque, où il retrouve une vieille connaissance qui ne manque pas de lui rappeler de bons souvenirs. Au final, l'époque de l'an 2099 est peut-être sauvée, ou peut-être toujours en danger pour ce que l'on en sait, mais le Spider-Man de cette fin de siècle préférera sans doute prendre quelques vacances bien méritées avant de trouver un moyen de rentrer chez lui.
Quant au Caméléon, il est désormais détenu dans des quartiers de haute-sécurité par l'agence qui emploie Teresa, et celle-ci assiste à tous ses interrogatoires dans l'espoir de lui arracher les renseignements qu'il semble détenir avec un grand plaisir.
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Bon, Nick Spencer n'est pas le meilleur scénariste des aventures de Spider-Man, ça c'est clair et net et je pense m'être suffisamment exprimé à ce sujet depuis la parution du premier tome de cette nouvelle série datée de 2018 chez Marvel. Mais, il a quelques qualités pour lui indéniablement, dont celle de voir les choses en grand et de fédérer les autres auteurs de la Maison des Idées autour de ses projets.
La preuve ici par l'exemple, en orchestrant une tentative d'assassinat sur nul autre que le plus grand super-vilain de la Terre-616, et ce dans une seule et même série, pas lors d'un cross-over ou d'un événement majeur de la maison d'édition ! Tout ce qui concerne Fatalis ou Silver Sable trouvera d'ailleurs sa résolution dans leur propre série, nouvelle preuve qui me fait dire que tout ceci est planifié et décidé à plusieurs mains.
On laisse ici l'intrigue principale de Spencer de côté le temps de re-présenter au public Miguel O'Hara, le Spider-Man de l'an 2099, et encore même si le tome porte un titre qui lui fait directement référence lui-même n'est présent que fort peu de pages au final, de quoi s'interroger sur ce qui lui sera réservé par la suite.
En revanche, je ne sais toujours pas d'où vient Teresa au juste, et j'ai vraiment l'impression d'avoir raté plusieurs épisodes quelque part en cours de route entre les différents runs des artistes ! Pourtant, je ne crois pas qu'il y ait eu quelqu'un entre les périodes Dan Slott et Nick Spencer, donc il faudra vraiment m'expliquer une bonne fois pour toute d'où sort ce nouveau membre de la famille Parker et pourquoi elle est au courant du secret de la double identité de Peter ! Ses indiscutables talents d'espionne ne peuvent quand même pas tout justifier à ce niveau !
Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !
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